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RDC : Rita Bola pour la construction d’une banque pour les congolais de l’Etranger

Par La Prospérité
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Le Collectif des Associations  et Entreprises pour l’Accompagnement des congolais de l’Etranger, C.A.C.E. en sigle,  et la Plateforme   de  Coordination de la Diaspora du Congo-Kinshasa, CDKIN, ont organisé, mercredi 24  mai,  dans  la  grande  salle  du Ministère  des  Affaires  Etrangères, une  journée de réflexion  autour de la relation entre la Diaspora congolaise et la Direction des  Congolais de l’Etranger du ‘’dit’’  Ministère que  dirige,  d’une tête  bien posée  sur les épaules, Monsieur Kina Nowana.

A  en croire son  Coordonnateur, le compatriote  Tembolo Kalombo,  les  Congolais de l’Etranger,  dont il  est  un, ont  besoin d’un accompagnement du Gouvernement  en  vue de les aider à  faire bénéficier à la République Démocratique  du Congo  de  leur expertise  acquise à  l’Etranger et, partant, d’améliorer les  conditions  de vie des  congolais vivant en République Démocratique  du Congo, surtout leurs  besoins  sociaux  de base.

Madame Rita  Bola, actuelle  Gouverneure  de  la province  de  Maï-Ndombe a  été parmi les  convives en sa qualité d’ex-Congolaise de Liège  en Belgique.

Dans son intervention,  Madame la Gouverneure a  plaidé  pour à la fois  la construction d’une  banque ici  au  pays  pour les  congolais vivant à l’Etranger ainsi  que la  mise à  disposition pour leur  compte, par le pouvoir  central congolais,  des lopins de terres  qui les aideront à  s’investir dans  l’agriculture, comme  cela  se  fait  dans  plusieurs  pays de  l’Afrique  vis-à-vis  de  leurs  diasporas respectives.

Avec à peu  près 16 millions de congolais  vivant  à l’Etranger, originaires de  toutes  26 provinces  confondues, si  le  gouvernement central  accepte l’option de mettre  à la disposition de ces derniers  des lopins de terre, la République Démocratique du Congo sera dans peu de temps très avancée.

Les Congolais de  l’Etranger  ont  désormais pris  l’option de convertir la  diaspora  socio- humanitaire,   qui leur  valait d’envoyer à  tout  bout de champs des  colis et de l’argent à  leurs parents restés  au  pays,  en diaspora  économique. A travers le bon usage de cette nouvelle option,  ils ont  résolu de  créer plutôt  des  entreprises  qui  aideront  les congolaise à arrêter de continuer  de  sombrer dans  le chômage et  de garder en permanence  leurs mains tendues en direction de  l’Europe, mains tendues  qu’ils convertiront en mains  d’œuvre.

Pour  appuyer leur  intention et pour le dire  en termes  d’illustrations,  qu’il  suffise  à  ces congolais de  la Diaspora de construire  par exemple une  Société de Pêche sur  la rivière  Kasaï, SOPEKA en sigle, pour que  les congolais  de  cette partie   de la  République arrêtent d’envoyer des  ‘’textos’’ en Europe du genre :   ‘’Sombela  biso, Pesa biso, Kabela biso’’.  C’est comme  qui dirait Confucius, ce  grand  philosophe chinois : ‘’Si  tu m’offres un poisson, je mangerai un jour ; mais si tu m’apprends comment pêcher, je n’aurai plus  jamais faim’’. Cela sera  aussi valable pour la  culture  du riz de  Katakokombe qu’il suffise d’industrialiser  pour que cela évite des ‘’catacombes’’ aux  gens  de cette contrée  du  Sankuru.            

Foi  sur  les propos de Madame Micheline  Ali,  Coordonnateur Adjoint de la CDKIN,  tout doit commencer à  la base, en vue  de  la promotion d’un entrepreneuriat local.  Voilà ce  qui  justifie la raison pour la Coordination de la Diaspora de  Congo-Kinshasa d’avoir associé à leur  Forum Economique  les  chefs  des rues et des villages de  toute la  République. Selon Monsieur Tembolo, Kinshasa compte à lui seul 125 mille rues au total et dont les Chefs sont rassemblés  au sein de l’ACRVPK,  Association des Chefs des Rues de  la  ville Province de Kinshasa. La majorité parmi eux  ont  eu l’honneur de rehausser de  leurs présences  respectives cette grande  journée  de réflexion.

Sur le  plan des  provinces, ces ‘’mikilistes’’ ont trouvé, pour un meilleur développement à la base,  l’option favorable de  collaborer directement avec les Chefs de villages. Ce qui rencontre la  recommandation laissée  par l’écrivain congolais Zamenga Batukezanga  faisant mention du développement du Congo comme devant commencer en premier  lieu dans ses  villages les plus  reculés.

Madame la Gouverneure, Rita  Bola, n’a pas  manqué de  mots en réserve pour parler des potentialités  que  regorge sa  province de Maï-Ndombe, riche en forêt, en  eaux et en  minerais jusqu’ici non encore  exploité. Rita  Bola  se dit déterminée,  en sa  qualité de  congolaise  de l’Etranger  fraîchement arrivée  au pouvoir,  de peser  de  tout  son poids  de  Gouverneure, non sans  l’aide   du Pouvoir central,  pour doter sa province d’infrastructures dignes, tant sur le plan routier, lacustre,  aéroportuaire,  industriel et universitaire. Son chef-lieu Inongo, sa comparaison n’étant pas raison,  elle compte  l’élever au même  diapason que ceux  laissés par les  belges, plusieurs  années avant le démembrement actuel : Lubumbashi, Bukavu, Kisangani, Matadi et autres.        Saint-Germain Ebengo & Grâce Daro

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