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Une fin…

Par La Prospérité
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Adieu
A  l’obscurité qui régnait dans ces silences
Qui racontaient les raisons de tes absences.
À l’ombre des milliards d’excuses cruelles
Qui écrivaient une chanson éternelle.
Adieu
Aux aiguilles paralysées du temps
Qui s’est arrêté sous le saignement
D’une rose blessée aux pétales éparpillés
Dans le jardin de mon cœur pillé.
Adieu
A  toutes ces guerres menées sans victoire
Dans une monstrueuse et douteuse trajectoire
Qui se moquait du bateau d’efforts hautains
Que construisaient mes tendres mains
Adieu
C’est comme un cris d’alerte à la liberté
Au secours d’une flamme emprisonnée,
C’est une lassitude éprouvée pleinement
Au défilé du verbe supporter, infiniment.
Adieu
A  l’écho des conjugaisons meurtrières,
Ces fausses promesses de ton cœur de pierre
Qui m’endormait sur le lit des « sans-espoirs »,
Qui nuisait à ma vision d’une belle histoire.
Adieu
A tes impostures dans les vêtements
D’un ange de lumière mais intérieurement
Un dragon aux griffes qui écorchait mon âme
Sous le refrain pathétique des mélodrames.
Adieu
Au tourbillon d’illusions qui embobinait
Mon monde innocent qui ne comprenait
Pas que tu n’étais qu’un personnage
Dans ta personne aux mille visages
Adieu
A  tes « je t’aime » piratés sans aucune
Originalité, une impression sur la dune
De tes manigances pour me tromper
Qui m’empêchait de te démasquer.
Le livre qu’on écrivait est jeté au feu
Et ses cendres parlent de nous deux
Séparés comme le désert et la mer
Quand ta trahison a envahi mon univers.
Adieu
Aux édens qui chevauchaient devant
Nous, quand tout était alléchant
Comme si l’avenir allait être nous
Dans une passion folle, un lien fou.
Adieu
Aux tambours excités de mon cœur serein
Qui battaient au gré de tous les matins
Où ta présence croisait ma route
Ne laissant aucune trace de doute.
Adieu
A ces pages qui gardaient les secrets
De nos jours de joie ou de regrets.
A  toutes ces parenthèses inachevées
Dans cette voiture aux pneus crevés.
Adieu
C’est une lettre d’une femme trahie
Dans un flot des remords, meurtrie.
Un désir vif de vivre ailleurs très loin
A  la recherche d’un horizon serein.
Adieu
Ressemble à une ambulance d’état d’urgence
Qui se précipite lorsque hurle une souffrance
Dans la grotte aux douleurs musclées
Ressemblant aux poignards d’épées.
Adieu
C’est une tristesse qu’on ne veut vivre
Même si l’amour parvient à rendre ivre.
C’est un point, une fin, un nouveau départ
Pour se reconstruire et changer son regard.
Adieu…

Florence Meta

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