Georges Kingoma, Conseiller du ministre provincial du ministère de l’entrepreneuriat petit et moyen entreprises, a lancé officiellement, mercredi 14 février dernier, au CEPAS à Gombe, la campagne de sensibilisation, d’utilisation et l’enregistrement de fonds des femmes entrepreneurs.
D’entrée de jeu, il a remercié la coordination nationale «Projet transforme» pour l’avoir invité à cette cérémonie. Ensuite, il a été heureux de voir que ce projet se réalise dans la ville de Kinshasa au regard de la nécessité qui est de rendre les femmes autonomes.
A son tour, Mme Mallori Luntadi, la chargée du projet pour la ville de Kinshasa, a fait noter que ce Projet vise à professionnaliser les femmes entrepreneures afin de réduire la dépendance à l’égard de l’entrepreneuriat de nécessité et de soutenir l’expansion de l’entrepreneuriat d’opportunité.
«Le projet offre un programme complet de soutien pour les femmes micro-entrepreneures, les nouvelles entreprises, les PME établies et les institutions de micro finance. Il appuie également les réformes du développement de l’écosystème entrepreneurial et de l’environnement des affaires en général», a-t-il exprimé.
S’agissant de l’objectif central de cette campagne, elle a précisé que son objectif est de sensibiliser les femmes entrepreneures et les préparer à participer à son programme d’appui qui offre une formation à l’initiative personnelle et une autre en compétences générales en entrepreneuriat, complétée par une subvention en nature composée de matériels et intrants de production. Elle va s’exécuter pendant 90 à 180 jours, selon les zones réparties en lots 1 et 2 et selon les villes.
Pour cela, elle a appelé les femmes à se diriger vers les structures pour s’enregistrer afin que son organisation puisse les identifier pour bénéficier de la formation et l’accès aux subventions.
Ainsi, elle a souligné que le choix de structures des femmes est motivé par la décision de travailler pour leur encadrement étant donné qu’elle veut cette fois-ci des activités plus structurées répondant aux attentes.
Pour elle, les femmes qui devront satisfaire aux critères de sélection doivent porter sur la localisation dans les villes couvertes de l’activité existante dans les secteurs de l’agro-transformation, l’industrie légère ou les services à valeur ajoutée, appartenir à un réseau d’encadrement des entrepreneurs est considéré comme le point de départ de l’éligibilité.
Notons que le Projet «Transforme» a été conclu le 1er juin 2022 par le gouvernement congolais et la Banque mondiale pour soutenir la croissance et le développement des PME dans les zones de son exécution.
Hénoc Akano
RDC : Jean-Roland Kamanga invente l’entreprise de loterie Longa Games
Après la création de l’entreprise de la loterie « Longa Games » en 2022, l’heure est venue pour passer à l’étape supérieure. Tenez ! Ce jeudi 15 février, au restaurant Malamu à Gombe, Jean-Roland Kamanga, Directeur gérant de la loterie Longa Games, a tenu un point de presse sur le lancement officiel de ladite entreprise de la loterie. Il a, à cet effet, expliqué que la société Longa Games s’est positionnée comme une figure majeure dans le domaine des jeux de hasard.
D’après lui, la loterie opère à la fois dans des centres physiques et en ligne. A l’en croire, ce nouveau produit propose une variété de jeux captivants.
Parlant de Longa loto, Jean-Roland Kamanga a expliqué que le Longa loto est le produit phare de Longa Games, proposant deux principaux jeux de loteries, à savoir : boule de feu et quotidien.
«Les joueurs de boule de feu peuvent choisir 8 boules sur 24, avec des tirages toutes les 10 minutes, leur offrant une expérience rapide et dynamique. Pour quotidien, le participants sélectionnent 5 boules sur 36 et peuvent tenter leur chance lors des trois tirages quotidiens que propose Longa Loto à 12h, 15h et 18h.
Les mises commencent à 500 CDF, offrant ainsi une accessibilité étendue. Les possibilités de gains sont considérables, atteignant jusqu’à 100.000.000 CDF pour quotidien et 50.000.000 CDF pour boule de feu», a-t-il expliqué.
A l’en croire, les paiements aux gagnants sont instantanés, garantissant une expérience fluide. En outre, il a exprimé que le Longa loto propose un bonus attractif de 50% sur le premier dépôt des parieurs lors de l’ouverture de leur compte sur la plateforme renforçant ainsi son attrait pour les nouveaux joueurs.
