On se regarde chaque aurore
Dans le miroir pour voir clairement
Si notre apparence est en or.
Mais, on se regarde rarement
Dans notre cœur pour voir
S’il est sublime, s’il peut séduire
Autant que notre corps au pouvoir
De plaire à toute âme, l’éblouir.
Et si on commençait par habiller
Notre dedans d’une splendeur
Qui s’appelle bonté pour briller
Au règne de sa grandeur ?
Et si on perlait le cœur avant le corps ?
Des joyaux d’amour aux traits divins
Pour un meilleur et céleste décor
Qui pare notre intérieur sans freins.
Couramment, l’extérieur est valorisé,
Soigné avant tout dans l’ignorance
D’un dedans existant et minimisé
Au fil d’une insuffisante suffisance.
La brillance corporelle ne suffit pas,
A cela doit s’ajouter essentiellement
La nitescence intérieure, un tas
Des bonnes valeurs nécessairement.
Prendre soin de son cœur
Comme on prend soin de son corps,
Le nettoyer avec douceur
Chaque jour encore et encore.
Une concordance dans l’âme,
Complètement splendide
Sous deux belles flammes,
Un dedans et un visage candides.
Florence Meta