Le Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures à la présidentielle de 2023 ferme ses portes dans quatre jours, sauf imprévu, soit le dimanche 8 octobre prochain. Les retardataires se bousculent au portillon. C’est la course contre la montre qui est déclenchée. Entretemps, la ville de Kinshasa qui se veut friande d’intox et de désinformation, tance toutes les rumeurs pour en distiller positivement ou négativement dans l’opinion. Tout a été dit sur les candidats à la magistrature suprême. Les maisons de sondage qui pullulent la capitale par des enquêtes fantaisistes qui ne reflètent aucune réalité de terrain, affûtent leurs armes pour se faire des sous auprès de candidats intéressés. La candidature de Moïse Katumbi devrait rejoindre celles de Denis Mukwege, Franck Diongo, Constant Mutamba, Adolphe Muzito et tant d’autres. Mais hélas ! Le chairman de Ensemble pour la République en lice pour la présidentielle de décembre 2023, doit se conformer aux exigences de la CENI. La centrale électorale exige les originaux des pièces à l’instar de tous les candidats pour la prochaine élection présidentielle. Le parti de Moïse Katumbi rassure, pour ce faire, avant de reconnaitre que l’ancien gouverneur du Katanga avait déposé une copie des pièces du dossier. Mais, la CENI a exigé les originaux. Ensemble pour la République a immédiatement dépêché quelques-uns de ses cadres à Lubumbashi. Objectif : ramener les pièces originales exigées par la CENI. Les partisans de Katumbi indiquent qu’aujourd’hui mercredi 5 octobre, les dossiers de leur leader seront au complet afin de se conformer aux dispositions de la CENI. La candidature de Katumbi pourra finalement être déposée en bonne et due forme. Cette candidature de l’homme de Kashobwe marque l’opinion après la proposition de loi Tshiani qui restreint la magistrature suprême aux Congolais de père et de mère. Un débat qui a emballé le microcosme politique au point de diviser les chefs des confessions religieuses. Curieusement, Moïse Katumbi a eu le temps de se rendre sans entraves dans la province de l’Equateur et dans celle du Kongo Central. L’homme au borsalino blanc a regagné le chef-lieu du Haut-Katanga en passant par Kinshasa. Dans la capitale, il a visité quelques-unes de familles des cadres de son parti. La preuve que cet ancien gouverneur est en train de vaquer librement à ses occupations politiques ignorant superbement ceux qui se sont démarqués de la ligne de son parti. Moïse Katumbi aura le mérite d’avoir travaillé avec Joseph Kabila avant de le quitter. Parti en exil, il va regagner Kinshasa sous les bonnes grâces de Tshisekedi qu’il finira par quitter une fois encore. Sous la houlette des originaires de l’ex-Katanga, une tentative de réconciliation avec Joseph Kabila n’aura duré que l’espace d’un mandat. La Pros.