(Par Isidore KWANDJA NGEMBO, Analyste des politiques publiques)
Pourquoi la voix de la République démocratique du Congo, « Pays solution » dans le domaine climatique et deuxième poumon écologique de la planète, peine à se faire entendre, à user de son influence, le cas échéant, et à obtenir en termes de retombées, des fonds compensatoires nécessaires et concrets de son apport significatif à l’humanité ?
Pourquoi ne sommes-nous pas en mesure de faire reconnaître à sa juste valeur l’importance stratégique mondiale d’immenses étendues des forêts tropicales du Bassin du Congo qui abritent par ailleurs une biodiversité unique au monde et jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique planétaire, et ainsi obtenir une contrepartie conséquente ?
Les maigres fonds promis par la communauté internationale viennent toujours au compte-gouttes, avec des critères stricts d’éligibilité et des conditionnalités que la République démocratique du Congo n’arrive pas souvent à remplir dans les délais. Les mêmes fonds sont soit différés ou recyclés pour les années à venir.
On ne ferait pas mieux de changer le fusil d’épaule pour arriver à capitaliser notre potentiel forestier, revoir notre stratégie de négociation internationale ?
Une réflexion citoyenne.
Isidore KWANDJA NGEMBO
Analyste des politiques publiques