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L’engagement international des Etats-Unis en faveur de la démocratie est quixotique !

Par La Prospérité
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(Par Dr. Prof Antoine Roger Lokongo)

C’est aujourd’hui que les rideaux tombent sur les travaux du deuxième

« Sommet pour la démocratie », organisé par les Etats-Unis pour deux jours, soit du 29 au 30 mars 2023. Après une introduction matinale mercredi, le Président Américain Joe Biden a dirigé un sommet virtuel à Washington axé sur la démocratie pour relever les défis mondiaux.

Co-organisé par les Pays-Bas, le Costa Rica, la Zambie et la Corée du Sud, chaque pays hôte se concentre sur un soi-disant « pilier » distinct de la démocratie lors des sessions plénières tout au long du sommet : soutenir des médias libres et indépendants, lutter contre la corruption, renforcer les réformes démocratiques et soutenir les droits de l’homme, faire progresser la technologie pour la démocratie et défendre des élections libres et transparentes. Le président Joe Biden devrait annoncer un financement de 690 millions de dollars par le biais des programmes de l’USAID et du Département d’Etat pour poursuivre les efforts visant à protéger les cinq « piliers », comme l’a déclaré un Responsable de l’administration à CNN.

En co-organisant ce deuxième Sommet pour la démocratie réunissant les dirigeants des gouvernements, de la société civile et du secteur privé, le Président Joe Biden entend développer les initiatives diplomatiques qu’il a mises en place en décembre 2021 « pour renforcer les démocraties du monde entier face à des défis globaux tels que la corruption, les violations des droits de l’Homme et surtout l’influence mondiale croissante des autocraties ».

Lors de ce deuxième sommet, l’administration Biden vient d’annoncer de nouvelles mesures pour contrer l’abus et l’utilisation abusive de la technologie, y compris un engagement conjoint « avec des partenaires étrangers pour contrer la prolifération et l’utilisation abusive des logiciels espions commerciaux », a déclaré le responsable.

L’annonce intervient quelques jours après que le Président a publié un décret interdisant aux agences gouvernementales américaines d’utiliser des logiciels espions considérés comme une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ou impliqués dans des violations des droits de l’homme.

Dans le cadre de l’annonce de mercredi, l’administration et ses partenaires publieront un ensemble de « principes directeurs sur la manière dont les gouvernements respectueux des droits devraient utiliser plus largement la technologie de surveillance ». L’administration souligne que si les technologies de surveillance et de logiciels espions peuvent, « bien sûr, avoir des applications », ils « se sont révélés être largement utilisés à mauvais escient par des Etats autoritaires ».

Il est à noter que cette conférence incarne la continuité de la stratégie américaine de promotion de la démocratie dans le monde post-guerre froide, y compris par des méthodes coécrives au sein des régimes jugés hostiles aux Etats-Unis et à leur modèle de démocratie. C’est cette stratégie que James Baker, alors Secrétaire d’Etat de George H.W. Bush, a pompeusement annoncée au Senat Américain en février 1992, quelques semaines après l’effondrement de l’URSS.

En effet, selon James Baker, l’importance de l’engagement international des États-Unis en faveur de la démocratie comme alternatives au despotisme, au fascisme, au nazisme, au terrorisme, au communisme, etc., se justifie par le fait que « les États-Unis sont plus que la plus grande démocratie du monde. Les États-Unis sont aussi le porte-parole de la communauté démocratique partout dans le monde. » – Intervention de James Baker lors de l’audition du Committee on Foreign Relations du Sénat, Foreign Policy Overview, S. Hrg. 102-510, 5 février 1992.

L’objectif que les Etats-Unis s’efforcent d’atteindre c’est celui de « créer un nouveau monde dans lequel leurs valeurs fondamentales [liberté, démocratie, économie de marché] non seulement survivent mais s’épanouissent. », selon George Bush lui-même (George H.W. Bush, National Security Strategy of the United States, 1991, NSS-1991, 1er août 1991).

En d’autres termes, rendre le monde « sécurisé pour la démocratie », comme l’a dit Woodrow Wilson, le 28e Président des États-Unis (1913-1921). Cette idée des Etats-Unis de faire naître une « paix démocratique » pour l’humanité par l’usage de la puissance militaire comme un outil permanent de protection de la démocratie, a été réitérée, et par George W. Bush, lors de son discours devant une session conjointe du Congrès sur l’état de l’Union en janvier 2004 (WCPD, vol. 40, 20 janvier 2004); et par Madeleine Albright qui a décrit son pays comme étant « une nation indispensable », lors de son intervention pendant l’audition du « Committee on Foreign Relations, Senat, Nomination of Secretary of State » (S. Hrg. 105-36, 8 janvier 1997).

