Accueil » Devant le Conseil de Sécurité, New York : Christophe Lutundula dévoile toute la vérité

Devant le Conseil de Sécurité, New York : Christophe Lutundula dévoile toute la vérité

Par La Prospérité
0 commentaire


MISSION PERMANENTE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DUCONGO AUPRES DES NATIONS UNIES
COMMUNICATION DES.E.M. Christophe LUTUNDULA APALA PEN APALA
Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères Devant le Conseil de Sécurité CONCERNANT LA SITUATION EN REPUBLIQUEDEMOCRATIQUE DU CONGOANEW YORK – LE 09 DECEMBRE 2022
Madame la Présidente du Conseil de sécurité ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Représentants des pays membres du Conseil de sécurité ;
Je voudrais tout d’abord vous remercier pour l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé à cette séance. Je l’ai suivi par vos différentes interventions, ce qui démontre l’importance que vous accordez à notre pays et l’intérêt que vos pays attachent à la résolution de la crise sécuritaire en République Démocratique du Congo.
Permettez-moi aussi de vous remercier sincèrement de me donner, une fois de plus, l’occasion de faire avec vous ce jour l’état des lieux de la crise sécuritaire quasi chronique qui continue à ravager l’Est de mon pays, la République Démocratique du Congo, et à martyriser ses populations depuis 28 ans.
En effet, le 31 mai de cette année qui s’achève, j’ai eu le privilège de m’adresser à votre institution, la plus haute instance de décision des Nations Unies en matière de paix et de sécurité dans le monde, réunie en sa 9055e séance, sur cette situation douloureuse, ses conséquences néfastes sur la stabilité et développement tant de la RDC que de la Région des Grands Lacs et sur les pistes de solutions à suivre.
À l’issue de vos délibérations, la Présidence du Conseil a publié en son nom, le 03 juin 2022, une importante déclaration exprimant sa position et ses recommandations pour y mettre fin.
Auparavant, la Communauté d’Afrique de l’Est s’est saisie du dossier et a déclenché une dynamique de restauration de la paix dénommée processus de paix de Nairobi et soutenue non seulement par l’Union Africaine notamment à travers son Conseil de paix et de sécurité, mais aussi par la Communauté pour le développement de l’Afrique australe, SADC, et par des partenaires internationaux bilatéraux et multilatéraux.
Des positions prises par tous ces acteurs internationaux, il s’est dégagé sinon l’unanimité, à tout le moins un très large consensus sur l’approche et les éléments constitutifs d’une solution durable à la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.
Il s’agit de :
1. Le respect de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de la RDC, ;
2. La condamnation des activités des groupes armés opérant dans la partie orientale du territoire congolais, en général, et du Mouvement du 23 mars, M23, en particulier ;
3. L’exigence de la cessation immédiate et sans condition de ces activités et spécialement des attaques du M23 contre les positions des Forces armées de la RDC, FARDC et des troupes de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation du Congo, MONUSCO ;
4. Le retrait sans délai ni condition du M23 des zones occupées ;
5. Le retour des personnes déplacées de guerre à leurs domiciles ;
6. La cessation de tout soutien aux groupes armés opérants à l’Est de la RDC et au M23 ;
7. Le soutien aux processus de Nairobi et de Luanda ;
8. L’organisation des dialogues politiques internes par les Chefs d’État de la Région avec les groupes armés de leurs pays respectifs en vue de leur retour au bercail ;
9. La mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, P-DDRCS en vue de la réintégration sociale des anciens combattants des groupes armés ;
10. Le règlement par le dialogue des différends entre la RDC, l’Uganda
et le Rwanda en vue de la normalisation de leurs relations et de l’instauration d’un climat favorable à la coopération régionale.
Afin de matérialiser ce plan de paix issu du consensus international, les Chefs d’État de l’Angola, Son Excellence João Lourenço, Facilitateur désigné par l’Union Africaine pour maintenir le dialogue entre la RDC et le Rwanda, du Burundi, Son Excellence Évariste Ndayishimiye, Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, se sont réunis, à Luanda, le 23 novembre dernier, en mini-sommet avec la participation du Ministre des Affaires Étrangères du Rwanda représentant son Chef d’État, Paul Kagame et de l’ancien Président du Kenya, Son Excellence Uhuru Kenyatta, Médiateur de la CAE.
À l’issue de ce mini-sommet, les Chefs d’État susmentionnés ont signé au nom de l’UA et de la CAE, un communiqué final contenant le chronogramme de réalisation des différentes actions convenues par les parties prenantes des processus de Nairobi et de Luanda assorti des garanties de bonne fin. Ces garanties sont constituées par l’implication au plan politique et diplomatique de l’ONU, de l’UA et de la CAE, et sur le terrain militaire et sécuritaire par l’intervention de la Force régionale de l’Afrique de l’Afrique de l’Est aux côtés des FARDC avec l’appui de la MONUSCO afin de forcer le M23 et les autres groupes armés qui refuseraient de se plier aux exigences de la Communauté internationale, de déposer les armes et de saisir l’offre de paix offerte par leurs Chefs d’État respectifs.
