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La famille d’abord !

Par La Prospérité
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Le suppléant a pour mission de remplacer le titulaire en cas d’absence ou d’empêchement. Il s’agit dans ces cas de démission, de résiliation du contrat, de licenciement ou de retraite. A l’heure actuelle, on observe une série de mutations entre institutions. Les députés nationaux migrent vers le gouvernement ou le Sénat selon l’enjeu.

Pour le cas d’espèce, près de 40 suppléants ont intégré l’Assemblée nationale après validation de leurs mandats samedi 15 juin dernier. Il s’agit des suppléants des députés nationaux devenus membres du gouvernement pour certains ou de ceux ayant opté pour le mandat de sénateur pour les autres.

Une commission ad hoc avait été chargée d’examiner les différents dossiers des suppléants. En effet, parmi les 40 dossiers reçus, 38 dossiers concernaient les députés ayant été nommés dans le gouvernement ou d’autres qui ont opté pour aller siéger au Sénat. Les deux autres concernent le dossier d’un élu national qui a renoncé carrément au mandat et celui d’un autre malade au Canada qui a renoncé carrément à siéger à la Chambre basse du Parlement.

Selon la Constitution, ceux qui ont opté pour leurs mandats au niveau du Sénat, perdent définitivement leurs sièges au niveau de l’Assemblée nationale. Par contre, les élus qui ont fait leur entrée au gouvernement peuvent reprendre leurs sièges en cas de départ du gouvernement.

Au-delà de cette description, il faut noter que la qualité de suppléant devient discutable. Le titulaire qui se veut propriétaire de sa formation politique, désigne lui-même son remplaçant. Ce dernier se recrute généralement au sein de sa famille biologique alors que les structures de différents partis politiques disposent d’un poste de vice-président chargé d’assumer l’intérim en cas d’empêchement. Mais malheureusement, la famille biologique prime sur la politique.

Cette situation se reproduit également en cas d’empêchement ou du décès de géniteur du parti. C’est dans les rares cas qu’on voit les statuts respectés, c’est-à-dire, un membre de la famille politique prend véritablement les rênes du pouvoir. Généralement, c’est la famille biologique qui s’impose.

Le même scénario est vécu dans certaines églises en dehors des catholiques, des protestants, des musulmans… Les restes ont tendance à regarder dans la famille biologique pour succéder au représentant légal. C’est les églises de Dieu sur terre aux mains des hommes qui cherchent à protéger d’abord les acquis de la famille.

Cette situation entraîne souvent une confusion qui finit par la scission. Ceux qui ne vont pas admettre de se soumettre à l’autorité de la famille politique, vont se réfugier dans l’aile dissidente censée protéger leurs intérêts.

La Pros.

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