Voilà ce qui a justifié l’intervention américaine au nom de la démocratie au Moyen Orient – Irak, Afghanistan, Syrie, voire la Lybie en Afrique du Nord, proche du Moyen Orient – mais qui n’ont pas atteint leurs objectifs en termes de stabilité, de démocratie, de sécurité et de développement. La présence des troupes américaine n’a eu aucun impact réel et elles ont fini par se désengager sur les terrains d’opérations et se retirer totalement de la région.

La mission démocratique ou le « messianisme démocratique » que les Etats-Unis se sont attribués, qui consiste à globaliser les « valeurs démocratiques américaines », et susceptible de créer une dépendance politique, économique et militaire vis-à-vis des Etats-Unis, a connu un fiasco total entrainant l’enlisement des Etats-Unis en Afghanistan et en Irak ainsi que les difficultés à voir naître des institutions démocratiques et libérales (voir Boris Le Chaffotec, Les États-Unis et la promotion de la démocratie post-guerre froide: Une stratégie polymorphe. Dans Les cahiers Irice 2014/2 (n° 12), pages 74 à 88).

Voilà ce qui a donné raison au Président Chinois Xi Jinping, lorsqu’il a affirmé ultérieurement que «la pratique de la division et de la confrontation au nom de la démocratie est en soi une violation de la démocratie et ne recevra aucun soutien. Ce qu’il apporte n’est qu’un mal sans fin» – Référence au discours d’ouverture du Président Xi Jinping à l’occasion de la Réunion de Haut Niveau tenue le 16 mars 2023 à Beijing dans le cadre du Dialogue du PCC avec les Partis Politiques Mondiaux.

Vous n’avez même pas besoin de lire entre les lignes pour remarquer que la Russie et la Chine sont les États autoritaires fustigés dans ce sommet.

« Des guerres d’agression aux changements climatiques, à la méfiance sociétale et à la transformation technologique, il ne pourrait être plus clair que partout dans le monde, la démocratie a besoin de champions à tous les niveaux », a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué conjoint avec les autres hôtes. Il s’agit évidemment de fournir un contrepoids américano-européen à la récente rencontre de Poutine avec Xi Jinping axée sur l’approfondissement des liens dans tous les domaines.

Dans le cadre de ce sommet, le Département d’Etat Américain en ce qui le concerne, vient d’organiser une table ronde, présidée par le Secrétaire d’Etat Antony Blinken, sur la nécessité d’une paix juste et durable en Ukraine ; le rassemblement virtuel mettant en vedette le Président de l’Ukraine, Volodymyr Zelenskyy pour discuter de sa vision d’une paix juste et durable, aux côtés des ministres des Affaires étrangères d’un groupe de pays diversifié sur le plan régional.

Ce rassemblement vient de viser à donner l’occasion d’entendre diverses perspectives sur les éléments nécessaires « pour mettre fin à la guerre de la Russie » et établir une paix durable en Ukraine conformément aux principes contenus dans la Charte des Nations Unies, c’est-à-dire, respecter l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine « violée par Poutine ».

Le Sommet pour la démocratie de deux jours ne cache pas son objectif d’affronter la Chine.

Selon Politico, l’Europe prend conscience de la menace sécuritaire que représente prétendument la Chine telle qu’identifiée par Washington – référence à l’examen minutieux des opérations du géant chinois de la technologie Huawei en Europe et en Amérique. Plus tôt ce mois-ci, le gouvernement néerlandais a cédé à la pression américaine et a déclaré qu’il imposerait des restrictions à l’exportation sur les machines clés pour la fabrication de micropuces destinées à la Chine. Plusieurs pays de l’UE ordonnent également à leurs responsables de rester à l’écart de TikTok accusé de maintenir des liens avec l’Etat Chinois, en plus ils invoquent des soi-disant abus contre la minorité musulmane ouïghoure au Xinjiang.

De plus, le président Américain Biden et le Premier Ministre Canadien Justin Trudeau ont récemment déclaré la Chine comme étant « un défi sérieux à long terme pour l’ordre international » dans une déclaration conjointe à la suite de leur rencontre à Ottawa. La déclaration a pointé du doigt les « actions perturbatrices de Beijing telles que la coercition économique, les politiques et pratiques non marchandes et les violations des droits de l’homme ».

N’oublions pas non plus le récent incident au cours duquel un ballon chinois apparu au-dessus des Etats-Unis a été immédiatement abattu par l’armée américaine parce qu’il était suspecté d’exercer une surveillance alors qu’il se livrait à des recherches météorologiques, comme l’a affirmé la Chine.

