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La fête de Kwanzaa et le miracle prophétique qui s’annonce en RDC

Par La Prospérité
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(Par Charlie Mingiedi, Activiste, Penseur et Notable de Madimba)

Un prélude spirituel et historique

Aujourd’hui, si je vous parle de la fête de Kwanzaa, c’est justement parce que je veux que le peuple congolais comprenne la géospiritualité, clé de notre délivrance face aux oppresseurs.

Je veux ici relever une particularité majeure de la fête de Kwanzaa, car elle constitue, à mes yeux, un prélude de ce que le peuple congolais s’apprête à vivre dans les jours à venir.

Kwanzaa se célèbre sur sept jours, du 26 décembre au 1er janvier. Ce chiffre n’est pas anodin. Il est profondément symbolique, spirituel et historique. Sept jours comme un cycle d’accomplissement, de passage et de révélation.

L’origine profonde de cette symbolique nous ramène au miracle de Salomon. Salomon signifie paix (Salem), et il incarne la figure de Shilo, le Prince de la Paix, ou encore Melchisédek, roi de Salem, roi de paix.

Ce miracle est celui que nous attendons aujourd’hui en RDC, selon la prophétie de la conseillère spirituelle de Donald Trump, Paula White-Cain, qui annonçait un miracle capable de ramener la paix en RDC endéans 52 jours. Il ne nous reste désormais plus que 3 jours.

Ce miracle, dont a parlé notre Seigneur Jésus-Christ dans Matthieu 12 : 38-42, a été faussement présenté par certains traducteurs comme un miracle refusé. En réalité, ce passage illustre la sagesse et le miracle qui se manifeste par Salomon et la Reine du Midi, symbolisant la lumière et la paix qui doivent revenir en RDC.

Ainsi, Salomon et la Reine du Midi, appelée aussi Reine de Saba, forment une trame prophétique et spirituelle. La Reine du Midi, qui est la Reine d’Éthiopie, est venue du Sud, d’Afrique profonde, pour recevoir la sagesse divine. Cette rencontre historique illustre la transmission de la sagesse, de la paix et de la lumière d’un roi béni par Dieu à ceux qui recherchent le discernement et la connaissance.

C’est précisément ce miracle de Salomon, cette lumière et cette sagesse transmises à la Reine de Saba, qui inspire la fête de Kwanzaa. L’inventeur de cette fête, Maulana Karenga, a voulu reproduire symboliquement ce qui se faisait dans le Temple de Salomon, avec le feu, la lumière et les principes spirituels, pour célébrer la transmission de la sagesse et de la culture africaine.

Il est impératif de rétablir la vérité historique sur l’Éthiopie antique, longtemps occultée puis falsifiée au XIXᵉ siècle. L’Éthiopie ne se limitait pas à l’actuelle Addis-Abeba, mais désignait l’ensemble des terres noires situées au sud de l’Égypte, un vaste espace s’étendant du lac Tanganyika jusqu’à l’océan Aethiopicus, couvrant la zone équatoriale et englobant tout le bassin fluvial du Kongo, devenu aujourd’hui la République Démocratique du Congo.

Les cartes et textes anciens mentionnent l’Océan Aethiopicus, ou Océan Éthiopien, littéralement « l’océan des Noirs ». Ce terme disparaîtra au XIXᵉ siècle, remplacé par l’Atlantique Sud, signe d’une reconfiguration idéologique du monde, destinée à effacer la mémoire africaine.

Comprendre cela, c’est comprendre pourquoi le miracle de Salomon et la venue de la Reine du Midi convergent vers l’Afrique centrale, et plus particulièrement le bassin du Congo, berceau spirituel et civilisationnel de l’humanité noire.

Le mot choisi pour célébrer la fête de Kwanzaa provient du kiswahili, une langue bantoue. Ce choix n’est pas fortuit : il puise ses racines dans les dialectes originels de la RDC : luba, luluwa, lunda, songye, bemba, où le verbe « anza » signifie commencer, précéder, faire le premier pas.

Chez les Afrodescendants, le kiswahili est souvent plus connu que d’autres langues africaines. Un fait révélateur l’illustre : lors de l’enregistrement de la chanson « We Are the World », Stevie Wonder insista pour intégrer une phrase en swahili, alors que les Éthiopiens d’Addis-Abeba ne parlent pas cette langue. Ce geste n’était pas une erreur, mais un acte de mémoire intuitive, une reconnexion inconsciente à la terre-mère.

Aujourd’hui, les tests ADN de nombreuses célébrités afro-américaines confirment une vérité essentielle : la majorité de leurs origines renvoient au bassin du Congo. La RDC apparaît ainsi comme la terre-mère, la mère des terres, le berceau matriciel de l’Afrique dispersée.

C’est dans cette perspective que j’affirme : la fête de Kwanzaa est appelée à devenir nôtre.

Certes, Kwanzaa a été institutionnalisée en 1966 aux États-Unis par l’activiste afro-américain Maulana Karenga, dans un contexte de lutte identitaire. Son objectif était clair : réconcilier les Afro-Américains avec l’Afrique et se démarquer des fêtes importées du monde euro-américain. Mais sa substance est africaine, bantoue et ancestrale.

En RDC, notamment à Kinshasa, des associations et plateformes culturelles, comme MBIKUDI (signifie prophète, médium ou télépathe dans la langue et la culture Kongo), organisent déjà des célébrations de Kwanzaa, créant des ponts culturels vivants entre la diaspora et le continent, autour des sept principes fondamentaux :

            •         Umoja (Unité)

            •         Kujichagulia (Autodétermination)

            •         Ujima (Responsabilité collective)

            •         Ujamaa (Économie communautaire)

            •         Nia (But)

            •         Kuumba (Créativité)

            •         Imani (Foi)

Kwanzaa s’inspire des fêtes africaines des prémices, célébrées après les récoltes dans toute la zone bantu. Les noms changent selon les peuples, mais l’esprit demeure le même : honorer la terre, renforcer les liens sociaux et transmettre la mémoire.

La Kinara, ce chandelier à sept branches, renvoie symboliquement à la Ménorah, autrefois allumée par le Grand Prêtre au Temple de Salomon. Rien n’est fortuit. Tout est mémoire.

Ainsi, même si Kwanzaa n’est pas une fête congolaise traditionnelle, elle est réappropriée, adoptée et assumée par ceux qui veulent réaffirmer leur identité africaine profonde.

Et c’est pourquoi je préviens les Congolais : cette fête nous concerne, elle nous parle, elle nous annonce.

Kiswahili ni lugha tukufu : le swahili est une langue noble, sacrée, majestueuse, comme la mission qui revient aujourd’hui à la terre du Congo.

C’est cette langue que le monde entier devra entendre lorsque la trompette sonnera sur les montagnes de Kalemie, dans l’Est de la RDC, selon Esaïe 18 : 3.

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