Je pense, mon enfant, au jour
Où tu grandiras avec deux pieds
En marche, mon bel amour.
Léger comme un papier,
Courant dans tous les sens.
Je serai gaie quand tu m’appelleras :
Maman. Une couleur à mon existence
S’ajoutera, le jour où tu parleras.
Je pense, mon enfant, à ton premier
« Bonjour » au petit matin
Où de ta bouche, tu sauras manier
Les mots pour me faire du bien.
Je pense à quand tu sauras
Compter tes doigts et les jours.
Dans ce futur où tu seras,
Je serai avec toi toujours.
Je pense, mon enfant, au fleurissement
Et à l’avancement de ton âge.
Je pense à ton développement,
Je te vois habillé de mon courage.
Je pense à ce jour où tu suivras
Mes pas pour être comme moi.
Brave et brillant, tu grandiras,
Car, tu suivras ma voie.
Je pense, mon enfant, à ton avenir,
Quand tu découvriras les secrets
De la vie, derrière sourire et souffrir.
Derrière plaisirs et regrets.
Je pense à tes douze, dix-huit,
Vingt ans, au-delà, tu seras grand.
Tu sauras que la vie est construite
Sur la peine et la joie, le noir et le blanc.
Je pense, mon enfant, je te verrai
Grandir, affronter le vent et la pluie.
Moi, ta mère, je te montrerai
Où trouver la lumière dans la nuit.
Je pense que tu aimeras la vie
Dans ses rides et dans sa force.
Je te tiendrai compagnie
Dans les jours doux comme féroces.
Je pense, mon enfant, aux larmes
Qui couleront parfois de tes yeux.
Je te donnerai mes armes
Pour que tu sois victorieux.
Je pense à mes bras qui seront
À jamais ouverts pour toi.
Toutes mes prières parleront
De toi, d’une lumière sur ta voie.
Je pense, mon enfant, demain
T’attend, je ne serai jamais
Loin, je te montrerai le chemin
Aux jours lumineux et parfaits.
Florence Meta
