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11ème Lettre Sociale Congolaise : Invitation-GPFN International Conference USA 2022Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo

Par La Prospérité
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Hommage aux lectrices et lecteurs de la Lettre Sociale Congolaise

« C’est une règle générale : l’homme  qui réussit  le  mieux dans la vie  est celui qui détient la meilleure information ».  Benjamin Disraeli.                                            

Chères lectrices, chers lecteurs,

  1.  « The Global Peace Foundation Network » organise la 4ème  conférence internationale de paix mondiale 2022  du 20 au 23 octobre 2022 dans l’Etat de Boston aux Etats Unis d’Amérique et du 26 au 30 octobre 2022 à Saint Louis au Sénégal.
  2. Je suis  invité  par  Global Peace Foundation Network à prendre part en live à cette conférence dont le thème est « Reconciliation, Peace Building, Human Rights and Security in the moderne society » qui se lit littéralement en français : Réconciliation, consolidation de la paix, droits humains et sécurité dans la société moderne.
  3. La paix reste et demeure une  œuvre fondamentale dont la consolidation promeut  la réussite  de la Réconciliation, le respect des  droits humains et le succès de la sécurité de la société moderne. Dès lors la consolidation de la paix exige à ce que  chaque citoyen de la terre  se réalise à la manière de Jhon Dewey. Car, pour Dewey,  l’individu se réalise  en  utilisant ses talents propres pour contribuer au bien-être de la communauté.
  4. Inspiré par les pensées de Jhon Fitzgenald Kennedy, Etienne Tshisekedi, Joseph Ki-zerbo et Mabika Kalanda, je me suis engagé inconditionnellement dans la lutte contre l’ignorance et ce, après avoir mesuré les méfaits de l’ignorance dont l’une de ses sources est la famine intellectuelle qui maintient les citoyennes et citoyens dans l’état animal,
  5. Le cadre matériel de mon engagement de lutte contre l’ignorance est constitué des séminaires  animés dans les entreprises  tant publiques que privées et les établissements de toute nature, des conférences débats animées dans les établissements d’enseignement supérieur et universitaire, dans  les  entreprises et dans les associations sans but lucratif, des  passages à la radio  et à la télévision, des chroniques sociopolitiques publiées dans  certains quotidiens paraissant à Kinshasa afin de lutter contre l’ignorance, le pire des maux en République démocratique du Congo.  L’ignorance inhibe les fins humaines : justice, liberté et honneur. 
  6. Le sens de l’histoire m’a poussé à puiser dans les discours du 35ème président des Etats Unis d’Amérique  et  message du premier congolais élu à conférence nationale souveraine qui ont forgé davantage mon engagement dans la lutte contre l’ignorance.
  7. Dans son discours d’investiture prononcé le 20 janvier 1961, Kannedy dit cecei : «  And so, my fellow americans : ask not what your country can do for you – ask what you can do for your country » qui se lit littéralement : ainsi, mes chers compatriotes américains : ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais bien ce que vous pouvez faire  pour votre pays.
  8. Engagé et engageant dans la lutte pour la liberté, socle de tout développement humain, Etienne Tshisekedi dans son message de nouvel de 1994  engage les congolais alors zaïrois à être  les serviteurs de leurs concitoyens. Dans ce message, Tshisekedi  dit : « il est une chose qu’il convient de ne pas perdre de vue en cette aube de l’année 1994 : tout au long de l’histoire de l’humanité, la liberté n’a jamais été octroyée, elle a toujours été conquise de haute lutte. Souvent il faut accepter d’en payer le prix. Que chacun, dans son secteur et sa manière, contribuer à libérer les captifs, à ouvrir les yeux des aveugles et à relever ceux qui sont  courbés et meurtris (Is 42 :7) ».
  9. Dans un pays comme la République démocratique du Congo où l’écrit est laissé pour compte. Pourtant l’écrit a pour rôle  non seulement d’informer  mais  aussi et surtout de préparer  les citoyens  à analyser et  à forger leur opinion. Dès lors,  j’ai imaginé et conçu à la lumière de l’anthropologie de l’écriture  un type d’écrit intitulé « lettre sociale congolaise » comme écrit d’illumination et de libération de mes concitoyens.  La « lettre sociale congolaise » tire sa source dans l’infra ordinaire et a pour finalité de rendre explicites les faits évidents, vrais, vécus  et  créés par les acteurs de la société congolaise. La lettre sociale congolaise vient ainsi enrichir le cadre matériel de mon engagement de lutte contre l’ignorance. De ce fait, elle relève défi des limites qui m’ont été imposées par le temps et l’espace dans la diffusion des connaissances.
  10.  C’est à travers cette lettre sociale que Global Peace Foundation Network m’a rencontré sur le chemin de  lutte contre l’ignorance  qui menace la consolidation de la paix,  la jouissance des droits humains et  la sécurité de la société  moderne.
  11. Par cette lettre sociale congolaise, je rappelle l’image idéale de la République démocratique du Congo, le destin commun de notre société. J’assigne les ambitions les plus élevées à  mes concitoyens. Je transmets le meilleur, je véhicule l’idée de la supériorité de notre société  sur les autres et construis la culture de l’effort.  Car, une société où les femmes et les hommes ne se conçoivent et ne se perçoivent pas comme supérieurs est une société condamnée à la médiocrité.
  12.  Dorénavant, la lettre sociale congolaise combat la famine intellectuelle (l’une des causes de l’ignorance) que Joseph Ki-zerbo définit comme l’  esprit qui manque des connaissances acquises par la lecture des livres (des écrits).  Je pense qu’il s’agit d’un esprit pauvre.
