Sous l’initiative de la fondation Konrad Adenauer Stiftung (KAS) en collaboration avec le programme pour le dialogue sécuritaire en Afrique subsaharienne SIPODI, les parlementaires membres de commission sécuritaire d’Afrique se sont réunis du 5 au 7 octobre dernier, à Kinshasa, pour réfléchir sur une mise en place des mécanismes concrets issus de la coopération du continent africain et de l’Europe autour de la dimension sécuritaire continentale. Ceci a donné lieu à une interrogation qui fait objet de cette grand-messe : comment améliorer concrètement la coopération ?
C’est donc pour dénouer cette énigme que les différentes parties s’amènent à mettre sur table ce qui révèlerait de pistes de sortie pour résoudre les problèmes sous-jacents de ce partenariat Afrique-Europe à l’ère de nouvelles rivalités géopolitiques.
L’occasion faisant de creuser l’abcès autour de ce qui occulte à la construction et/ou à la reconstruction d’outils propres à la consolidation d’une sécurité nationale, régionale et continentale, les différents panels .inaugurant cette première journée ont su dénoter la sécurité dans une visée plus large.
De la sécurité non-militarisée à celle liée aux enjeux géopolitiques, l’ordre intransigeant martèle sur la responsabilité de l’Afrique à se créer des instruments qui lui soient propre et expérimenter la dimension intercontinentale de la sécurité.
Une boussole pour l’Afrique ?
Pallier aux problèmes qui font surface dans un contexte sécuritaire continental revient à l’identification dans chaque états africains ce qui obscurcit la construction de sa sécurité, ce, selon un agenda type respectivement dans chaque nation.
C’est ainsi que les panélistes insistent sur la dotation d’une boussole à la manière d’une vision globale et grandissante, permettant de tracer une ligne d’actions à mener pour faire aboutir les objectifs poursuivis.
A cela, s’ajoute la question d’engagement et l’éveil d’une conscience collective ; meilleur adjuvant dans cette quête longtemps poursuivie par le continent africain touché par des multiples déséquilibres dès l’époque coloniale. Rappelant, la direction transversale de cette boussole suggérée par les panelistes, reposant sur les valeurs androgènes et respectant les priorités sécuritaire des Etats d’Afrique et ceci menant à une fin de sécurité régionale et globale.
Notons que cette conférence regroupe plusieurs parlementaires en réseau dénommé Réseau des Parlementaires Africains Membres des Commissions Défense et Sécurité (REPAM-CDS) dont la République Démocratique du Congo a participé pour la première fois à sa 5e conférence tenue à Abuja.
Gradi Wilina,
Secrétaire générale du réseau des journalistes africains spécialistes des questions de défense et sécurité (RJADS),
KAS/SIPODI