Le CT Richard Mukendi Bunana a soutenu, mercredi 15 novembre dernier à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la communication (IFASIC), la thèse de doctorat en sciences de l’information et de la communication sur «Les postures de réception télévisuelle au Kasaï Oriental. Une socio-ethnographie de l’incommunication télévisuelle ». C’était à l’espace Professeur Malembe en présence du recteur de l’Université officielle de Mbuji-Mayi et du secrétaire académique de l’ISP Kasaï-Oriental ainsi que de plusieurs personnes.
Après l’autorisation du début de la séance donnée par le recteur Jean Kambayi Bwatsha et doyen de la faculté de presse Info et communication, il a procédé à la lecture de la présentation de Monsieur Richard-Acquilas Mukendi Bunana, doctorant en Sciences de l’information et de la communication, à la vérification des documents scolaires et académiques versés dans son dossier et à la vérification des textes légaux relatif à l’épreuve de la soutenance de thèse de doctorat dans les universités.
Le jury chargé d’évaluer cette thèse était composé du professeur ordinaire Espérance Bayedila (IFASIC), présidente du jury, professeur ordinaire Godefroid Elite Ipindo (IFASIC), professeur Emile Bongeli (Unikin), professeur ordinaire François-Xavier Budim’bani Yambu (IFASIC), promoteur, professeur ordinaire Jean-Lucien Kitima Kasendwe (IFASIC), co-promoteur de la thèse, professeur Kanyinda Tshitshi (UPN) et professeur Yenga Maombe Arthur(IFASIC).
Richard-Acquilas Mukendi Bunana a commencé par présenter l’ossature de son travail constituée de huit points: le constat, la question de recherche, l’hypothèse, la structure d’étude, les méthodes de travail, le résultat du terrain, la contribution de l’étude à l’évolution des connaissances dans le domaine des sciences de l’information et de la communication.
Dans le cadre des recommandations, il a observé que dans la province du Kasaï Oriental, tous ceux qui souscrivent à un abonnement auprès des sociétés de télédiffusion abandonnent nos télévisions locales pour rester focus sur les télévisions internationales pour leur incapacité d’émettre sur le même diapason que les récepteurs parce qu’il faut s’aligner sur le même niveau que celui auquel on s’adresse pour ne pas être dans l’incommunication.
L’Etat doit investir dans les dispositifs techniques pour assurer la formation des journalistes, des techniciens de médias afin que la culture de la République puisse être véhiculée. Dans le cas contraire, les médias étrangers vont nous amener à être extravertis.
«La mondialisation est déjà en marche, nous dévons être compétitif, valoriser, faire de sorte que nous ne soyons pas que de consommateur, mais aussi de producteur», a-t-il résumé.
Cette soutenance de thèse qui a été déclaré recevable avant d’attribuer à son auteur la note Grande distinction au titre de docteur en sciences de l’information et de la communication par le recteur de cette alma mater.
Pierre Kambeya
