Kinshasa bruisse encore du scandale qui secoue le monde médiatique : Carlos Mujany, journaliste (sociaux culturels), a été sauvagement agressé ce week-end entre 20h et 22h. Selon des sources bien introduites, ce passage à tabac en règle aurait été orchestré par un haut gradé de la police, furieux des rumeurs persistantes concernant une supposée relation « contre nature » entre son fils et le journaliste surnommé Le Respect de la Presse.
Ce n’est pas la première fois que Carlos Mujany échappe de justesse à un drame. En 2018 déjà, son appartement avait mystérieusement pris feu dans ce qui ressemblait fort à un incendie criminel. À l’époque, aucune plainte n’avait été déposée, mais une source anonyme avait soufflé à notre rédaction que l’ombre du même officier planait déjà sur cette affaire. Celui-ci, déterminé à « remettre son fils sur le droit chemin », aurait juré de faire payer le journaliste qu’il accuse d’avoir craché sur son héritage biologique.
Alors que l’état de santé de Mujany reste incertain, nos tentatives de joindre ses proches étant restées vaines, une question brûle toutes les lèvres : cette agression est-elle la conséquence d’une vendetta personnelle ou s’agit-il d’un message plus large envoyé à ceux qui, en coulisses, défient les tabous de la société congolaise ?
Reste que cette nouvelle affaire risque d’enflammer encore davantage les conversations dans la capitale. Car si Mujany a toujours nié être bisexuel, les rumeurs, elles, refusent de mourir. Et comme dit l’adage, il n’y a pas de fumée sans feu… mais dans ce cas précis, le feu semble bien plus dangereux que les murmures.
En attendant d’en savoir plus sur l’état du journaliste, une chose est sûre : dans cette histoire où se mêlent scandale, pouvoir et violence, le rideau est encore loin d’être tombé.
Lapros