Le bureau d’Action culturel, BAC en abrégé, en collaboration avec le bureau de liaison avec le parlement, BLP/CENCO, la Commission Episcopale de l’éducation Chrétienne, CEC/CENCO et le conseil économique et social, CES, a organisé le samedi 3 septembre 2022 la première grande conférence sur les bonnes manières et le changement de mentalités pour le développement intégral du citoyen congolais. Cette rencontre tenue dans la salle sainte sylvestre de la CENCO dans la commune de la Gombe, a connu la participation de plusieurs intervenants notamment, Jean- Marie Ntantu Mey, coordonnateur du BAC, qui a exposé sur le thème ‘’ pourquoi une ligue d’Ambassadeur pour les bonnes manières et le changement de mentalités ?’’.
Pour lui, cette ligue est mise en place afin que cette campagne soit pérenne et atteigne plusieurs couches de la population et tous les coins du pays. Il a fait savoir que 250 personnes à travers le pays mais également à l’étranger ont ainsi reçu le diplôme de bonnes manières, et vont travailler pour le maintien de bonnes manières entre des personnes. Il s’agit, entre autre, des élèves, parents, dirigeants, pasteurs, hommes et femmes des médias.
Pour lui, c’est par l’éducation qu’il faut préparer un bon citoyen et opérer le changement. C’est ainsi qu’il a proposé le renforcement des cours d’éducation civique et d’éducation à la vie. ‘’Il faudrait aussi leur donner la même pondération que les cours de français, de mathématique ainsi que les cours d’option, parce que le pays souffre d’antivaleurs’’, a-t-il insisté.
C’est dans ce contexte que l’Abbé Noël Ntungu, Coordonnateur National des Ecoles Catholiques, qui a lui abordé la question de bonnes manières et le changement des mentalités dans les milieux scolaires, a affirmé que l’école est un milieu problématique, l’éducation étant le poumon qui donne le souffle de vie à tous les secteurs de la vie nationale. Selon lui, le pays a besoin d’une nouvelle approche éducative et surtout de la part de tous les acteurs.
De son côté, Jean-Paul Mulyanga Kabumbanyungu, Directeur de BLP, abordant la question du respect de l’éthique dans la fiscalité, a souligné que les bonnes Manières et le changement des mentalités passent également par la participation de tous dans la gouvernance du pays. C’est là une participation citoyenne.
Natacha Boyata Mbiana, journaliste Directrice de 24 critiques, a expliqué l’apport de la maman et de la presse pour les bonnes manières et le changement des mentalités. Elle a souligné que la femme est la première éducatrice. Cette femme, a-t-elle martelé, doit faire attention surtout en tant que mère, aux gestes posés et aux paroles prononcées par l’enfant pour que celui-ci s’améliore tous les jours.
Les participants ont, à l’unisson, indiqué que le pays a besoin d’une restauration totale sur le plan de l’éducation. Il faut restaurer même le rôle de l’Etat, l’école, la famille, les institutions qui doivent suivre la société ainsi que le parlement. Donc, selon eux, il y a un grand travail de fond à faire pour restaurer la société congolaise.
Nelly Somba