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Kabasele Tshimanga dénonce les méfaits de l’impérialisme en Afrique 

Par La Prospérité
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Le Président National de l’UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, avant d’entrer dans la salle de conférence de la Plateforme Internationale Anti-impérialiste à Caracas.

*Invité à Caracas par le gouvernement vénézuélien, le Président National de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi avait eu beaucoup d’activités au Venezuela. Entre autres, sa participation  aux assises de la Plateforme Internationale Anti-impérialiste. A cette occasion, il a pris la parole pour dénoncer les méfaits de l’impérialisme sur le continent africain en général t en République Démocratique du Congo en particulier. Il a également plaidé pour l’intégration de l’Afrique dans la lutte anti-impérialiste et demandé la levée des sanctions inhumaines qui frappent le Cuba, le Venezuela. Ci-dessous, l’intégralité de son intervention. 

Chers Camarades,

Tout d’abord, je présente mes salutations au Parti Socialiste Unifié du Venezuela, PSUV, pour l’organisation, ce jour, de cette manifestation à laquelle je participe pour la première fois.

Mes salutations s’adressent ensuite à l’Institut Simon Bolivar qui joue un grand rôle dans la lutte anti-impérialiste.

Au nom de l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, de la République Démocratique du Congo, je présente enfin les salutations les plus sincères de notre Parti de la gauche révolutionnaire congolaise à tous les Camarades venus des quatre coins du monde et réunis en ce moment dans cette salle.

Je viens d’un pays qui connaît mieux les affres de l’impérialisme que nul autre pareil. Je viens donc de la République Démocratique du Congo, le pays de Patrice-Emery Lumumba, de Pierre Mulele et de M’Zee Laurent-Désiré Kabila. Un pays qui a connu pire situation. Bien privé du Roi des Belges Léopold II tel que décidé à la Conférence de Berlin de février 1885, mon pays déjà Etat Indépendant du Congo fut cédé à la Belgique en 1908 sans que le Peuple Congolais soit consulté.

Notre Peuple a été soumis, en 75 ans de domination étrangère, à une colonisation cruelle et féroce : on amputait même les mains et les bras des travailleurs nègres congolais pour enrichir le Roi Léopold II et la Belgique.

Le refus de reconnaître les « bienfaits » supposés de l’impérialisme dans notre pays avait coûté la vie à notre premier Premier Ministre Patrice-Emery Lumumba que nous avons d’ailleurs consacré Héros National. Le Premier Ministre Lumumba n’avait eu que le courage de dire tout haut ce que notre Peuple murmurait tout bas.

De cette indépendance que nous appelons « nominale » à ce jour, la République Démocratique du Congo n’a jamais vécu une paix quelconque à cause des actions néfastes et déstabilisatrices de l’impérialisme. Des guerres cycliques y sont organisées dans le but de traumatiser de manière permanente notre Peuple pour le conditionner à accepter de se faire exploiter honteusement par l’impérialisme. Ce dernier a réussi à plonger ses tentacules dans toute notre société en la déracinant afin qu’elle soit corvéable à souhait.

La classe politique congolaise, corrompue, déshumanisée et coupée de notre Peuple, s’est mise complètement au service de l’impérialisme. En véritables laquais, les politiciens congolais ne pensent et n’agissent qu’au nom et pour le compte de ses maîtres impérialistes. Cet état des choses moralement condamnable n’a jamais permis au Peuple Congolais de se prendre pleinement en charge et de s’engager librement dans la voie du développement de son pays. De son côté, notre Société Civile a été également achetée et ses animateurs sont de véritables relais de l’impérialisme.

A travers la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire Internationale, ses instruments hideux, l’impérialisme a accentué la prise en otage de la République Démocratique du Congo.

Doté de nombreuses richesses naturelles et énergétiques, mon pays a été transformé, sous la dictée et l’encadrement de l’impérialisme, en marché ouvert à tous les vautours et aventuriers du monde entier qui ne se soucient guère de la situation sociale de nos masses populaires.