  13.  Dans sa préface du livre Les secrets de la lecture des livres de l’auteur congolais, Claude MPUNGA YENDE ETENDA, Ki-zerbo (2002 :9) soutient que « de même qu’il faut manger pour vivre corporellement, il faut aussi lire pour vivre intellectuellement. Il faut donc lire et écrire ».  Pour Ki-zerbo et même pour moi-même, « un homme qui ne lit pas est un éternel poseur des problèmes  qui n’en cherche pas les solutions ».
  14. J’avoue que la « lettre sociale congolaise » a été et est lue au Congo Kinshasa et à l’extérieur  de la RDC.  A cet effet, je me dois de rendre mes  vibrants  hommages à toutes les lectrices et  à tous les  lecteurs de la lettre sociale congolaise  en général et en particuliers à celles et ceux  qui m’ont adressé, qui un mot,  qui une phrase ou plus, pour  m’encourager et féliciter. Leurs encouragements et félicitations  m’ont engagé et m’engagent davantage à continuer la production de la lettre sociale congolaise.
  15. Au Congo – Kinshasa , ces hommage s’adressent  à Olivier  Nyolo  à Bukavu, à  Joseph Kalamba à Kanaga et à un lecteur qui est infirmier de Luiza, j’espere qu’il m’enverra son nom,  à Marcel Ngoyi, Jean Marie Nkambwa, Daniel Nzila, Michel Osusa,  Annie Kambuy,  Eddy kambale, Divine Totolo Kisolokele, Paul Mwamba, Albert  Rodin Mukunda Mukonilua et Théo Civuadi à Kinshasa, à Henry Kayambala  à Mbujimayi pour m’avoir  félicité de vive voix. Ces hommages vont aussi avec la même emphase aux différents media qui me lisent et qui partagent aussi  la lettre sociale congolaise.
  16. Lorsqu’il faut considérer la population de la République démocratique du Congo estimée à 92.337.986 habitants, le nombre des lecteurs de la lettre sociale congolaise paraît insignifiant. Qu’à cela ne tienne, ce nombre constitue  une exception à la règle générale selon laquelle « les congolais ne lisent pas ». J’y reviendrai.
  17.  A l’extérieur du pays, ces hommages s’adressent à Global Peace Foundation Network pour m’avoir invité à prendre part à sa 4ème conférence  internationale de paix mondiale 2022.  L’invitation de Global Peace Foundation Network témoigne  l’importance que revêt  la lettre sociale congolaise dans la lutte contre l’ignorance qui constitue une menace  à la paix.
  18.  Certes, cette conférence est annoncée au moment où mes concitoyens  de Nord-Kivu, Uturi  et Kwamouth dans le Maï-Ndombe manquent de paix, les uns à cause  de l’agression de la RDC par le Rwanda et les autres à cause  de nervosité et émotions négatives qui ont engendré le conflit intercommunautaire Teke -Yaka. 
  19. Dans pareilles circonstances, l’ignorance est le facteur le plus exploité  dans ce genre d’entreprises où l’on recrute des personnes  dépourvues de connaissance.  Car, l’ignorance les  rend manipulables à souhait, elles ne savent ni analyser ni réfléchir. C’est pourquoi, les enfants qui devraient être à l’école se retrouvent  très  souvent dans ces entreprises criminelles. Conséquence, la RDC a connu des généraux des forces armées ou de la police nationale qui ne savaient ni lire ni écrire.  Les sociétés humaines constituées des personnes ignorantes  sont vouées à la disparition.
  20. C’est ainsi que Mabika Kalanda (1965 : 12) prévient  qu’ « une société organisée sur la base de la connaissance de la vérité a plus de chance de survivre et de mieux échapper à la disparition qu’une société dite « naturelle » ».
  21.   En recevant et en lisant l’INVITATION – GPFN INTERNATIONAL CONFERENCE USA 2022, j’ai  été éprouvé  de joie et  de tristesse.
  22. Éprouvé de joie parce que  par son invitation, Global Peace Foundation Neywork , qui se trouve à Boston aux Etats Unis  d’Amérique,  reconnait et certifie les capacités de Jean Joseph Ngandu Nkongolo  de  produire et distribuer la  connaissance pour maintenir la paix, respecter et faire respecter les droits humains d’une part et d’autre part l’engagement de ce dernier à lutter contre  l’ignorance qui menace la paix. C’est  donc une innovation que la RDC soit  représentée à la 4ème Conférence Internationale de Paix  Mondiale  2022 par un acteur social qui est sorti des sentiers battus et donc la  marque déposée est la lutte contre l’ignorance.  Plaise au Ciel qu’il ait les moyens pour se rendre au lieu de la Conférence.
  23.  Éprouvé  de tristesse par ce qu’il n’est pas normal,  qu’au 21è  siècle, que ça soient toujours les Etats et les Organisations étrangers  qui  dénichent en premier leu les valeurs intrinsèques et les compétences des citoyennes et citoyens utiles et utilisables  d’un Etat Nation. Pourtant, les analyses de la lettre sociale congolaise  sont  utiles  et utilisables par tout dirigeant socio – politique déterminé à changer les conditions de vie son peuple par le bien commun qui est le but de la politique  comme l’affirme Julien Freud (1992 : 107).
  24.  Que ça soit tenu pour dit : la lutte contre l’ignorance  est donc la tâche que je me donne avec le sentiment du devoir. Car, la force et l’argent cèdent de plus en plus place à la connaissance selon Alvin Toffler (1991 : 546).  Toffler affirme que la qualité supérieure dans n’importe quel domaine d’activité de la vie s’obtient par le maniement de la connaissance. La lettre sociale  congolaise  cherche, analyse et diffuse  cette connaissance pour lutter contre l’ignorance.

J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro +243 994 994 872 et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com  pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 15 septembre 2022

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Spécialiste  et Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio Professionnel et  Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

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