Dans un contexte sécuritaire et politique mouvementé en RDC, Germain Kambinga continue à prêcher la paix et l’unité autour de l’idéal de la cohésion nationale. Pour cet homme d’Etat, la République démocratique du Congo est un véritable patrimoine à protéger, une terre à défendre jusqu’aux dernières efforts, un don précieux à valoriser. Pour y arriver, il estime, seulement, qu’il faut accorder une attention ferme aux préalables, dont l’épineuse question de la préservation de sa souveraineté face à toutes formes menaces extérieures. Ainsi, dans un Bulletin patriotique rendu public, samedi 15 novembre 2025, par Le Centre, son propre Mouvement politique, Germain Kambinga met en lumière l’importance de la tenue urgente en RDC des Etats Généraux des Services de sécurité, schéma essentiel pour barrer la route notamment aux infiltrations qui, si souvent, fragilisent les institutions étatiques.
‘’Tant que nous laisserons subsister la faiblesse, la division, la corruption et la complaisance parmi nous, la véritable paix ne restera qu’une chimère… Oui, nous sommes pour la paix. Mais la paix n’est jamais le fruit de la soumission. La paix véritable ne naît pas du déshonneur ni de la capitulation. Elle se bâtit sur la justice, la dignité et la force morale d’un peuple conscient de sa valeur’’, note Kambinga, par la voix et la plume de son Mouvement politique Le Centre.
Tous pour la Patrie
‘’L’heure n’est plus aux illusions ni aux discours creux mais à la lucidité, au courage et à la responsabilité. Car si nous voulons être un peuple respecté, nous devons nous reconnaître une vérité essentielle et fondamentale : notre souveraineté n’est pas acquise, elle se mérite par la lutte. Car depuis trop longtemps maintenant, cette souveraineté, conquise au prix du sang et des larmes de nos aïeux, est menacée, profanée et instrumentalisée par ceux qui refusent de voir le Congo debout et maître de son destin. Au sortir du Dialogue inter congolais de Sun City, nous avions cru à tort pouvoir entrer dans une ère de paix, de stabilité et de reconstruction. Mais, derrière les sourires diplomatiques et les poignées de main de façade, le Rwanda a poursuivi une stratégie insidieuse et constante : celle d’infiltrer nos institutions, d’affaiblir notre armée, et d’installer dans l’Est du pays une domination silencieuse destinée à contrôler nos ressources et à neutraliser notre souveraineté. Depuis 1996, cette stratégie n’a jamais cessé de se déployer, prenant des visages différents mais suivant une seule ligne directrice : la balkanisation du Congo’’, démontre Le Centre, dans son Bulletin patriotique, tout en exhortant les dirigeants actuels, en commençant par le Premier citoyen congolais, à prendre leurs responsabilités avec sérénité.
‘’La récente déclaration de Paul Kagame au 18th Unity Club Forum, où il affirme que « l’accord de Washington contient beaucoup de manipulations », n’est pas anodine. C’est le signe d’une volonté claire de remettre en cause les engagements internationaux visant à rétablir la paix dans notre pays. Mais surtout, c’est la preuve que pour le régime de Kigali la guerre au Congo n’est pas qu’une simple contrainte sécuritaire : C’est cette guerre qui justifie son existence politique, son alibi historique et stratégique, ainsi que sa source de financement… Depuis son accession au pouvoir au Rwanda, Paul Kagame et son cercle militaire ont instauré un régime basé sur la peur. La psychose du génocide de 1994, savamment entretenue, permet au régime de justifier un système autoritaire et militarisé, en faisant croire au peuple rwandais qu’il existe, à l’extérieur, un danger permanent incarné par le Congo. Ainsi, l’instabilité à l’Est de la RDC devient un argument de survie politique : elle légitime la présence d’un État sécuritaire, muselé, où toute opposition est assimilée à une menace contre la « sécurité nationale ». Tant que le Congo sera en guerre, Kagame pourra présenter son régime comme un rempart contre le chaos, consolidant ainsi sa domination sur son propre peuple’’, interpelle, dans son Bulletin, le Mouvement Centriste, cher à Germain Kambinga, Ministre de l’Industrie.
La Pros