Le rendez-vous approche à grand pas. La semaine qui arrive, en effet, soit en date du mercredi 12 février 2025, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) à Arusha, en Tanzanie, ouvrira le procès opposant la RDC au Rwanda sur la situation préoccupante qui secoue Goma, au Nord-Kivu et ses environs.
A l’approche de cet évènement, Me Samuel Mbemba Kabuya, Vice-Ministre de la Justice ayant le Contentieux international dans ses attributions, a clarifié, jeudi 6 février, la position de la partie congolaise au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa. Cette sortie médiatique est intervenue au lendemain de l’annonce des enquêtes de la Cour Pénale Internationale sur les massacres perpétrés par l’armée rwandaise dans l’Est de la RD. Congo.
Lien pour saisir la CPI
Dans sa communication, M. Samuel Mbemba a mis en lumière la nécessité, pour tous les congolais, d’accompagner le Gouvernement dans ses efforts visant la fin du cycle de crimes en RDC et le retour d’une paix durable. Pour lui, il est question d’apporter, par exemple, pour le dossier de la CPI, d’apporter des preuves tangibles qui vont, réellement, renforcer les stratégies envisagées, d’ores et déjà, par les dirigeants pour obtenir des sanctions ciblées contre le pouvoir de Kigali qui, sous divers prétextes, avance dans une dynamique de pillage continu des richesses et d’occupation du territoire de la RD. Congo. Pour ce qui est du lien qui reçoit les plaintes, il a communiqué ceci : https.int://otplink.icc-cpi /
Me Samuel Mbemba Kabuya a invité l’ensemble des Congolais à diffuser largement le communiqué de la CPI afin qu’il atteigne toutes les couches de la population. Il a également insisté sur l’importance de la collaboration des victimes, des témoins et des organisations non gouvernementales (ONG) dans cette démarche d’importance significative.
« S’agissant du communiqué publié hier par le Procureur de la CPI, je voudrais simplement vous demander de relayer ce communiqué qui n’appelle aucun commentaire de la part du Gouvernement. Relayer ce communiqué pour que les victimes et témoins de partout où ils se trouvent, les Organisations nationales et internationales ayant les informations à fournir à la Cour puisse lui transmettre. Ce communiqué ne doit pas rester inconnu. Relayer le au maximum pour que les informations attendues par le Bureau du procureur de la CPI lui parviennent », a-t-il indiqué, dans son intervention.
Concernant le procès intenté par la RDC contre le Rwanda devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), qui s’ouvrira ce mercredi 12 février à Arusha, en Tanzanie, Me Samuel Mbemba Kabuya a appelé, de tout cœur, les médias à s’impliquer pleinement dans sa couverture afin d’amplifier la voix de la RDC sur la scène internationale. Ce n’est pas tout. Sans tergiverser, il a souligné que ces différentes actions judiciaires engagées contre le Rwanda résultent de la vision stratégique du Président Félix Tshisekedi. Ce dernier a mis en place un front judiciaire international sous la supervision de la Première Ministre Judith Suminwa.
La Pros.