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Regard sur le gouvernement de Transition de 2003 et le contexte politique actuel de la RDC

Par La Prospérité
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Les principaux objectifs du gouvernement de transition de 2003 étaient, entre autres, la restauration de la paix dans l’Est du pays et l’organisation des élections législatives initialement prévues le 30 juin 2005 au plus tard, mais reportées une première fois le 30 juin 2006 et auront finalement lieu le 30 juillet 2006. A l’époque, Joseph Kabila Président de la République (PPRD), était secondé par quatre-vice-Présidents dont Abdoulaye Yerodia Ndombasi (PPRD), Azarias Ruberwa (RCD), Jean-Pierre Bemba (MLC), Arthur Z’ahidi Ngoma (Forces du futur).

Etienne Tshisekedi de l’UDPS, le principal opposant historique, estimant comme déjà acquis le poste de Vice-Président de l’opposition, boycotta les élections partielles organisées par l’opposition politique non-armée, dans une salle prêtée par la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (Monuc) ; et ne participa donc pas au gouvernement de transition.

Le 18 février 2006, la promulgation de la Constitution de la troisième République votée par référendum le 18 décembre 2005, mettra fin au gouvernement de transition.

Malgré les accords signés pour le maintien de la paix en République Démocratique du Congo en 2003, le cycle des massacres continuera son bonhomme de chemin. Pas plus tard qu’il y a quelques jours, les congolais viennent de rendre hommages à plus de 12 millions des victimes innocentes des atrocités liées aux conflits armés et à l’agression rwandaise, à cause des gains économiques des ennemis du Congo.

« Nous serons en communion autour de cet événement. Dans tout le pays, il y aura des cultes, des messes qui seront organisés, le drapeau sera en berne, nous voulons toute cette symbolique parce que nous voulons plus jamais que ce type d’évènement ne se reproduise RDC. Il y a l’instruction de VPM, Ministre de l’intérieur qui a instruit tous les gouverneurs à organiser des messes pour célébrer la journée du 2 août », a déclaré un témoin de la commémoration du Génocost, à Kisangani.

Dénonçant le silence assourdissant de la communauté internationale, les autorités congolaises ont signalé que depuis de décennies, les pays voisins dont le Rwanda principalement est à l’origine de conflits armés sur le territoire congolais, au cours desquels les populations civiles, hommes, femmes et enfants, sont systématiquement agressés en violation des droits de l’homme, du droit humanitaire et du droit international. Et ce, à travers des massacres et viols à grande échelle, des exécutions sommaires et assassinats ciblés.

C’est au regard de l’ampleur de ces crimes, qu’une journée nationale de commémoration du Génocost a été instituée par la loi n°22/065 du 26 décembre 2022, en hommage aux victimes et aux personnes qui leur ont rendu secours et assistance.

Michel Okaso

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