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Fin de non-recevoir!

Par La Prospérité
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L’opposition est montée sur ses quatre chevaux pour rejeter la main tendue de Tshisekedi. Déçu par les leaders de l’Union sacrée, il a exprimé son intention d’élargir la Majorité présidentielle aux autres forces politiques dont l’opposition aux fins de la mise en place d’un gouvernement d’Union nationale. Face à cette initiative, les réactions s’enchainent dans les camps de Martin Fayulu, Moïse Katumbi et Delly Sessanga.

Par le truchement de leurs lieutenants respectifs, ces opposants affirment avoir les yeux rivés sur la mission des prélats catholiques et protestants en vue d’une solution durable à la crise actuelle. En attendant, le condensé des résultats de cette mission de la CENCO et l’ECC se fait toujours attendre.

Du côté de Félix Tshisekedi, il n’est nullement question de négocier avec l’AFC/M23 alors que les catholiques et les protestants n’excluent pas de l’associer dans ce processus. Il les considère comme des pantins à la solde du Rwanda. Si négociations il y a, c’est directement avec Kagame, soutient Kinshasa.

Entretemps, la mobilisation de la Communauté Internationale sur le régime des sanctions contre Kigali semble plomber la démarche des prélats. Pour preuve, on observe un cessez-le-feu, de fait, sur tous les fronts et l’AFD/M23 appelle désormais au dialogue avec Kinshasa.

Kinshasa qui ne voulait pas négocier à genoux, reprend du poil de la bête avec cette vague des santons. C’est la première fois que le régime de Kigali se voit imposer ce régime des sanctions par la Communauté Internationale. Le bon élève des institutions internationales est devenu le paria aux yeux de tout le monde pour avoir violé l’intégrité de la RDC.

Pendant une trentaine d’années, le pouvoir de Kigali, né des cendres du génocide de 1994, a galvanisé le monde pour sa cause. Cette époque semble bien révolue. Kigali n’est plus dans les bonnes grâces de ses partenaires financiers.

Entretemps, l’opposition craint dans l’appel de Tshisekedi, le débauchage de ses partisans  Déjà, Lamuka de Martin Fayulu et le Sursaut national de Sessanga ne participent pas aux institutions de la République. Les caisses de ces partis sonnent creux alors qu’Ensemble pour la République dispose de quelques représentants au Parlement.

Le risque est donc grand de voir certains membres de l’opposition mordre à l’hameçon de Tshisekedi qui semble ne rien attendre des marches des pères spirituels.

La Pros.

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