Géographiquement, le Canada est séparé de l’Afrique par l’océan Atlantique. Les provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse et Île-du-Prince-Édouard) sont à 7 jours seulement de navigation jusqu’au port de Tanger au Maroc ou encore de Lomé au Togo. Mais pour expédier les marchandises du Canada en Afrique, il faut passer par l’Europe et attendre jusqu’à 60 jours.
L’ambition de ce forum est de bâtir des ponts entre le Canada et le continent africain, de susciter une nouvelle dynamique et de poser des jalons concrets pour favoriser des partenariats stratégiques, tant sur le plan du commerce transatlantique, de l’éducation que sur le plan du transfert des connaissances techniques et des technologies modernes, au tour de l’industrie portuaire et de l’économie bleue.
Cela passera évidemment par l’ouverture des lignes maritimes directes entre les ports canadiens et africains, en traversant l’océan Atlantique, et pourquoi pas, par des lignes aériennes entre les aéroports canadiens et africains, notamment avec Air Canada qui desservirait le continent africain par des vols directs.
Le Canada qui cherche à diversifier son économie et ses sources d’approvisionnement, veut approfondir ses relations avec l’Afrique et s’engage dans des partenariats pour promouvoir une prospérité partagée.
En effet, l’Afrique est un marché en pleine expansion, offrant des nombreuses opportunités dans divers secteurs, tels que les infrastructures, les technologies de l’information et des communications (TIC), les ressources naturelles et mines, l’agriculture et agroalimentaire, l’éducation et la santé, etc.
Pour y parvenir, le Canada et l’Afrique doivent savoir compter sur la formidable ressource de la diaspora africaine qui constitue une force exceptionnelle et un impératif pour justement bâtir des ponts durables.
IKN