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RDC : les quatre grands chantiers économiques à suivre en 2025 - Laprosperite
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RDC : les quatre grands chantiers économiques à suivre en 2025

Par La Prospérité
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Croissance solide, inflation en baisse, soutien du FMI… Sur le front économique, l’horizon s’éclaircit pour le géant d’Afrique centrale. Il lui reste cependant à trouver les moyens de transformer cette embellie en croissance au long cours.

La RDC est-elle à un tournant de son histoire ? Pourrait-elle enfin transformer son potentiel en réelles performances ? Si le pays reste l’un des cinq plus pauvres au monde, avec près des trois quarts de ses 103 millions d’habitants vivant au-dessous du seuil de pauvreté international (voir « Repères » ci-dessous), les indicateurs économiques ont rarement été aussi positifs.

La croissance du PIB réel s’est élevée à 8,4 % en 2023, portée par un secteur minier particulièrement dynamique. Elle a ensuite ralenti à environ 5 % en 2024, mais devrait se stabiliser autour de ce taux confortable pendant les trois prochaines années. Des perspectives qui permettent aux autorités d’accélérer sur leurs chantiers prioritaires.

La lune de miel avec le FMI se poursuit

Au début de juillet, pour la première fois de son histoire, la RDC a réussi à aller au bout de son programme de prêt avec le Fonds monétaire international (FMI). Le conseil d’administration du Fonds a en effet validé la sixième et dernière revue du plan d’aide de 1,5 milliard de dollars (environ 1,4 milliard d’euros), lancé trois ans plus tôt. Si le FMI souligne un « environnement macroéconomique difficile », en partie lié à la crise sécuritaire et humanitaire dans l’est du pays, il relève cependant que « les autorités ont maintenu une politique macroéconomique prudente », tout en réussissant à « améliorer la mobilisation des recettes domestiques qui demeurent sensibles aux fluctuations des cours internationaux des matières premières ».

Dès le mois de novembre, l’exécutif congolais et le FMI ont trouvé un nouvel accord pour les trois prochaines années. Bien plus ambitieux que le précédent, il porte sur un montant total de plus de 2,8 milliards de dollars. Un peu plus d’un tiers sera fléché vers la lutte contre le changement climatique. Un montant inédit. Les équipes de Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le ministre du Budget, se sont félicitées d’avoir marqué un « coup extraordinaire ».

Mais le Fonds ne donne pas non plus un blanc-seing à l’administration de Félix Tshisekedi. Il « exhorte » les autorités à « redoubler d’efforts dans la mise en œuvre des réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence (y compris dans le secteur extractif), lutter contre la corruption et à améliorer l’environnement des affaires ». C’est à cette seule condition que le pays pourra « soutenir le développement du secteur privé et promouvoir une croissance diversifiée, durable et inclusive ».

Inflation, dépréciation du franc, pauvreté… Comment briser le cercle vicieux ?

Le coût du programme d’actions du gouvernement 2024-2028, lancé en juin par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, est estimé à 92,9 milliards de dollars pour une période de cinq ans. Et, selon les autorités, la lutte contre la vie chère est en haut de la pile des priorités. Le pouvoir d’achat des Congolais s’est largement contracté ces dernières années. L’inflation a atteint jusqu’à 23,8 % et est restée élevée en 2024, où elle s’est établie en moyenne à 17,2 %.

À moyen terme, selon le FMI, elle devrait progressivement revenir à l’objectif de 7 % fixé par la Banque centrale du Congo. De la même manière, en deux ans, le franc congolais a perdu 30% de sa valeur par rapport au dollar, ce qui a contribué à alimenter l’inflation.

Le 2 octobre, un arrêté a été signé par Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale, qui révise à la baisse les prix des produits pétroliers d’environ 13 %. Le ministère a également annoncé une baisse des prix de huit biens de grande consommation. Suffisant pour améliorer durablement le pouvoir d’achat des ménages ? Rien n’est moins sûr, alors que la capacité du gouvernement à contrôler la volatilité des prix du pétrole et des biens alimentaires reste limitée.

La RDC, de pays à problèmes à « pays solution »

Épidémies d’Ebola et de Mpox, corruption, conflits et déplacements de population dans l’Est, pauvreté… La RDC ne bénéficie pas d’une bonne image. Les autorités sont déterminées à changer ce narratif. Leur mantra ? « La RDC, pays solution », notamment face au changement climatique. Les règles relatives aux marchés carbones ont été adoptées lors de la COP29 organisée en Azerbaïdjan et la RDC compte en profiter. Elle défend le potentiel de sa forêt, le bassin du Congo étant devenu le premier puits de carbone au monde, avant l’Amazonie.

La RDC défend aussi ses minerais stratégiques, qui seraient autant de réponses à la transition énergétique. De fait, le sous-sol congolais possède 62 % des réserves mondiales de cobalt et regorge de coltan, de germanium, de lithium et de cuivre. « La RDC est singulièrement bien placée pour jouer un rôle central dans la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone », confirme le FMI.

Mais, selon l’institution, pour concrétiser cette vision, le gouvernement doit « accélérer ses efforts visant à protéger plus efficacement les forêts, renforcer la résilience aux catastrophes naturelles induites par le climat et à intégrer les considérations climatiques dans la gestion des investissements publics ».

Et demain, du pétrole ?

Kinshasa rêve de devenir un grand producteur de pétrole. D’après les estimations du ministère des Hydrocarbures, le sol congolais abriterait 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz potentiels, soit 17 % des réserves du continent. Rien de moins. Des estimations peu crédibles pour la plupart des experts. D’ailleurs, l’appel d’offres lancé en juillet 2022 par l’exécutif pour l’exploitation de 27 blocs pétroliers a finalement été annulé le 11 octobre, les candidatures étant insuffisantes. En outre, la moitié des blocs chevauchent des aires naturelles protégées et de nombreuses irrégularités dans l’élaboration des appels d’offres ont été constatées.

Les autorités n’abandonnent pas pour autant. Fin novembre, Aimé Molendo Sakombi, le Ministre des Hydrocarbures, a assuré qu’un nouveau processus allait être lancé au cours du premier semestre 2025. Le gouvernement va opter pour des « appels d’offres restreints pour certains blocs stratégiques ». Une persévérance qui suscite une forte contestation de la part des organisations locales et internationales pour la sauvegarde de l’environnement.

(Tiré de Jeune Afrique)

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