Cependant, en dépit de ces garanties encore non opérationnelles, la République Démocratique du Congo reste sceptique quant à la volonté du Rwanda et de son protégé du M23 qui ont toujours rejeté avec arrogance et mépris les décisions et recommandations des instances internationales, de les respecter cette fois-ci.
Au demeurant, comme pour défier ces instances, le M23 n’a pas tardé de marcher sur le Communiqué final de Luanda, 5 jours à peine après sa publication, en commettant un crime grave par le massacre, le 28 novembre dernier, d’environ 200 personnes dont des enfants à Kishishe et Bambu dans le territoire de Rutshuru sous son contrôle.
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Le Conseil de Sécurité de l’ONU ne peut pas rester indifférent face à une telle tragédie qui relève du crime contre l’humanité.
C’est pourquoi, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo demande au Conseil de condamner fermement ce crime odieux, d’ordonner une enquête internationale indépendante pour en établir les responsabilités et de punir sévèrement ses auteurs matériels et intellectuels.
Pour sa part, le Gouvernement congolais prendra toujours ses responsabilités quant à ce en pareilles circonstances. Je peux vous rassurer que la Justice congolaise en est déjà saisie pour dire froidement et objectivement le droit.
Ce comportement réfractaire et criminel du M23, porté à bout des bras par les autorités rwandaises démontre, à l’évidence, que le défi à relever à ce jour est de réaliser sur le terrain les actions préconisées par la communauté internationale pour la solution de la crise et d’imposer la paix aux groupes armés à l’Est de la RDC, je dis bien d’imposer la paix.
A cet effet, il est impératif, pour le Gouvernement de mon pays de reconditionner la MONUSCO et de supprimer toutes entraves au renforcement des capacités des FARDC. Aussi, l’enjeu majeur de la présente session du Conseil de sécurité réside-t-il dans sa capacité d’apporter des réponses adéquates et efficaces à ces deux exigences fondamentales s’il veut réellement mettre fin aux activités des groupes terroristes au Congo et restaurer une paix durable dans la Région des Grands Lacs.
S’agissant de la MONUSCO, le Conseil de sécurité ferait œuvre utile de prendre en compte dans ses délibérations :
– Primo, de l’interpellation forte des Congolais qui estiment, à bon droit et au vu des résultats sur le terrain, que globalement 23 ans après, l’intervention de l’ONU par la MONUC devenue MONUSCO n’a pas rencontré leurs attentes et sa poursuite sous ce mode opératoire ne se justifie plus. Sur ce point, je tiens à rappeler au nom du Président de la République et du Gouvernement congolais qu’il n’y a ni crise ni volonté quelconque de rupture entre la RDC et l’ONU. Bien au contraire, notre souci commun est d’améliorer notre collaboration et la crédibilité des Nations Unies dans la gestion délicate de cette crise fort complexe. Bien plus, il ne convient pas, en effet, que l’attitude du Conseil soit interprétée comme du mépris ou du défi au Peuple congolais, ce qui ne rendra
service à personne. En tout cas, pour réussir sa mission en RDC, la MONUSCO ou toute institution de l’ONU a besoin du soutien des Congolais eux-mêmes.
– Secundo, de l’aveu sincère de l’impuissance de la MONUSCO de neutraliser le mouvement terroriste du M23, plus armé qu’elle, fait par le Secrétaire Général de l’ONU lui-même, sa plus haute autorité politico administrative, et de son appel au renforcement de ses moyens d’action.
Quelle qu’ait été l’utilité, sinon la nécessité ou l’importance du rôle de la MONUSCO, elle a des faiblesses qui doivent être redressées pour la rendre plus efficace et plus utile. Procéder autrement, c’est condamner cet important instrument de la paix de l’ONU à l’échec.
Certes, les faits vécus sont graves et nous ont ébranlés de deux côtés. Cependant, nous devons, dans la sérénité et en toute responsabilité réfléchir et trouver des solutions moins émotives et réparatrices de mal à la racine.
En somme, la RDC attend de cette session la clarification par le Conseil de sécurité du mandat de la MONUSCO dans le contexte actuel. Il y a comme une sorte d’ambiguïté qui couvre le mandat de la MONUSCO.
S’agit-il d’une Force de maintien de la paix, Peacekeeping ou de celle d’imposition de la paix Peacemaking ou les deux à la fois ? Protéger la population civile implique une menace ou un danger extérieur sur l’intégrité physique ou sur le patrimoine porté par quelqu’un et contre lequel on doit se battre. Peut-on alors protéger la population civile sans faire la guerre à ceux qui la menace ? Cette clarification permettra de redimensionner les attentes vis-à-vis de la MONUSCO, de mieux circonscrire son champ d’action et d’éviter des malentendus et des procès d’intention sur le glissement du mandat de la MONUSCO vers une mission politique spéciale perçu comme une velléité de l’ériger en pôle de gouvernance parallèle au Gouvernement de la République.
