A Kikwit, les journalistes membres du CJKDH (Club des journalistes de Kikwit pour les droits humains) viennent de relancer officiellement leurs activités après deux ans de ralenti dû aux restrictions de COVID-19. Ils se sont engagés à accompagner les autorités du pays et de la ville dans le respect des droits humains. Tout s’est déroulé ce samedi après-midi lors d’une réunion extraordinaire à l’espace de la Radio Tomisa du diocèse de Kikwit.
« Pour mener à bien ces activités, nous venons de créer une caisse d’appui professionnel. Des cotisations que nous allons faire aideront à financer les reportages et d’autres productions de terrains », explique Don Pierrot Kitanu, secrétaire du CJKDH.
Selon lui, les membres du CJKDH devront non seulement dénoncer les violations ou abus des droits de l’homme, mais également faire des reportages et productions de nature à éveiller les autorités politico-administratives, policières et militaires pour respecter et promouvoir les droits humains dans ce coin du pays.
Actuellement le CJKDH compte une dizaine de membres
Lors de l’interdiction des rencontres par le Chef de l’état en mars 2020 à de COVID-19, le CJKDH avait aussi suspendu des rencontres, mais chaque membre réalisait des reportages dans son coin. A ce jour les activités du club ont de nouveau repris.
Badylon Kawanda Bakiman