Cité dans une ‘‘Affaire des biens mal acquis’’, Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président du Congo-Brazzaville serait jugé en France pour détournement des capitaux.
La justice française l’accuse de blanchiments et détournement des capitaux grâce à des sociétés écrans basées en France.
Il s’agirait de deux hôtels particuliers à Paris et Neuilly-sur-Seine dont le dernier comprend un salon de coiffure, un salon de massage, 7 chambres et 5 salles de bain qui couteraient 10 millions d’euros mais aussi des logements de luxe au nom des sociétés congolaises, des sommes que la justice française l’accuse d’avoir poché du Trésor public du Congo-Brazzaville.
Le lien entre Denis Christel et ces sociétés écrans a été établi grâce à un document signé de sa main au nom de ces sociétés. Il s’agirait des ordres de virement équivalents à 800.000 euros pour la décoration d’un logement à Paris et l’assurance pour un jet privé.
Pour sa part, l’avocat de l’accusé, Jean-Jacques Neuer, traite ce procès de « politique ». «La France par le biais de sa justice s’érige en moraliste. Elle agit comme si elle disait que ces pays n’étaient ni souverains, ni capables de se juger eux-mêmes», dit-il.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le fils du président brazzavillois fasse l’objet de telles accusations.
En effet, en 2014, l’ONG britannique «Global Witness» l’avait accusé de détournements de 50 millions USD par des sociétés écrans basées en Chypre.
Déborah Nitu