La préférence de la RDC est de voir la MONUSCO concourir à l’imposition de la paix aux côtés des FARDC et de la Force régionale de la CAE, car le maintien de la paix suppose qu’elle est préalablement rétablie ; ce qui n’est pas encore le cas à l’Est du pays.
Au demeurant, ce renforcement du mandat rencontre aussi les attentes des Chefs d’État signataires du Communiqué final du mini-sommet de Luanda, en appelant la MONUSCO en appui à la Force régionale et aux FARDC pour garantir la mise en œuvre du chronogramme prévu.
Toutefois, il ne peut ni contrarier ni freiner le programme du retrait progressif, responsable et durable décidé par la résolution 2556 (2021) déjà en cours et qui, de l’avis du Gouvernement de mon pays, peut raisonnablement être ramené avec réalisme à l’horizon de décembre 2023, mais pas avant la tenue des prochaines élections générales au Congo. Le retrait est en cours et doit continuer à se faire, bien sûr en contradiction avec la MONUSCO.
Il va de soi que cette consolidation du mandat de la MONUSCO impliquera l’augmentation de ses ressources et de ses instruments de combat, l’entrée de la Brigade d’intervention (FIB) dans les opérations militaires conjointes avec les FARDC et la Force régionale comme en 2013, bien sûr en concertation avec les pays contributeurs des troupes, ainsi qu’une meilleure coordination des actions avec les FARDC et la Force régionale de l’Afrique de l’Est. A cet égard, la RDC se félicite déjà de réunion de concertation tenue à Goma, du 28 au 30 novembre dernier entre les Commandements des FARDC, de la Force régionale et de la MONUSCO.
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Quant à l’obligation de notification au Comité des sanctions de l’acquisition et de la fourniture de certains types d’armes et munitions à la RDC, le Gouvernement congolais, à la suite du message de notre Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tribune de la 77ième session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’ONU, réitère sa demande adressée au Conseil de sécurité par le biais du Président du Comité de sanctions de lever cette obligation injustifiée et perçue par le Peuple congolais et ses dirigeants comme une stratégie d’affaiblir leur pays et de l’exposer à la merci de ses ennemis et ce, pour les raisons ci-après :
1. Le régime des sanctions a été établi en 2004 à l’époque où la RDC était encore divisée en trois entités dirigées par trois gouvernements dont deux rebelles. Elle n’est plus justifiée depuis les élections de 2006, le pays ayant été unifié et repris la vie républicaine d’un État normal, dirigé par le seul gouvernement national élu par l’ensemble du Peuple congolais et reconnu par la communauté internationale. On ne peut plus continuer à traiter ce Gouvernement comme celui d’un groupe rebelle et terroriste. Ce régime a entamé l’honorabilité et la crédibilité internationale de la RDC par des artifices politico-juridiques humiliants. IL faut y mettre fin ;
2. La RDC est un pays post-conflit qui doit réorganiser son armée, sa police et ses services de sécurité. Elle fait face, en plus, aux forces négatives alliées au terrorisme islamiste. Elle ne peut pas réussir cette réorganisation ni éradiquer le terrorisme sans avoir la liberté et la facilité de doter ses forces de défense et de sécurité des équipements performants pour accomplir ses missions régaliennes ;
3. Le renouvellement du leadership militaire de la RDC est en cours. Il n’est pas fondé d’imputer aux nouveaux chefs des FARDC les défauts et les fautes de leurs prédécesseurs accusés de collaborer avec les groupes armés ;
4. La réalité, les rapports d’enquête des groupes d’experts de l’ONU et d’autres sources nationales et internationales indépendantes ont établi que les groupes armés en RDC sont approvisionnés en hommes des troupes et en armes même sophistiquées qu’elle n’a pas par des pays voisins. Soumettre la RDC à l’obligation de notification, c’est à la fois l’affaiblir en faveur de ses ennemis non assujettis à une telle contrainte et exposer ses secrets de défense sur la place publique ;
5. La RDC est en guerre. Dresser, même par fournisseurs interposés, des entraves à la montée en puissance de son armée notamment avec matériels de guerre performante, c’est l’affaiblir et la livrer en pâture à ses ennemis.
6. La RDC n’est ni fabriquant, ni importateur des armes nucléaires, chimiques ou de destruction massive pour justifier sa mise sous haute surveillance de l’ONU ;
7. Des mécanismes de vérification ont été créés au niveau régional dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda et sont déjà opérationnels : mécanisme ad hoc de vérification et Force régionale de la CAE pour neutraliser tous les groupes armés en RDC.
