(Par Olivier Mwenze)
Aujourd’hui, il suffit de parcourir TikTok, Instagram ou même Facebook pour se rendre compte d’une réalité troublante : une partie de notre société, en particulier certaines jeunes femmes, semblent croire que leur valeur se mesure à l’exposition de leur corps – particulièrement leurs fesses et leurs seins.
L’ère de la visibilité à tout prix
La logique des réseaux sociaux a changé les codes. Ce qui attire l’attention, ce n’est plus le contenu profond, la pensée ou l’intelligence, mais ce qui est visuellement frappant. Et dans cette course aux vues, aux likes et aux followers, beaucoup de jeunes femmes ont été piégées par une illusion : plus je m’expose, plus j’existe.
La peau est devenue un outil de marketing personnel. Les danses suggestives, les poses provocantes, les vêtements ultra-moulants, tout cela dans le seul but d’attirer les regards – même si ces regards sont vides de respect. Mais à quel prix ?
Une identité sacrifiée sur l’autel de la mode
Ce phénomène est plus qu’une simple tendance : c’est une crise identitaire silencieuse.
Quand une femme réduit sa valeur à son apparence, elle oublie qu’elle est bien plus que ce que les autres voient.
Elle est esprit, cœur, intelligence, destinée.
Et pourtant, beaucoup finissent par croire que leur corps est leur seul passeport pour la reconnaissance.
Est-ce la faute des femmes ? Pas uniquement.
Nous vivons dans une culture qui sexualise tout, qui pousse à la compétition d’image, et qui récompense l’exhibition plus que l’élévation.
Mais la vraie puissance d’une femme ne réside pas dans ce qu’elle montre, mais dans ce qu’elle construit, ce qu’elle incarne, ce qu’elle inspire.
La vraie beauté est invisible aux likes
Ce texte n’est pas un jugement, mais un cri d’alarme.
Il ne s’agit pas de pointer du doigt, mais de réveiller les consciences.
Chère sœur, tu n’as pas besoin de te déshabiller pour être vue.
Tu n’as pas besoin de t’exposer pour être importante.
Ta force est dans ta dignité. Ta lumière est dans ta sagesse. Ta beauté est dans ton intégrité.
Refuse d’être un trophée.
Sois plutôt un témoignage.
Un témoignage vivant de la puissance, de la grâce et de la profondeur de la femme véritable.
En conclusion
Nous avons besoin d’un retour aux vraies valeurs.
D’un féminisme qui élève sans tomber dans la provocation.
D’une jeunesse qui comprend que le respect de soi est le début du respect des autres.
Que les femmes se rappellent qu’elles ne sont pas des objets à admirer, mais des âmes à honorer.
Et que nous, les hommes, apprenions aussi à regarder autrement, à valoriser la profondeur plutôt que la superficialité.
Le corps de la femme n’est pas un trophée.
C’est un temple.
Olivier Mwenze
Ecrivain et Chercheur Independent.