L’écrivain n’a pas de frontière
Son esprit n’a pas de barrière
Il transcende le vent
Il va au-delà du temps
Au-delà des firmaments
Puiser des lumières
Qui manquent à la terre.
C’est un déshabilleur
Des vérités, un révélateur.
Un océan des lanternes
Dans un monde terne
Il sait retirer les vêtements
De chaque réalité
Pour dévoiler la couleur de sa nudité.
L’écrivain est un guerrier
Dont l’arme est une plume aiguisée,
Une épée qui combat les brumes
Dans les pensées des vivants.
Je ne parle pas de n’importe quel écrivain
Je parle de celui qui repart la vue,
Celui qui redonne vie, celui qui guérit, celui qui assagit.
Je ne parle pas de n’importe quelle plume
Je parle de celle qui éclipse l’ignorance,
Celle qui pond la connaissance, celle qui
Qui transmet la clairvoyance.
Celle qui fredonne parmi les étoiles,
Celle qui façonne l’univers
Au clair d’une peinture stellaire.
L’écrivain est un oiseau
Libre sur chaque branche
De l’existence.
Il chante ses écrits à l’aurore
Et ses paradis au crépuscule.
Il a l’âme généreuse
Après avoir creuser son être,
trouvé des trésors, après avoir creusé la vie.
Il n’a qu’un seul verbe à conjuguer :
Partager encore et encore
Orner les esprits de son savoir.
C’est une lampe
Qui éclaire l’humanité
Dans l’obscurité.
Je ne parle pas de n’importe
Quel écrivain ?
Je parle de celui qui bâtit,
Celui qui achève l’inachevé,
Celui comble les vides de la vie.
Je ne parle pas de n’importe
Quelle plume.
Je parle de celle arrose, qui transforme,
Qui agrandit, qui embellit.
L’écrivain est un champ
Accessibles à tous
Ses fruits sont une guérison
Pour l’âme.
Lisez sans arrêt,
Ecroulez les murs de l’ignorance
Lisez constamment
Briser les limites, renversez les ténèbres.
Soyez avisés
Les bons livres sont des lunettes
Que peut porter le monde
Pour voir clair.
Florence Meta
