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Chiffré à 1 milliards 200 millions USD, RDC : Kamerhe et Muyaya annoncent la mise en place d’un Plan d’urgence pour stopper la pénurie de maïs

Par La Prospérité
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Pour mieux faire face à la famine causée par la pénurie de la farine de maïs dans le Grand Katanga et dans l’Espace Grand Kasaï, voire sur l’étendue du pays, le Gouvernement de la République vient de mettre en place un Plan d’urgence assorti des mesures chirurgicales à impact visible au profit des congolais. Ce plan d’urgence, présenté par le ministre de l’Agriculture, José Mpanda et chiffré à hauteur d’1 milliard 200 millions de dollars américains, est à la fois conjoncturel et structurel. Pragmatisme oblige. En des termes bien clairs, il faut vite noter que le Gouvernement a levé l’option, dans un premier temps et, surtout, face à l’urgence qui s’impose, de suspendre toute exportation de maïs pour toute l’année 2023.

Il décide d’importer en quantité suffisante, en Afrique du Sud, ces céréales de base pour prévenir la rupture des stocks et s’engage à mettre en place une politique efficace qui va accroitre la production locale. Tout ceci ressort d’un briefing spécial co-animé par le VPM en charge de l’Economie nationale et le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, hier, en direct sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise. Au seuil de son mot introductif, le VPM Vital Kamerhe, qui a récemment conduit une mission gouvernementale à l’étranger pour pallier à la situation actuelle dans le Grand Katanga et l’Espace Kasaï, a rappelé que l’autosuffisance alimentaire a toujours été pour la RDC un défi énorme depuis des décennies. Il a toutefois rassuré que le Gouvernement des warriors, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, a pris toutes les dispositions pour assurer aux populations congolaises une bonne alimentation.

«Le besoin est de 1 million de tonne par an. Je vous ai dit que ça représente 25% seulement de ce que nous produisons… Notre Gouvernement n’est pas un gouvernement de gestion de catastrophe. (…), la crise de ce qu’on appelle le bonga au Katanga, le Bukulabwanseka au Kasaï, ça ne date pas de ce gouvernement-ci… Qu’on ne vous mente pas. Il y a toujours eu déficit. Aujourd’hui, nous disons, est-ce que nous allons en rester là ? C’est comme ça que le gouvernement à l’issue de sa réunion de vendredi 12 mai 2023, a pris une série de mesures. Il y a des mesures pour faire face à l’urgence, il y a des mesures de la résilience. Les congolais doivent comprendre que nous pouvons, en donnant plus, sortir de cette zone de pauvreté. Et la troisième série de mesures sont des mesures structurelles où nous regardons de l’avant, où nous voulons l’autonomisation de notre souveraineté alimentaire. Bien plus, notre ambition est d’exporter  et de recouvrer notre place, en Afrique, d’exportateur, pourvoyeur de développement. Nous devons, nous, la République démocratique du Congo, avec l’emplacement géostratégique qui est le nôtre, avec des atouts innombrables et inégalés, l’eau, le sol… reprendre les choses. Paradoxalement, nous exportons tout ce que nous mangeons. Nous exportons ce que nous ne mangeons pas. Le Gouvernement a décidé face à cette autre guerre qui est meurtrière d’amener une riposte de taille », a déclaré l’ancien Dircab du Chef de l’Etat.

Le Gouvernement au contrôle de la situation

Embouchant la trompette, le ministre Patrick Muyaya a indiqué que toutes les batteries sont en marche pour assurer la souveraineté alimentaire du pays. « Au Katanga, on produit le maïs. Jacques Kyabula subventionne pour 20 mille hectares les producteurs de maïs. Ce n’est pas aujourd’hui qu’on a commencé à travailler sur la question. Le problème est structurel depuis bien longtemps parce que, bien avant nous, il y avait ceux qui étaient conscients qu’il y avait des problèmes de production de maïs… Aujourd’hui, nous venons, non pas pour regarder ce qui s’est passé mais pour asseoir les bases, pour aller de l’avant. Il y a eu cette situation urgente… L’Etat a un rôle régulateur. L’Etat n’est pas celui qui doit commencer à produire à tous les points. L’Etat, c’est celui qui crée les conditions qui permettent l’évacuation et qui permettent tout ce qui s’en suit… L’essentiel qu’il faut retenir c’est que nous allons trouver des solutions des solutions urgentes et nous allons travailler dans la durée », a fait comprendre le Porte-parole du Gouvernement.

La Pros.

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