Dans le souci de promouvoir le rôle essentiel que joue le numérique, précisément dans la promotion de l’autonomie des filles, la Faculté des Communications sociales de l’Université catholique du Congo (UCC) a organisé en date du vendredi 31 mars, au campus de Mont-Ngafula, une conférence axée sur le thème universel proposé par les Nations Unies pour le mois de mars 2023, à savoir : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité de sexe ». Au cours de cette matinée scientifique enrichissante en termes de réflexion, la professeure Arlette Masamuna a appelé les étudiants à bannir les antivaleurs et les violences basées sur le genre en milieu universitaire et les a appelés à l’usage rationnel de l’internet. C’était en présence de ses collègues professeurs Abbé Paul Nzinga et Célestin Katubadi, respectivement Doyen et Secrétaire académique de la faculté.
La journée internationale des femmes célébrée annuellement le 08 mars a eu comme thème pour l’édition 2023 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité de sexe ». S’inspirant de cette thématique, la professeure Arlette Masamuna a orienté son exposé sur « tous unis pour combattre les violences basées sur le genre, pour l’égalité des sexes dans un monde digital inclusif». Dans son speech, elle est revenue brièvement sur son cursus au sein de l’UCC comme pour inviter l’assistance à imiter son modèle, modèle d’excellence incarné par la discipline et le travail.
Poursuivant son élan, Arlette Masasuma a révélé qu’il y a une fusion et confusion dans le chef de certaines personnes qui parlent de la célébration du mois de la femme en lieu et place de la célébration du mois des droits de la femme. Car, selon elle, le 08 mars n’est pas la fête d’anniversaire de la femme mais plutôt c’est une journée où l’on doit donner plus des droits à la gent féminine.
Le numérique, source de la réduction de la disparité
Toujours dans son exposé, la conférencière a affirmé que le numérique est un atout qui peut nous aider à réduire la disparité qui persiste entre les hommes et les femmes dans la mesure où il regorge des textes de l’arsenal juridique qui reconnaissent et garantissent les droits de la femme au niveau national et international. À ce point, elle a appelé les étudiants et étudiantes au bon usage du digital et à l’utilisation des outils de TIC pour se former.
Halte aux violences basées sur le genre en milieu étudiante !
Halte aux violences basées sur le genre en milieu étudiante ! Telle est la sonnette d’alarme lancée par le speaker du jour avant de préférer parler des violences basées sur le genre à la place de la violence faite à la femme. A l’en croire, les gens ont tendance à croire qu’il y a un genre qui est supérieur ou qui domine l’autre. Dans ce cas, le plus souvent, les femmes sont victimes de l’injustice. Pour chuter, elle a fait une revue de quelques pratiques ignobles et immorales qui se font dans le milieu universitaire, en l’occurrence des points sexuellement transmissibles. Prenant l’université comme un sanctuaire du savoir où par la foi et la raison vise l’excellence de la promotion des valeurs humaines, elle a appelé les femmes à rester optimistes, catégoriques, à ne pas se laisser manipuler et surtout à dénoncer toutes sortes des violences auprès des autorités compétentes.
«N’attendez pas qu’on vous donne une place. Mais plutôt prenez-la et transformez ce qui est masculin au féminin», a-t-elle lâché.Enock Mwaka
