A en croire Germain Kambinga Katomba, l’Accord de Washington n’est pas seulement un document diplomatique : il est le symbole d’une victoire morale et politique. Car, selon lui, cet Accord scelle la reconnaissance internationale du martyre congolais et ouvre la voie à une paix durable fondée sur la vérité, la justice et la coopération régionale. Dans un communiqué de presse, publié le week-end, par son Mouvement politique Le Centre, M. Germain Kambinga jette des fleurs au Président de la République, Félix Tshisekedi, pour son leadership éclairé qui remet sur orbite la RDC et pour sa vision pacifiste qui prend ses marques sur l’échiquier mondial. ‘’Sur le plan international, la RDC a porté le problème à un niveau de transparence tel que la réputation de Paul Kagame s’est retrouvée alignée avec la réalité de ses actions en RDC depuis trente ans, sortant enfin cette tragédie de l’anonymat, replaçant la question congolaise au centre des préoccupations internationales, en exposant la réalité des souffrances du peuple congolais et la duplicité de ceux qui prétendaient œuvrer pour la paix tout en alimentant le chaos. Par une diplomatie de vérité, de courage et de constance, le Chef de l’État a donc réussi à faire reconnaître hier, devant la première puissance mondiale, la responsabilité du Rwanda dans l’agression contre la RDC. Ce moment historique consacre la victoire de la vérité sur le mensonge, de la justice sur la manipulation, et de la souveraineté sur la prédation’’, salue, avec fierté, dans sa communication, le Président du Mouvement Centriste Congolais, Germain Kambinga Katomba. Voici, in extenso, son point de vue.
Communiqué de Presse du Mouvement Centriste Congolais : La signature de l’Accord de Washington, un tournant historique pour la paix et la dignité du peuple congolais
Kinshasa, le 5 décembre 2025
Le Mouvement Centriste Congolais « LE CENTRE » salue la signature, le 4 décembre 2025 à Washington, de l’Accord de Washington pour la paix et la prospérité entre la République démocratique du Congo et le Rwanda » par son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, et Paul Kagame, Président du Rwanda, sous le regard attentif du Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump. Et aussi, l’Accord de partenariat stratégique entre le gouvernement des États-Unis d’Amérique et le gouvernement de la République démocratique du Congo », entre les Présidents congolais et américain. Cet acte solennel marque un tournant décisif dans l’histoire contemporaine de notre nation et dans la quête de paix et de prospérité du peuple congolais.
Une guerre de trente ans enfin reconnue pour ce qu’elle est
Depuis trois décennies, la République Démocratique du Congo endure une guerre injuste, alimentée par des forces extérieures et des intérêts obscurs. Pendant trop longtemps, le monde a détourné le regard, laissant le sang congolais couler dans l’indifférence. Le point culminant de ce nouvel épisode de l’agression rwandaise a été atteint il y a bientôt un an, lorsqu’un véritable tsunami s’est abattu avec violence sur notre pays. En effet, les rebelles armés et commandés par le Rwanda, bénéficiant du soutien de certains traîtres à la patrie congolaise, s’emparaient tour à tour de Goma puis de Bukavu. Dans des déclarations tonitruantes, ils affirmaient vouloir atteindre Kinshasa au plus tard le 30 juin 2025 constituant une menace grave contre les institutions démocratiques
A ce moment-là, tout semblait annoncer la fin du processus de démocratisation, au profit d’une victoire militaire. Notre armée, malgré les moyens importants mis à sa disposition, paraissait incapable d’arrêter les rebelles, qui avançaient dans une euphorie nauséeuse et semblaient résolument déterminés à renverser le régime démocratiquement établi du Président Félix Tshisekedi. Et dans ce climat apocalyptique, certains Congolais en tête desquels les confessions religieuses (CENCO et ECC) proposèrent une capitulation déguisée sous forme de dialogue qu’ils appelaient « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs. » qui ressemblait davantage à une soumission de la RDC face aux rebelles stipendiés par le Rwanda.
Pour crédibiliser leur démarche, ils cherchaient à y associer certains politiciens congolais soigneusement sélectionnés selon des critères opaques.