Si le Conseil estime que ce système de notification n’empêche pas la RDC d’importer les armes et de réorganiser son armée, pourquoi la maintenir alors ? Puisqu’on parle de sanctions de quoi reproche-t-on la RDC pour lui infliger des sanctions ?
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Si dans la résolution qu’il adoptera à l’issue de ses délibérations, le Conseil de sécurité parvient à opérer un tel reconditionnement de la MONUSCO et à lever l’obligation inutile et injustifiée de notifications des achats des matériels de guerre qui frappe injustement la RDC, nous aurons toutes les raisons de croire à une volonté réelle de l’ONU de mettre fin définitivement à la crise sécuritaire en RDC et de contribuer à la paix et à la stabilité dans la Région des Grands Lacs. Personne n’aura plus rien à lui reprocher.
IL est nécessaire d’adopter à cette session une résolution d’apaisement plutôt que celle de la surenchère.
C’est le moment aussi de renouveler l’appel du Conseil aux bailleurs des fonds bilatéraux et multilatéraux d’honorer leurs engagements à financer le Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, P-DDRCS afin de réaliser ce programme nécessairement à la réinsertion sociale des anciens combattants des groupes armés.
A ce sujet, permettez-moi de vous annoncer la fin heureuse de la phase III des consultations politiques organisées par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Nairobi, la semaine dernière, avec 53 groupes armés, les Chefs des communautés locales et les délégués de la société civile des zones concernées sous la facilitation du Président honoraire du Kenya, Uhuru Kenyatta. Le Gouvernement de la République a signé un accord avec ces groupes et aux termes duquel, ces derniers ont accepté de déposer les armes et d’intégrer le P-DDRCS. Cet accord historique contient d’autres points importants et son application sera suivie par une Commission conjointe.
Pour terminer, je voudrais, au nom du Chef de l’État et du Gouvernement de la RDC, apaiser davantage la communauté internationale sur le prétendu discours de haine tenu contre les rwandophones qui seraient menacés en RDC, en affirmant solennellement ce qui suit :
« Le Peuple congolais n’est pas contre le Peuple rwandais, un Peuple frère avec lequel il est condamné à vivre pour l’éternité. Seulement, il s’insurgera toujours contre des dirigeants belliqueux et aux velléités hégémonistes qui s’évertuent à transformer l’Est de la RDC en zone d’influence et de libre exploitation où ils pillent à satiété ses richesses naturelles. Les Congolais combattront de toutes leurs forces cette race des leaders, ennemis de la prospérité, du rayonnement de leur pays, de la coexistence fraternelle et de la paix dans la Région des Grands Lacs.
La solution des problèmes des citoyens Congolais à quelque communauté qu’ils appartiennent, relève de la compétence exclusive des institutions congolaises.
Le destin des Congolais dits rwandophones ne se jouera jamais ailleurs qu’en RDC dont ils sont des nationaux. C’est donc de l’imposture et de l’instrumentalisation de ces compatriotes que de se positionner en défenseur de leurs intérêts en agressant le pays dont ils se réclament la nationalité.
Les interférences des dirigeants rwandais dans les affaires intérieures de la RDC ne résoudront aucun problème congolais. Bien au contraire, elles attisent les tensions intercommunautaires au Nord-Kivu et fragilisent l’unité nationale au Congo notamment en donnant l’impression à certains congolais qu’il y a d’autres qui sont porté par des pays étrangers contre leurs concitoyens. Cela est très dangereux et compromet toutes possibilités d’établissement des relations de bon voisinage et de coopération entre la RDC et le Rwanda. J’appelle l’attention de partenaires de mon pays de ne pas tomber dans le piège de cautionner directement ou indirectement des telles interférences.
Imaginez qu’en Afrique, continent coupé en morceaux par la colonisation, un Chef d’État s’octroie le droit d’intervenir sur le territoire d’un autre ou de l’agresser au motif que les citoyens d’un pays voisin, ascendants ou descendants d’une communauté nationale seraient menacée de l’autre côté de la frontière commune, que se passera-t-il ?
Il y aurait des guerres généralisées et interminables entre les Africains.
Comme ne cesse de le dire le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, je cite, « l’Afrique a mieux à faire que ça. Le Peuple congolais n’est pas et ne sera jamais génocidaire ».

Je vous remercie.
New York, le vendredi 09 décembre 2022
Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA

You may also like

Laissez un commentaire

Quotidien d'Actions pour la Démocratie et le Développement

Editeur - Directeur Général

 +243818135157

 +243999915179

ngoyimarcel@ymail.com

@2022 – All Right Reserved. La Prospérité | Site developpé par wetuKONNECT