La problématique des tapages diurne et nocturne préoccupe au plus haut point l’Exécutif provincial de la Ville-province de Kinshasa. Ce faisant, il a été décidé de remettre de l’ordre en procédant à l’identification de bars et églises à la base de cette pollution sonore
et, le cas échéant, les sanctionner. La décision a été prise vendredi 25 février dernier par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, à l’issue d’une communication faite à l’intention des
bourgmestres mais aussi aux tenanciers de bars, pasteurs d’églises et responsables de salles de fêtes.
Des ce lundi, a annoncé Gouverneur de la ville, le travail d’identification va devoir commencer. Le comité provincial de sécurité sera à l’oeuvre, en collaboration avec les agents communaux, notamment les chefs des rues et des quartiers.
Tous ceux qui s’amusent à mettre de baffles et autres lance voix en dehors tels que des bars qui longent les avenues de la Capitale, des églises où les croyants débordent les rues, seront frappés indistinctement par de la décision de l’Exécutif provincial de Kinshasa.
Dans leur travail, les bourgmestres et chefs des quartiers sont conviés à mettre de l’ordre, c’est-à-dire, vérifier les documents en règle, ou non en règle. Il sera également question de voir 51 les églises ne débordent pas les rues, ne mettent pas de baffles, chaises ou bancs dehors, respectent-elles le sommeil de la population… Au cas contraire, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur. De même que les bars qui débordent le trottoir et ne laissent pas le temps aux élèves et universitaires de réfléchir sera également frappé.
Il est, par ailleurs, interdit d’utiliser les terrains municipaux pour organiser les deuils. Tels que le terrain municipal de Bandal devenu un lieu pour pleurer le mort. Pour le Gouverneur c’est d’abord réservé au match avant d’autre utilisation. André Kimbuta a promis, en outre, de s’attaquer au phénomène de surnombre d’églises dans les avenues.
Face à la presse, André Kimbuta a affirmé sa décision d’avoir interdit formellement la vente de l’eau pure mal fabriquée et liqueur en sachet parce qu’il estime que c’est impropre à la consommation. L’hypothèse du traitement de cette eau n’est qu’un prétexte ça n’a jamais été traité, a dit le Gouverneur avant d’ajouter que ça procure plusieurs maladies dont les maux de ventre, la typhoïde, etc. qui amène la population à la mort. A cet effet, le Gouverneur a décidé d’associer la police nationale congolaise pour la réussite de cette opération.
Nicole Lidimbo
