Cela ne fait plus l’ombre d’un doute, ni d’une variation, du28 juillet au 6 août, de l’année en cours, aura bel et bien lieu à Kinshasa, la 9è édition des Jeux de la Francophonie. Il y aura donc 10 jours des réjouissances sportives et culturelles à travers une multiplicité de sites prévus à cet effet à travers la capitale de la République Démocratique du Congo.
M. Isidore Kwandja, Directeur du Comité National de ce tant attendu événement, l’a confirmé lundi 10 avril, lors du briefing organisé par le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, dans le studio habituel de la Rtnc. C’était devant un parterre de journalistes, toutes rédactions confondues, venus nombreux, plumes, dictaphones et caméras à la main, pour s’informer à la source de cette expectative en vue de mieux informer.
39 pays francophones sont attendus d’ici avant la date prévue pour son démarrage. Ce qui fait au total une affaire de 5 000athlètes ; c’est sans oublier, en guise de couverture de ce grand événement, la présence d’une population journalistique étrangère évaluée à plus de 300 médias internationaux.
A en croire l’homme à la direction du Comité National des Jeux de la Francophonie, CNJF en sigle, la République Démocratique du Congo alignera à elle seule 361athlètes pour la représenter, toutes disciplines rassemblées.
9activités sont au rendez-vous sur le plan sportif pendant que du point de vue de la culture, il y en aura 11 au total.
Pour une meilleure organisation, il est mis en place 13commissions et, parmi elles : Communication, Infrastructures, Santé, Sécurité, Hébergement, Bénévolat, Billetterie, et la liste n’est pas exhaustive.
Parmi les constructions en cours pour la meilleure tenue de ces jeux, il y a desgymnases pour le basketball, la lutte libre, le judo, volleyball et consort.
C’est à partir du 20 mai 2023 que prendront fin les travaux de toutes les infrastructures, la parole du directeur du CNJF faisant foi.
Sur le volet culturel, en lieu et place de nouvelles constructions, il sera plutôt procédé, à la réquisition de certaines infrastructures existantes. C’est le cas, à titre illustratif, du Palais du peuple, du Musée National de la République Démocratique du Congo, de l’Echangeur de Limete, de l’Académie des Beaux-arts, de l’Institut Français, du Centre Wallonie Bruxelles, et la liste n’est pas exhaustive.
Au sujet du logement des athlètes, c’est le site de la colline inspirée de l’Université de Kinshasa qui a été choisi. C’est ce qui justifie le sens de 3 000 000 de USD affectés à la finalisation de la construction de la route Elengesa ; c’est par là que se feront les ‘’va-et-vient’’, durant ces dix jours, entre le lieu de l’hébergement et les sites des jeux.
Soit dit en passant, l’Université de Kinshasa sera bénéficiaire, dans le cadre de ces jeux de la Francophonie, d’une piscine olympique de 4 mètres de hauteur sur 57 mètres de longueur.
La valeur totale du budget à la base de l’organisation de ces jeux fait en toutes lettres soixante six millions, neuf cents Euros.
Foi sur les calculs de M. Kwandja, une partie de ce montant provient de l’OIF via ses deux comités national et international, en vue d’appuyer le côté organisationnel de l’événement. L’autre partie du montant provient plutôt des Finances publiques de la République Démocratique du Congo, dans le sens de venir en appui au côté investissement.
Il s’agit de toutes ces infrastructures en pleine construction y compris la piscine olympique de l’Université de Kinshasa.
‘’Sur le plan diplomatique, cela permettra à la RDC d’être désormais vue à travers le monde sous un autre regard’’, rassure le directeur du CNJF.
Saint-Germain Ebengo
