La commémoration de la naissance de Sayyida Fatima, figure emblématique de dignité, de piété et de responsabilité morale et celle du prophète Issa (Jésus), messager de paix et d’amour du prochain, a coïncidé cette année avec la Journée internationale de la langue arabe, langue de culture et de civilisation. A cette occasion, une cérémonie solennelle a été organisée le mercredi 17 Décembre 2025 au complexe scolaire Cité du Savoir, dans la commune de Barumbu. La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale, Eve Bazaïba Masudi, y était représentée par son conseiller politique, diplomatique et partenariat, l’ingénieur Type Wombi Dilingi
Dans son mot de bienvenue, la responsable de la bibliothèque de l’établissement, Fatima Mena Veko, a remercié les invités pour leur présence, symbole de l’intérêt porté à l’éducation, à la culture et aux valeurs humaines que l’école s’emploie à promouvoir. Elle a souligné la portée spirituelle et symbolique de cette triple célébration, mettant en lumière des valeurs communes : la transmission du savoir, le respect mutuel, le dialogue interculturel et la coexistence pacifique.
« Ces trois événements traduisent une même vision : celle d’une humanité fondée sur les valeurs, le savoir et le vivre-ensemble. Des principes que nous avons le devoir de transmettre aux jeunes générations », a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, le représentant de la Ministre d’État a rendu un vibrant hommage à l’imam Haji Muhammad Zahid Hussein, fondateur du complexe scolaire Cité du Savoir et président de la Fondation islamique Al Qaim, saluant son engagement en faveur de l’éducation et des valeurs morales.
Il a rappelé la reconnaissance de la langue arabe comme langue officielle des Nations-unies en 1973, soulignant son importance dans le paysage linguistique mondial. Très attaché à la civilisation et à la langue arabe, a-t-il indiqué, le Chef de l’État a confié à la Ministre d’État la mission des bons offices visant à restaurer l’unité au sein de la communauté musulmane congolaise. Selon lui, cette triple célébration marque un nouveau départ, scellant la paix, l’amour et l’unité.
Face à l’une des crises humanitaires les plus graves de son histoire, la RDC se trouve à la croisée des chemins. Des millions de Congolais affectés par les conflits, les catastrophes naturelles et la pauvreté extrême attendent des réponses urgentes et durables. C’est dans ce contexte que l’action de la Ministre d’État s’articule autour du triptyque « Sourire, réconfort et espoir », véritable vision managériale et humanitaire.
La cérémonie s’est poursuivie par une visite guidée des installations de la Cité du Savoir, une école musulmane construite en 2024 en seulement deux mois grâce à l’appui des donateurs.
Le nouveau bâtiment, érigé avec des matériaux durables, est destiné prioritairement aux enfants issus de milieux défavorisés, aux orphelins et aux personnes vulnérables, afin de leur offrir une éducation gratuite et de qualité.
L’établissement dispose de salles de classe modernes (30 élèves maximum par classe), d’un laboratoire, d’une salle d’informatique et de programmation, d’une salle d’arts plastiques, d’une salle psychomotrice, d’une cantine, de sanitaires impeccables, ainsi que de bureaux administratifs.
Les salles sont équipées de tableaux interactifs, de caméras de surveillance et d’une connexion internet permanente. L’école est également dotée d’un groupe électrogène et d’un onduleur de grande capacité. Les enseignements y sont dispensés en français, anglais et arabe, du cycle maternel au secondaire, y compris les humanités générales. Le personnel bénéficie d’une formation continue entièrement prise en charge par les donateurs.
Malgré ces avancées, les responsables de la Cité du Savoir ont déploré les difficultés liées à la pression fiscale, auxquelles l’établissement reste confronté, bien qu’il soit à vocation sociale.
A travers cette triple célébration, la Cité du Savoir s’affirme comme un véritable creuset de valeurs, où l’éducation devient un levier de paix, de cohésion sociale et d’espoir pour les générations futures.
La Pros.