Après les efforts diplomatiques qui ont abouti à la reconnaissance du génocide perpétré dans l’Est de la République Démocratique du Congo, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) entend «renforcer ses actions de plaidoyer devant les instances internationales des Droits de l’Homme afin d’obtenir une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la reconnaissance du génocide des congolais». Une annonce faite dans un communiqué de presse du 12 novembre 2025, signé par son Rapporteur Dido Kimbumbu Didier.
COMMUNIQUE DE PRESSE N° 008 / CNDH/PRES/PNM/SP/01/2025
La Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH en sigle, salue, une fois de plus, l’appel de Son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo à la communauté internationale de reconnaître le génocide des congolais motivé par des intérêts économiques « Génocost ».
Par la même occasion, elle prend acte des résolutions CRES/002/10/du 19 octobre 2025 et CADHP/RES.643 du 30 octobre 2025 adoptées respectivement, par la société civile africaine et la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), lesquelles résolutions condamnent fermement les violations massives des Droits de l’Homme dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, et reconnaissent l’existence d’actes de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés dans cette partie de la République, tout en appelant à des poursuites judiciaires contre les auteurs des faits.
Les deux résolutions précitées sont le fruit d’intenses efforts fournis par le Gouvernement congolais, à travers son Ministère des Droits Humains, et ceux de la CNDH ainsi que des acteurs non-étatiques menés depuis lors tant en interne qu’en externe pour la reconnaissance des atrocités perpétrées en RDC. Il s’agit également de la campagne menée par la délégation congolaise lors d’un side-event organisé en marge de la 85ᵉ session de la CADHP, auquel ont participé des commissaires, ambassadeurs et organisations non gouvernementales africaines.
La CNDH, membre de l’Alliance mondiale des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (GANHRI), entend renforcer ses actions de plaidoyer, qu’elle a déjà initiées depuis l’appel du gouvernement congolais devant les instances internationales des Droits de l’Homme afin d’obtenir une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la reconnaissance du génocide des congolais. De ce fait, elle demande aux organisations non gouvernementales partenaires ainsi qu’aux Défenseurs de Droits de l’Homme d’intensifier leurs actions de sensibilisation, y compris les plaidoyers internationaux visant à dénoncer les atrocités perpétrées dans l’Est de notre pays et à porter la voix de la communauté internationale sur la question du génocide des congolais.
Ces résolutions, au-delà d’une simple avancée diplomatique, représentent une lueur d’espoir pour une communauté africaine unie et responsable, où l’impunité devient insupportable.