Message « prophétique » adressé aux Congolais : dans 52 jours à dater du samedi 8 novembre 2025…?
Pour une Bonne Nouvelle dans le sens spirituel du terme, c’en est une. Elle a été portée par la pasteure américaine Paula White-Cain en charge du «Bureau de la foi» de la Maison Blanche. Lieu : Fleuve Congo hôtel. Date : 8 novembre 2025. Circonstance : en prévision de la journée de prière sous le thème «Nouveau monde, bâtissons». Selon la Cellule de Communication de la présidence de la République, cette rencontre s’inscrivait » dans le cadre de la tournée de Mme White-Cain en vue d’appuyer les efforts de paix de l’administration Trump pour obtenir la signature de paix entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ».
Félix s’entend dire : « je crois que c’est votre temps ».
« L’événement spirituel a réuni plusieurs personnalités politiques, religieuses et membres du gouvernement autour d’un message d’unité, de foi et de paix pour la RDC, le Rwanda et toute la région des Grands Lacs. Durant sa prédication très inspirante, la Conseillère spirituelle du Président américain s’est focalisée sur le retour imminent de la paix, la persévérance, l’espérance et la prospérité en RDC. Elle a souligné que « dans les 52 jours qui suivent, un miracle va s’opérer dans le pays d’Étienne Tshisekedi Wa Mulumba où tous ces bruits de bottes vont prendre fin’».
Dans la dépêche du dimanche 9 novembre 2025, il a été fait état de la rencontre organisée au Centre Culturel et Artistique d’Afrique Centrale (CCAPAC) pour la clôture de l’étape de Kinshasa. De cette dépêche, on peut retenir des propos du Chef de l’Etat cet extrait : « Ce soir, je veux redire devant Dieu et devant vous : la République Démocratique du Congo a choisi l’espérance».
Quant au pasteur ghanéen Nicolas Ducan William, il a proclamé sa foi par ces mots : «la RDC ne sera plus à genoux. Elle se tient debout, digne et unie ; elle rayonne aujourd’hui et rayonnera pour les générations à venir car le Dieu Tout-Puissant à qui nous avons dédié ce pays s’est levé sur notre nation» avant de conclure : « l’Éternel est sur le point de faire une chose nouvelle. Les nations environnantes reconnaîtront que nous avons un Dieu puissant qui fera jaillir des sources de vie jusque dans les zones meurtries, des opportunités pour notre jeunesse et des foyers d’espérance dans chaque territoires de la RDC».
Il y a de quoi conforter la position de Félix Tshisekedi après ces affirmations, la veille, de la pasteure américaine. Première : «Ce qui a été détruit est en train d’être reconstruit ». Deuxième : « Je suis dans cette salle avec des changeurs du monde, ceux qui changent l’histoire». Et surtout troisième, adressée personnellement à Félix Tshisekedi : «Je crois que c’est votre temps».
La rencontre a été organisée par l’Église de Réveil du Congo (ERC), sous la supervision de l’archevêque Évariste Ejiba, président légal de l’Église de Réveil.
Plus le processus de Doha traîne les pieds, moins celui de Washington avance
Ainsi, depuis le 8 novembre 2025, le compte à rebours a commencé, l’échéance tombant le 30 décembre prochain.
Que va-t-il se passer d’ici à cette date « prophétisée » ? D’abord une « mauvaise » nouvelle : le rendez-vous de Washington prévue pour ce jeudi 13 novembre 2025 à la Maison Blanche est renvoyée à une nouvelle date à convenir. « Il y a pour nous un facteur principal : le retrait de ce qu’on dit, en langage diplomatique, ‘mesures de défense’, qui est en réalité l’armée rwandaise et le matériel qu’elle a déployé sur notre territoire. Dès que ces conditions seront réunies, le président de la République fera le déplacement à Washington pour la signature de l’accord», déclare Patrick Muyaya.
Entre-temps, pour paraphraser Massad Boulos, le Processus de Doha est un « puzzle important pour le Processus de Washington ».
