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Les Jeunes de l’Union Sacrée de la Nation soutiennent la proposition de loi Tshiani

Par La Prospérité
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Le Professeur Docteur Noël Tshiani Mudia Mvita, Président de ‘’La Force du Changement’’,  a été, samedi 3 juin, dans la salle haute de l’immeuble Gracia, situé sur l’avenue Victoire à Matonge,  l’invité de marque de la Jeunesse de l’Union Sacrée de la Nation, JUSN en sigle. JUSN est une  fédération des  jeunes issus de tous les partis de  l’Union Sacrée de  la Nation que coordonne, d’une tête bien posée sur les épaules, M. Patrick Kalonji Tshilombo.

Ce dernier représente au sein de la dite jeunesse son parti ADECO, Alliance des Démocrates Congolais, du patriarche Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, dont il est le Secrétaire Général.

Il était question pour l’auteur de la  loi dite ‘’de  père  et de mère’’ d’éclairer la lanterne des jeunes de l’Union Sacrée de la Nation sur  le bien-fondé de sa proposition qui se trouve déjà à l’heure actuelle  sur la table du bureau de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo.

Dans son exposé qui a été riche en explications et en dissipation de zones d’ombre, le Professeur Noël Tshiani  a réussi à démontrer noir sur  blanc les avantages liés à sa proposition de loi sous les trois rapports de la sauvegarde de  la République,  de la souveraineté nationale et de l’intégrité du territoire.

En plus de  la Présidence  de la République, Noël  Tshiani a évoqué plusieurs autres postes qu’il souhaite  exclusivement réservés aux  congolais nés  de  père et de mère. Parmi eux, il a cité, à titre indicatif, la Présidence du Parlement, celle du Sénat, la Primature,  les ministères à  prérogatives  régaliennes (Finances,  Justices, Affaires  Etrangères, Intérieur…), le  Haut Commandement de l’Armée,  celui de la Police Nationale, la Direction Générale de l’Agence Nationale des Renseignements,  la  Direction Générale  des  Migrations, les Hauts magistrats de la République, le Premier Président de la Cour constitutionnelle, le Président  de la CENI, les Gouverneurs des provinces,  celui de la Banque  centrale, les Ambassadeurs, sans oublier leurs épouses respectives.  

La question de Fiston Opotha Djome, Président national de Mouvement des Jeunes Conscients, MJC, ayant fait mention du cas de Mamadou Ndala, ce 50% ouest-africain, 50% congolais,  mort sous le drapeau pour la cause de la  RDC, a permis au Professeur Tshiani de trouver un  exemple éloquent en faisant allusion à  sa bravoure qui l’a amené  jusqu’au sacrifice suprême, en guise de démonstration de son amour en faveur de son Congo maternel,  Congo pour lequel il a lutté sans avoir conditionné sa lutte à un quelconque besoin d’occuper un poste de souveraineté.

Dans ce même  ordre d’idées,  allusion  faite aux conflits de sol qui exposent la République Démocratique du Congo  au Rwanda, Noël  Tshiani a évoqué  le cas hypothétique d’un  Haut Commandant de l’Armée  congolaise qui serait de  père rwandais et  de mère  congolaise  ou vice-versa et a  démontré noir sur blanc les difficultés auxquels  il  serait  exposé  pour  décider.  Foi  sur sa démonstration,  ce haut gradé militaire serait mis dans une situation des  conflits d’intérêts, de  contrariété voire de loyauté partagée entre les deux  Etats.

Sans aucune intention de vouloir faire  de sa  loi une application à  sa propre personne,  Noël Tshiani invite tous les  autres congolais de père ou de  mère à bien vouloir s’inspirer du  cas du Colonel  Mamadou Ndala, en regardant vers le bon côté de  la chose, selon l’amour qu’ils doivent avoir pour la République Démocratique du Congo au même titre que celui que la République Démocratique du Congo a pour  eux en tant que congolais.

L’auteur de  la loi de père et de mère  reconnait l’existence en République Démocratique  du Congo  de  pas  mal de congolais  issus de  diverses combinaisons depuis l’époque de Bisengimana, ex-directeur  de  Bureau du  Maréchal Mobutu qui profita  de son haut rang pour larguer des  rwandais   dans  des instances  de  prise de décision de  l’ex-Zaïre où  ils ont  réussi à faire  des millions d’enfants avec des femmes  zaïroises. A ajouter à cela les rwandais, burundais et ougandais  amenés  au pays par la  rébellion de  l’AFDL  pour  combattre les  Forces Armées  Zaïroises et qui ont  eux aussi,  à  leur tour, fait des enfants avec des  femmes congolaises. C’est sans oublier les enfants laissés  par des soldats  angolais  et zambiens  auxquels le pays  fit recours pour combattre les armées rwandaises, burundaises et ougandaises ci-haut évoquées, devenues  indésirables. Noël  Tshiani n’a  pas  ignoré le cas des enfants procréés sur le sol  congolais par des casques  bleus en convenance avec  des femmes congolaises. Sa  liste  serait inachevée  si on ne citait pas cette autre catégorie d’enfants nés  des liaisons amoureuses entre  les ouest-africains, voire les libanais, et les jeunes filles congolaises. Il y a aussi le cas des apatrides, allusion faites aux citoyens sans patrie retrouvés sur  le sol congolais qu’il n’a pas laissé passer inaperçus.    

La loi Tshiani, selon son auteur, n’est pas  venue refuser à ces ‘’enfants’’  la nationalité congolaise. A contrario, elle est tout simplement venue  les préserver de l’embarra auquel ils pourraient être exposésun jour, une fois élevés à l’un  des postes de souveraineté  ci-haut évoqués.

