Communiqué de Presse Nº 408/FBCP/CEI/2024
Selon les informations en notre possession, depuis le 8 mai 2024, les FARDC poursuivent les réfugiés et demandeurs d’asile cabindais le long des frontières entre le Cabinda et la RDC sous prétexte qu’ils seraient des militaires des Forces Armées Cabindaises du FLEC/FAC.
Les jeunes, en particulier, semblent être ciblés sur instructions de la hiérarchie.
Après notre enquête, l’ordre a été donné par l’état-major général des FARDC, de sécuriser les frontières afin d’éviter les débordements du Conflit militaire entre les indépendantistes cabindais du FLEC et le gouvernement angolais sur le territoire congolais.
Les réfugiés cabindais, fuyant les conflits dans leur territoire, se disent traqués, rançonnés et maltraités par les militaires congolais.
Voilà le ras-le-bol de certains Cabindais qui ont fui des guerres dans leur territoire. Ils sont traqués et rançonnés et objets de mauvais traitements.
Les jeunes cabindais sont arrêtés arbitrairement dans les villages par les milliaires des FARDC. Les autorités doivent protéger et aider les réfugiés face à la violence qui s’intensifie.
Nous demandons aux autorités congolaises d’intervenir rapidement pour mettre fin à ces violences sans limites contre les réfugiés cabindais installés au Kongo Central. Les jeunes cabindais, notamment dans les villages et leurs environs, sont particulièrement maltraités.
Voilà l’Etat de Droit Souhaitée par tous.
Fait à Kinshasa, le 14 juin 2024
Pour La FBCP
Emmanuel Adu Cole
Président
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