La date du 17 mai a été revisitée depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir. Cette journée consacrée, autrefois, à la fête de la libération en référence à l’entrée à Kinshasa de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), coalition à la tête de laquelle se trouvait l’ancien Président Laurent-Désiré Kabila qui a mis fin au règne du défunt Maréchal. Joseph Kabila qui a succédé à son père, a pérennisé cette date pendant les 18 ans de son règne.
L’avènement de Félix Tshisekedi lui permettra de redéfinir la portée du 17 mai. Une journée de «La révolution et les FARDC, désormais dédiée aux Forces Armées de la République, en particulier à celles qui ont sacrifié leur vie pour libérer le Congo-Kinshasa de la dictature du Maréchal Mobutu.
A cet effet, à travers un communiqué officiel publié par le ministère de l’Emploi et Travail, le Gouvernement congolais informe la population que la journée du samedi 17 mai 2025 est férié. Les samedis sont considérés comme jours non ouvrables dans l’administration publique. Dès lors, pour éviter toute confusion et garantir le droit au congé légal, cette journée fériée est exceptionnellement avancée au vendredi 16 mai 2025. La RDC a adopté depuis un temps le mode de la semaine anglaise.
Le 17 mai reste une date hautement symbolique dans l’histoire nationale, marquant la reconnaissance de l’engagement et du sacrifice des Forces Armées dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité du pays, le gouvernement entend préserver cette reconnaissance, tout en respectant les dispositions légales en matière de gestion du temps de travail.
C’est une journée bien pensée pour s’interroger sur la capacité des FARDC face aux défis sécuritaires auxquels se trouve confrontée la République démocratique du Congo. Entourée de neuf voisins, ceux de l’Est paraissent comme les plus gloutons. Les richesses de la RDC sont à l’origine de son instabilité.
Les invasions récurrentes par ces voisins de l’Est, empêchent la RDC à se mettre au pas du développement. Depuis la chute de Mobutu, l’ouverture des FARDC et des services de sécurité des pays étrangers, l’armée congolaise s’est retrouvée noyautée et affaiblie. Les opérations de brassage et de mixage au terme de nombreuses négociations politiques, n’ont pas permis à la RDC de se doter d’une armée autonome.
La dernière agression du Rwanda à l’Est de la RDC devra aider la RDC à se doter d’une armée débarrassée d’infiltrés par ce mécanisme de brassage. Jamais le peuple congolais ne l’acceptera !
La Pros.