Plus tard, le Président Joe Biden a admis que « les objets aériens inconnus abattus au-dessus de l’Amérique du Nord étaient « très probablement » exploités par des entreprises privées ou des instituts de recherche plutôt que par la Chine » (The Guardian, 16 février 2023).

Cependant, la Russie et la Chine ne veulent pas être bousculées. Les pays ne doivent pas nécessairement partager le même modèle de démocratie, mais différents modèles doivent vivre ensemble et interagir, dialoguer, afin d’éviter l’affrontement et la confrontation (qui sont en elles-mêmes une négation de la démocratie) et la mentalité des blocs comme pendant la guerre froide et dont le Sommet pour la démocratie se fait le champion, s’appuyant  sur le standard de « démocratie américaine » pour tenter de diviser le monde en pays « démocratiques » et « non démocratiques ».

Ils forcent même les pays Africains, asiatiques et sud-américains de ne choisir que le camp occidental sous peine de subir des conséquences. Ce qu’elle sorte de démocratie ça ! Lorsqu’on pas la liberté de diversifier ses partenaires, on est esclave !

En sélectionnant les pays « démocratiques » invités à participer au sommet, les Etats-Unis cherchent à établir un bloc ou un camp, dirigé par eux-mêmes, afin d’isoler et d’affronter les pays qu’ils considèrent comme des ennemis, des adversaires ou des concurrents, a récemment affirmé Monsieur Davor Gjenero, un analyste politique croate, au cours d’un entretien avec Xinhua, réalisé le 26 mars 2023.

En outre, M. Gjenero a souligné que la « démocratie américaine » traversait une crise alors que de graves problèmes sociaux frappent les Etats-Unis, comme la division sociale, les conflits raciaux, la polarisation politique et l’écart grandissant entre les riches et les pauvres.

«Chaque pays du monde est spécifique, chaque pays a sa propre histoire, ses coutumes et ses traditions. Par conséquent, chaque pays a le droit d’avoir sa propre voie de développement démocratique et aucun pays ne peut avoir de monopole là-dessus»,  a-t-il insisté.

L’analyste politique estime que la Chine suit sa propre voie de développement démocratique en accord avec ses conditions nationales.

« Le développement économique de la Chine a attiré l’attention du monde entier et il en va de même pour son développement démocratique, même si les Etats-Unis et quelques pays occidentaux l’ignorent volontairement ou refusent tout simplement de l’admettre, » a ajouté M. Gjenero.

Comme l’a déclaré le Président XI Jinping, la pratique de la division et de la confrontation au nom de la démocratie ne recevra aucun soutien. Il sera voué à l’échec. Cela veut aussi dire que l’engagement international des Etats-Unis en faveur de leur modèle de démocratie est voué à l’échec et par conséquent,  est « quixotique ».  

Un quixoticc’est quelqu’un qui défend ses idéaux avant tout et qui s’efforce d’atteindre des objectifs imaginaires dont la réalisation est plus qu’improbable voire même impossible ; en d’autres termes, l’illusion ou la prétention qu’il peut briller sur les autres.

Les Etats-Unis d’Amérique sont un pays obsédé par l’intimidation à l’étranger pour faire avancer leur agenda hégémonique et leurs groupes d’intérêts capitalistes. La politique et la démocratie américaines ne sont que de la politique et de la démocratie basées sur l’argent (voir: Rapport de la Chine sur l’état de la démocratie aux Etats-Unis, 2022).

C’est une démocratie de quelques individus seulement, ce qui explique une polarisation politique aggravée dans le pays, un écart de richesse grandissant, une fracture sociale croissante dont les femmes sont les plus touchées et une profonde discrimination raciale (voir : Rapport de la Chine sur les violations des droits de l’homme aux Etats-Unis, 2022).

Graduellement les Etats-Unis sont confrontés aux rapports de force internationaux dans un monde qui devient de plus en plus multipolaire. Les Etats-Unis sont par conséquent brutalement rattrapés par la réalité qui les plonge face à leur destin imaginaire de « rester toujours le N°1 mondial », « la cité construite sur une colline afin qu’elle apporte la lumière au monde », « un phare de la démocratie » au monde qui n’a pas vraiment servi de point de repère à d’autres peuples du monde qui n’ont connu de la part des Etats-Unis qu’un enfer sans fin. L’histoire tragique de la République Démocratique du Congo l’atteste :