D’après lui, ces caractéristiques permettent à la loterie Longa loto de se positionner comme une option engageante et lucrative dans le domaine des loteries en République démocratique du Congo.
Il a, par ailleurs, indiqué que les parieurs peuvent profiter d’une multitude de jeux dans leurs établissements comme la roulette ou encore les courses de chiens, ainsi, il a précisé que ces deux niveaux offrent une expérience immersive aux joueurs.
Concernant la plateforme en ligne de Longa Games, il a précisé que les amateurs de jeux de hasard ont accès à des jeux de loterie et des jeux instantanés, élargissant ainsi la portée de leurs offres. Pour lui, l’objectif fondamental de cette entreprise est de révolutionner le marché des jeux de hasard en RD. Congo, en apportant des innovations et en répondant aux besoins changeants des joueurs.
Hénoc Akano
Clôture de critique d’art
L’atelier de recherche Corpus 01 passe à sa deuxième phase
Oui, la première phase de critique d’art a touché à sa fin. Tenez ! Plus d’une vingtaine de jeunes ont participé à la pratique de la critique d’art. Une activité littéraire qui a permis à ces jeunes d’exposer et défendre leur projet de société devant un public consciencieux.
En effet, ces jeunes ont passé quatre jours d’expérimentations, soit du 12 au 15 février dernier, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Ces séances de travail ont tourné autour de l’initiation au domaine de la critique d’art et du commissariat d’exposition. Cette activité est l’idée raisonnée par la structure Krithika Artprojects.
De ces ateliers rythmés par une méthodologie qui met en jeu les aspects théoriques et pratiques, les participants ont pu acquérir des notions de base pouvant leur permettre de développer des regards particuliers et mettre en place des projets d’exposition innovants.
Notons que cette phase du projet, Corpus-Atelier de recherche sur la critique d’art, est considérée comme celle d’initiation. La prochaine étape, qui commencera dans les mois qui viennent, sera axée sur l’approfondissement. Le format de cette étape suivante sera différente et mettra à l’épreuve les participants car il sera question de production des textes professionnels et d’expérimentations intenses sur le terrain. Des ateliers d’artistes, des lieux d’expositions et autres, seront les champs qu’investiront ces critiques d’art et commissaires en puissance.
Les projets d’exposition proposés, durant les quatre jours de l’atelier comme des prototypes, seront développés et à la longue réalisés à grande échelle.
L’initiation
Du 12 au 13 février, le critique d’art Charles Tumba Kekwo, enseignant à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, a donc donné aux participants les b.a .-ba de la critique d’art en se basant plus sur les aspects pratiques du domaine et son historique. Les caractéristiques générales d’une œuvre d’art plastique ont été scrutées et les exercices portant sur le développement d’un regard critique, sur une œuvre, ont été expérimentés devant des réalisations artistiques présentes. Le critique d’art a appris aux participants comment créer un catalogue d’exposition et qu’elles en sont les compositions. Les participants ont écrit des textes et ont fait leurs premiers jets en tant que critique d’art, en se basant sur les matériaux scientifiques dispensés par Charles Tumba Kekwo. Des séances de lectures de textes écrits, suivi des enrichissements par tous, ont bel et bien eu lieu, dans une atmosphère de partage de connaissances.
Du 15 au 15 février, le critique d’art et commissaire Jean Kamba a de même surfé sur l’histoire du domaine de la critique d’art, tout en évoquant des notions de la philosophie de l’art. Il a été question de permettre, aux apprenants, de bien assimiler l’évolution des regards portés sur les arts plastiques à l’échelle mondiale. De l’art rupestre aux pratiques contemporaines, la ligne du temps a été scrutée et mise à l’épreuve car avec les backgrounds de participants, il a aussi été question de porter ensemble des jugements, en même temps, sur l’histoire de l’art officielle. Les grandes lignes axées sur le commissariat d’exposition ont été étudiées et décortiquées images à l’appui. Le concept du «white cube» (cube blanc), avec toutes ses caractéristiques sémiotiques, a été la fenêtre ouverte pour tabler sur les notions de la curation, de tous genres, d’exposition. Le dernier jour a été expérimental, avec la présentation des projets d’exposition par groupes. Des projets innovants et ambitieux, du reste école, ont été proposés et doivent maintenant connaitre des perfectionnements à travers la prochaine phase qui est celle d’approfondissement.
Hénoc Akano
