La France n’est pas restée insensible à l’intervention de Félix Tshisekedi mardi 20 et celle de Kagame le lendemain, dans le cadre de la 77e session de l’assemblée générale de l’organisation des Nations Unies. Emmanuel Macron a réuni mercredi 21 septembre à New-York, le président Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Si aucune information n’a filtré de cette rencontre en marge des assises de l’ONU, d’aucuns estiment que la fermeté affichée par Félix Tshisekedi, ne présageait pas d’un climat de paix entre la RDC et le Rwanda. Il fallait donc renouer le dialogue entre les deux chefs d’Etat en vue de baisser la tension.
Pour rappel, Félix Tshisekedi a affirmé sans tergiverser que depuis le mois de mars dernier, le Rwanda agresse la RDC au mépris du droit international de la Charte de l’ONU et de l’acte constitutif de l’union africaine par des incursions de son armée (RDF).
Devant l’emblématique de la vie internationale, Félix Tshisekedi a indiqué que «l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent son pays et ses compatriotes des zones occupées par l’armée rwandaise et ses alliés du M23 ne sont plus discutables dès lors que plus d’une fois, aussi bien que le groupe d’experts dûment mandatés par l’ONU et le mécanisme conjoint de vérification élargie l’ont attesté».
De son côté, son homologue Rwandais Paul Kagame a rappelé l’urgence de trouver la volonté politique nécessaire pour s’attaquer enfin aux causes profondes de l’instabilité dans l’Est de la RDC. Répondant aux propos du Président Tshisekedi, Paul Kagame a indiqué «qu’Il ne servait à rien de jeter l’opprobre sur quiconque».
«Ces défis ne sont pas insurmontables, Nous pouvons trouver des solutions et ces solutions seraient bien moins coûteuses sur le plan financier et en termes des vies humaines », a-t-il soutenu.
Emma Muntu