L’objectif était clair : profiter de la panique pour encercler le pouvoir démocratique, affaiblir la RDC et favoriser l’émergence d’un régime plus docile et conforme aux intérêts des acteurs opposés au pouvoir de Tshisekedi. La situation était si grave, que même au sein du camp du président Tshisekedi, mis à part quelques cadres courageux, régnait un silence de fin de règne favorisé par le mutisme des leaders politiques tétanisés par l’avancée fulgurante des agresseurs qui semblait avoir sonné le glas du régime, de leur régime !
Cependant, par un courage exceptionnel que lui impose son héritage politique, le Président Tshisekedi a refusé la voie de la capitulation, et cette machination a été rapidement mise en échec grâce à une stratégie diplomatique efficace et à une initiative inteme de consultation politique qui a isolé les comploteurs.
Une diplomatie de clarté et de fermeté
En effet, sur le plan international, la RDC a porté le problème à un niveau de transparence tel que la réputation de Paul Kagame s’est retrouvée alignée avec la réalité de ses actions en RDC depuis trente ans, sortant enfin cette tragédie de l’anonymat, replaçant la question congolaise au centre des préoccupations internationales, en exposant la réalité des souffrances du peuple congolais et la duplicité de ceux qui prétendaient œuvrer pour la paix tout en alimentant le chaos. Par une diplomatie de vérité, de courage et de constance, le Chef de l’État a donc réussi à faire reconnaître hier, devant la première puissance mondiale, la responsabilité du Rwanda dans l’agression contre la RDC. Ce moment historique consacre la victoire de la vérité sur le mensonge, de la justice sur la manipulation, et de la souveraineté sur la prédation.
Les ressources congolaises, levier de souveraineté et d’influence
Conscient des enjeux géostratégiques liés aux ressources naturelles de la RDC, le Président Tshisekedi a su transformer cette richesse en instrument diplomatique. En liant la stabilité du Congo à la sécurité énergétique et technologique mondiale, il a repositionné notre pays comme un acteur incontournable du nouvel ordre international, et permis de contrer la guerre menée contre son pays. Car depuis la chute de Bukavu, la rébellion pro-rwandaise a été mise hors d’état de poursuivre ses avancées. La diplomatie d’alerte auprès des instances internationales et des partenaires bilatéraux a affaibli les capacités du Rwanda à soutenir cette rébellion, permettant également à la RDC d’entamer des réformes et un nettoyage interne de l’armée en vue des défis futurs. Cette vision a permis de bâtir des alliances solides, notamment avec les États-Unis, désormais partenaires stratégiques de la RDC dans la reconstruction économique et la consolidation démocratique.
Un tournant pour la paix et la renaissance nationale
L’Accord de Washington n’est pas seulement un document diplomatique : il est le symbole d’une victoire morale et politique. Il scelle la reconnaissance internationale du martyre congolais et ouvre la voie à une paix durable fondée sur la vérité, la justice et la coopération régionale. Aux yeux du monde, la RDC sort gagnante : la signature de cet accord montre que le pays ne ménage aucun effort pour instaurer la paix dans sa partie orientale, tout en retirant aux déstabilisateurs leurs prétextes habituels, Cela pourrait enfin permettre au pays de bénéficier de ses ressources longtemps pillées via le Rwanda, devenu depuis trente ans une plaque tournante du commerce illicite des minerais congolais.
Le Mouvement Centriste Congolais rend enfin hommage au courage du Président Félix Tshisekedi dont le langage corporel hier lors de la signature était clair : aucune faiblesse ! Le budget alloué à l’armée pour 2026 le confirme. La RDC aborde cette nouvelle étape avec sérénité et espoir. Puissions-nous faire de l’année 2026 celle de la reconquête de la paix et de l’intégrité territoriale, Le CENTRE rend hommage enfin à la résilience du peuple congolais et à la mémoire de toutes les victimes de cette guerre injuste. Ce moment historique doit être pour l’ensemble du peuple congolais, le point de départ d’une ère nouvelle, celle d’un Congo debout, uni et respecté.
Fait à Kinshasa, le 5 décembre 2025
Germain Kambinga Katomba
Président du Mouvement Centriste Congolais