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RDC : l’IRDH dénonce la violence pré-électorale

Par La Prospérité
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L’Etat a l’obligation d’assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques.

Lubumbashi, 27 février 2023. L’IRDH invite S.E. Daniel ASELO OKITOLE, Vice-premier Ministre, en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières à assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques en compétition pour les élections de décembre 2023.

En vertu de l’article 12 de la Constitution, tous les Congolais sont égaux et ont droit à une égale protection. En l’espèce, le Ministre devrait attirer son attention sur la série d’actes violents ou d’incitation à la violence pré-électorale portant à croire à une politique délibérée ciblant des cadres du parti politique « Ensemble pour la République ». 

En effet, par sa communication politique du 25 février, le parti politique Ensemble pour la République dénonce le meurtre de l’un de ses membres, des coups et blessures ainsi que l’atteinte à l’intégrité physique contre M. Salomon IDI KALONDA DELLA, perpétrés le 17 février, à Kindu. Loin d’être isolé, cet acte criminel semble s’inscrire dans la longue campagne de deshumanisation et d’incitation à la vindicte populaire, tendant à présenter le Président de ce parti, l’ancien Gouverneur du Katanga, M. Moïse KATUMBI CHAPWE et ses partisans comme des « congolais de la catégorie à loyauté partagée ». 

L’IRDH estime que le parti au pouvoir, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ayant été victime de telles barbaries et discrimination, par le passé, a l’obligation morale d’user de son influence sur l’autorité politique, afin d’y mettre un terme, et, de recréer la sérénité nécessaire à l’organisation des élections libres, apaisées et inclusives. L’histoire lui oppose l’article 8 de la Constitution, pour lequel il avait longuement milité, alors « fille ainée de l’opposition ». Celui-ci stipule que : 

«L’opposition politique est reconnue en RDC. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés […] ». 

En somme, aucun individu ni groupe d’individus ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté reconnu exclusivement au peuple de se choisir librement son dirigeant, parmi tant de candidats ayant rempli les conditions légales. Le Ministre de l’Intérieur a le devoir de réprimer tout individu incitant à la violence politique. 

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