Actuellement, l’impérialisme mène, par exemple, une lutte farouche contre la présence de la République Populaire de Chine sur notre territoire avec la complicité de ses agents locaux. Ces impérialistes sans foi ni loi poussent le toupet plus loin en réclamant le départ pur et simple de la République Populaire de Chine de notre pays.

Comme on le constate, l’impérialisme tient aussi à ne point partager l’exploitation de nos richesses avec d’autres puissances planétaires. En bref, la République Démocratique du Congo est devenue sa chasse gardée.

Adeptes du multilatéralisme, nous nous opposons à ces méthodes barbares d’une autre époque, l’époque des « Conquistadors ». Notre choix du multilatéralisme est fondé sur le fait qu’il est conforme à la Charte des Nations-Unies et au droit reconnu à chaque Peuple de disposer de lui-même.

Au moment se tiennent nos assises, mon pays est en guerre. L’impérialisme utilise notre voisin, le Rwanda, pour nous faire la guerre par procuration. Dans l’unique but de mettre la main basse sur nos richesses souvent achetées à vil prix : le coltan, le lithium, le cobalt, etc… Il est donc de notre devoir de condamner, avec la dernière énergie, cette agression barbare au nom de la solidarité entre nos Peuples opprimés et exploités.

Face aux méfaits de l’impérialisme, que fait le Peuple Congolais ? Malgré la liquidation de la gauche révolutionnaire congolaise et le vieillissement de certains animateurs, le Peuple Congolais, même tétanisé, ne se résigne pas. Il est debout. Des femmes, des jeunes et des hommes courageux affrontent, à mains nues, l’impérialisme.

Quelques partis politiques de gauche crient, haut et fort, leur ras-le-bol contre cet ennemi commun. Ces partis de gauche révolutionnaire parmi lesquels l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, dont j’anime la direction, sont à la pointe du combat anti-impérialiste.

Le cas de la République Démocratique du Congo n’est pas unique sur le continent africain. On assiste, pour le moment, à l’éveil de conscience un peu partout en Afrique. Cette nouvelle énergie révolutionnaire mérite d’être encouragée, encadrée et canalisée.

A ce sujet, l’Union des Démocrates Socialistes, à travers ma personne, salue le message important et émouvant du Commandant Eternel Hugo CHAVEZ FRIAS adressé aux leaders africains et latino-américains réunis au Troisième Sommet Amérique du Sud-Afrique de Malabo (Guinée Equatoriale), le 22 Février 2013.

Car, dans ce testament historique, le Camarade Hugo CHAVEZ FRIAS avait insisté sur la coopération, la solidarité et l’union entre nos deux continents. Il avait, par ailleurs, paraphrasé le Grand Libérateur Simon BOLIVAR en ces termes : « Union, union, union, cela doit être notre plus grande consigne ».

Le Camarade Eternel Hugo CHAVEZ FRIAS avait donc recommandé le raffermissement des relations entre l’Afrique et l’Amérique du Sud dans les domaines diversifiés, notamment l’éducation, l’agriculture, l’énergie, les finances et la communication.

Mettant ainsi à profit sa présence à cette tribune de la Plateforme Internationale Anti-impérialiste, l’Union des Démocrates Socialistes plaide en faveur de la formation des femmes et des jeunes africains. Car, les militants de nos partis africains de gauche révolutionnaire bien formés seront mieux outillés pour combattre l’impérialisme sur notre continent.

Mon souhait le plus ardent est de voir l’Afrique révolutionnaire intégrer la Plateforme Internationale Anti-impérialiste.

Je ne saurai terminer sans condamner, une fois de plus, les sanctions inhumaines et sauvages imposées au Cuba, à la République Bolivarienne du Venezuela. Elles doivent être levées parce qu’elles violent les droits de l’homme.

Que vive le Commandant Eternel Hugo CHAVEZ FRIAS !

Que vive à jamais le Commandant Fidel Castro !

Que vive la Solidarité des forces anti-impérialistes !

Que vive l’Amitié entre les Peuples Révolutionnaires du monde !

Je vous remercie.

Fait à Caracas, le 04 Mars 2023.

POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,

LE PRESIDENT NATIONAL,

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Sénateur honoraire

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