En d’autres termes, la signature, par Félix Tshisekedi et Paul Kagame, de l’Accord de paix entre la RDC et le Rwanda paraphé le 27 juin passé sous facilitation Donald Trump est tributaire de la faisabilité de la Déclaration de Principes Gouvernement/AFC-M23 négociée à Doha.
Conséquence : plus le Processus de Doha traîne les pieds, moins celui de Washington avance. Peut-être que la fumée blanche est à espérer des 52 jours prophétisés !
Armes pour Israël et Ukraine agressés, pasteurs pour RDC agressée !
Sur ces entrefaites, le chef d’État l’israélien Isaac Herzog est arrivé à Kinshasa le 11 novembre où il a échangé avec son homologue congolais Félix Tshisekedi. D’aucuns y voient un signal divin, car après les judéo-chrétiens Paula White-Cain et Nicolas Ducan William, voici le hébreu Isaac Herzog fouler le sol d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba !
Certes, Israël étant un régime parlementaire faisant du Premier ministre l’unique chef et patron du Gouvernement, l’hôte du peuple congolais n’a pas, à proprement parler, grand-chose à dire des relations d’État à État.
Pourtant, il ne peut pas se déplacer pour la RDC pour du tourisme, même si son séjour a commencé par la Zambie.
Après tout, pour les États-Unis, Israël est pour le Moyen et Proche Orient ce que le Rwanda est pour les Grands Lacs dans l’hinterland kivutien.
Isaac Herzog doit avoir été porteur du genre des messages transmissibles uniquement de vive voix à chefs d’État en difficulté.
Félix Tshisekedi est, lui, conscient des faits suivants :
-en mars 2020, il avait été l’invité d’honneur d’American Israël Public Affairs Committee (AIPAC) pour le renforcement des relations d’affaires entre la RDC et Israël ;
-en septembre 2023, il avait effectué une visite officielle en Israël.
On devrait alors chercher à savoir pourquoi, après cette double visite, aucun investisseur juif américain ne soit venu en RDC et, en même temps, pourquoi Israël semble jouer le jeu du Rwanda au détriment de la RDC !
À ce stade, n’importe quel observateur est en droit de se demander – (en référence à une caricature publiée par un internaute) – comment la Maison Blanche envoie-t-elle facilement des armes à Israël et à l’Ukraine pour lutter contre les agressions gazaouite et russe, mais la Bible quand il s’agit de la RDC agressée, elle, par le Rwanda ! Cette RDC avec son trop plein de prophètes ayant pour spécificité de tellement se contredire qu’ils installent l’incrédulité dans le chef des enfants de Dieu !
Descendance hamitique ? Descendance hébraïque ?
Moralité : si au 52ème jour la « prophétie » de Paula White-Cain venait à se réaliser, Félix Tshisekedi serait effectivement dans « son temps« . Si, par contre, elle ne se réalisait pas, ce serait une épreuve terrible pour les Congolais dits de « bonne qualité« , terme à bannir illico de la terminologie politique congolaise : par les officiels en charge de la Citoyenneté car là, ce n’est pas du « poison rwandais ».
Le risque que nous prenons en toute responsabilité à « BALISES » est celui de constater et dénoncer la discrimination entretenue depuis l’époque coloniale entre des Tutsis (qui seraient de race supérieure puisqu’étant de descendance hamitique), et des Hutus (qui seraient de race plutôt inférieure).
Il y a même certaines thèses qui font placer les Tutsi dans la descendance hébraïque.
C’est pour dire que lorsqu’on mêle questions politiques et religion, le cocktail pourrait s’avérer explosif, mais souvent au détriment de la majorité. C’est là un terrain tellement glissant que seuls les initiés s’y retrouvent.
Reste à savoir si à l’instar du « trio » USA-ISRAEL-RWANDA qui pèse fortement sur elle, la RDC a des initiés pour appréhender, pénétrer et circonscrire toutes les prophéties et toutes les prédictions émanant des femmes et des hommes de Dieu qui s’agglutinent autour d’elle, devenue une grabataire !
Omer Nsongo die Lema
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