Lancées avec fracas le 10 juin dernier par le ministère de la culture, arts et patrimoine de la République Démocratique du Congo (RDC), les consultations culturelles nationales se déroulent dans un climat de paix et convivialité au cabinet de la Ministre Yolande Elebe à Kinshasa.
Des organisations et corporations artistiques ont été reçues et consultées avec succès par l’équipe ministérielle qui a noté et a pris en compte toutes les propositions venant de leur part en perspectives de la création d’une structure publique de gestion collective des droits d’auteur et droits voisins en RDC.
Des échanges constructifs sont engagés au cours de ces consultations menées par le ministère de la culture pour construire un modèle de gestion des droits d’auteurs plus juste, représentatif et durable.
Les représentants des disciplines artistiques (théâtre, cinéma, littérature, musique, danse, mode, arts visuels, journalisme…) sont émus de participer à la construction du projet. Chaque journée a été dédiée à une ou deux disciplines spécifiques, dans une logique de concertation ouverte et structurée.
Le 12 juin, troisième jour de travail, a été consacré aux acteurs du secteur musical, des arts vivants et des arts plastiques. Ils ont chacun déposé un cahier des suggestions par rapport à leurs attentes à l’organisme étatique qui sera mis en place par le gouvernement.
Toujours à l’écoute de ses administrés, le ministère de tutelle salue l’engouement et la mobilisation des professionnels des arts et de la culture pour cette démarche historique qui vise à garantir une gestion transparente, équitable et au service de tous les artistes et créateurs.
Il sied de noter que l’objectif de ces consultations culturelles est de jeter les bases d’un organisme national de gestion collective, apte à protéger les droits des créateurs, à assurer leur rémunération équitable et à renforcer la reconnaissance de leurs œuvres, conformément aux standards internationaux.
Pour de nombreux observateurs avertis, ces assises qui se clôturent ce vendredi 13 juin 2025, marquent un tournant pour les industries culturelles et créatives (ICC) en RDC. Elles traduisent la volonté du gouvernement de bâtir un cadre institutionnel solide, en impliquant directement les premiers concernés : les artistes, les professionnels, les structures du secteur.
Jordache Diala