A mieux  l’examiner, la loi Tshiani, loin d’être contre cette catégorie de  congolais, elle est plutôt venue les aider à mener leur vie   en toute tranquillité dans une  République Démocratique du Congo  où ils peuvent par exemple servir le pays comme hommes d’affaires, Professeurs d’Université, Colonel de l’armée   et pourquoi pas à la tête  d’un Ministère quelconque, parmi ceux  qui ne  sont pas régaliens.

Il est question, foi sur la ‘’dite’’ loi, de protéger la République, sa souveraineté nationale ainsi que son intégrité territoriale qui doivent être assumées, de manière exclusive, par un congolais  de père et de mère en faveur à la  fois des  congolais de père et de mère et ceux  de père ou de mère. Le fait pour ces derniers de ne pas occuper des postes de souveraineté ne leur interdit pas d’être des  congolais, encore  moins de  vivre en toute quiétude sur un  sol  congolais où pullulent plusieurs   autres  occupations.

Il faut souligner que Noël  Tshiani a tiré son inspiration dans l’article 72 de la  Constitution congolaise où il est question de  l’éligibilité  aux postes de souveraineté que la ‘’dite’’  Constitution affirme être exclusivement réservée aux seuls  congolais, de père et de mère.

Foi sur le fils  d’Edouard Tshiani, ce sont le belligérants, RCD, MLC et autres, lors de l’accord de Sun City qui ont biffé dans la constitution congolaise, pour leurs  intérêts  propres, la mention ‘’de  père et de mère’’.

Pour la petite  comparaison qui  ne serait pas ‘’sans raison’’, il y a  lieu de souligner  que la RDC n’est pas  le seul pays  au monde dans cette affaire de  père  et de mère. Il existe à l’échelle africaine la  Zambie, le Maroc, la  Tunisie, l’Algérie et l’Egypte. Ce dernier bat le record en allant même jusqu’à la  4e génération.     

‘’Si Mamadou  Ndala  était  en vie, bien que congolais seulement de  mère, il aurait  saisi le bien-fondé de cette loi de  père et de mère, vu le grand amour qu’il avait pour la RDC’’, parole de foi du Professeur Noël Tshiani, allusion faite à ces autres 50% congolais qui ne veulent absolument rien comprendre.

Ce qui rappelle un peu le cas de sa propre présence  parmi les jeunes de l’Union Sacrée de la Nation, Union à laquelle n’appartient pas son parti politique : La Force du Changement. Ce fait ne les a pas empêchés d’échanger en vue du bien-être de la  Nation.

‘’La RDC, c’est ce que nous avons en commun en dehors  de tous ces petits clivages’’, a-t-il fait savoir.

La loi Tshiani dans son deuxième volet

C’est dans  cet ordre d’idées qu’il y a lieu d’évoquer le 2e  volet de  la loi Tshiani dont on parle  peu. Il s’agit  des congolais  de  double nationalité qui sont en train  de subir  jusqu’ici les prescrits de l’article  10  de  la Constitution qui  stipule : la nationalité  congolaise  est une  et exclusive.

Pour le  Professeur  Noël Tshiani, cet  article  de  la Constitution a valu à la RDC  de perdre à peu près 7 millions de Congolais. C’est pendant que  ces  derniers constituent des  ressources humaines  très importantes  avec de bonnes études faites  et du bon travail à l’étranger qu’elles  peuvent venir mettre au service de la  RDC, pour autant qu’on  leur reconnaisse la  nationalité  congolaise. Noël Tshiani parle d’eux comme étant des enfants  perdus  qu’il y a lieu  de récupérer sur base  d’une révisitation  de cet article  10 de la  Constitution. Il propose par là le principe de  l’irrévocabilité  de la nationalité  congolaise, lequel permettra à la RDC  de récupérer ces  15  millions  de  Congolais, à larguer dans  le  domaine des  investissements.

Au regard de  ce nouvel article 10, Noël Tshiani trouve qu’un  congolais  peut  avoir une double nationalité avec n’importe quel pays  du monde,  sauf  avec ceux  avec lesquels nous  partageons  les  mêmes  frontières,  de  peur qu’une fois  élevé à un  poste  de souveraineté, comme  souligné ci-haut, il  ne  sache pas trancher  sur  les conflits de sol, le cas échéant.  

Au-delà de  ses échanges avec les jeunes  de l’Union  Sacrée de  la  Nation,  Noël Tshiani a  eu des mots  sans équivoques  pour remercier l’honorable N’singi Pululu d’avoir  accepté de faire parvenir sa  proposition de  loi de père et de mère sur la table du Bureau de l’Assemblée nationale.

Il a parlé de sa  coïncidence  avec la veille des élections comme  ayant été fonction de  la lenteur  administrative au niveau de  la Chambre  basse   du Parlement. Ses propos  faisant foi, sa  proposition de loi date  de juillet 2021, pendant que sa  position, il la maintient jusqu’ici. Pour tout celui qui peut croire  que c’est à lui que  s’adresse  sa proposition de loi, Noël Tshiani, sans  faire  allusion à qui  que  ce soit, promet avec ce dernier un débat télévisé. Au sujet de  sa candidature à l’élection présidentielle, il a affirmé  qu’il ne l’annoncera  qu’aussitôt après que sa proposition de loi aura été adoptée’’.

Sans faire naufrage par  rapport à sa foi, Noël Tshiani croit  en même  temps  qu’il pourra  arriver que  cette  proposition de loi soit l’objet d’une non-adoption  au niveau de l’Assemblée  nationale.  Au regard  de cette  éventualité, Noël Tshiani a prévu un  plan B : C’est le référendum.

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