Tout d’abord, après avoir dépeuplé le Congo avec la traite des esclaves, ce sont les Etats-Unis qui ont été les premiers à reconnaitre sans tarder «l’Etat Indépendant du Congo » de Léopold II, avec son drapeau bleu avec étoile d’or au centre. C’est ainsi que l’Etat Indépendant du Congo a été placé sous la tutelle personnelle du roi des Belges entre 1885 et 1908. Or, nul n’ignore que pendant cette période, le premier génocide sur le sol africain de plus de 11 millions de Congolais a été commis au Congo, un génocide dû aux actes de cruauté, aux atrocités, aux amputations des mains des travailleurs qui a acquis une notoriété internationale particulière (celles-ci étaient parfois coupées par des soldats de la Force Publique qui devaient rendre compte de chaque coup de feu tiré en ramenant les mains de leurs victimes), aux maladies épidémiques (maladie du sommeil, variole, grippe porcine et amœbose), à la famine, aux tueries, les villages entiers rayés de la carte, à la baisse du taux de natalité… associées aux méthodes de travail utilisées pour collecter le caoutchouc naturel pour l’exportation perpétrées sur l’ensemble de la population congolaise pendant l’Etat Indépendant du Congo.

Deuxièmement, sans les ressources minières du Congo, les Etats-Unis avec leurs alliés Européens n’allaient pas gagner la deuxième guerre mondiale contre l’Allemagne Nazie.

Rappelons que c’est lorsque la première bombe atomique a été larguée sur les villes  japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki que la deuxième guerre mondiale a définitivement pris fin. Et cette première bombe atomique a été fabriquée à partir de l’uranium congolais extrait à Shinkolobwe, au Katanga. Evidemment, les intérêts américains se sont accrus au Congo surtout après la seconde guerre mondiale et les richesses du Katanga sont passées aux mains des Américains qui ont détrôné les Belges.

En fait, l’architecte juridique du règlement des intérêts du gouvernement Mobutu et de la Belgique dans l’industrie minière commune n’était autre que Theodore Sorensen, procureur du gouvernement américain – ancien assistant spécial du Président Kennedy et rédacteur de ses discours. Theodore Sorensen a également été l’architecte juridique de la Gécomines : Générale Congolaise des Mines ou GECOMIN : General Congolese Ore Company, devenue Gécamines (Générale des Carrières et des Mines) en 1969 ayant le statut d’une société minière publique congolaise. Le groupe américain THOMAS RYAN et Daniel Guggenheim avaient participé à la création de la FORMINIERE et détenait 25% de son capital. (voir: Stewart Smith, U.S. Neocolonialism in Africa. New York: International Publishers, 1974, p.168). Le Groupe Rockefeller avait des intérêts dans l’Union Minière du Haut Katanga (UMHK) au travers de la Tanganyika Concessions Limited, dans laquelle il détenait des participations au capital. Le Groupe souscrivit en 1946 au tiers du capital des Filatures et Tissages Africains « FILTISAF », entreprise créée par la Société Générale de Belgique et l’Union Cotonnière. The United States Plywood Corporation et la Société Forestière et Agricole du Mayombe « AGRIFOR », filiale de la COMINIERE, constituèrent ensemble la compagnie de placages et de contreplacages du Congo « KORINACONGO » (voir: RDC, Ministère des Mines, Plan de Référence du Plan Minier, Mai 2006.).

Troisièmement, en février 2014, le Département d’Etat des USA a reconnu, dans un document, son implication dans le renversement et l’assassinat du Premier Ministre Congolais, Emery Patrice Lumumba.

Ce document de 900 pages nommé « Congo 1960-1968 » a été déclassifié. Il est expliqué dans ce document que « Dès août 1960, le gouvernement américain a lancé un programme politique secret au Congo qui a duré près de 7 ans, d’abord en vue d’éliminer Lumumba du pouvoir et de le remplacer par un leader pro­occidental plus modéré ». Inutile de préciser que ce fameux leader fut Joseph­ Désiré Mobutu qui était à l’époque chef d’Etat­Major de l’armée congolaise. Tyran sanguinaire, mais fidèle allié des Etats-Unis et au service de leurs intérêts pendant la guerre froide, Joseph-Désiré Mobutu est resté 37 ans à la tête du Congo, un État immense, aux richesses potentielles énormes où il a instauré  un régime immoral des massacres et un système de prédation caractérisé par une saignée à blanc des richesses du pays.

Et enfin, quatrièmement, l’Occident en général et les Etats-Unis en particulier veulent arrêter leur déclin sur base de la recolonisation du Congo et du pillage de ses richesses à travers des guerres par procuration depuis le début de la « première guerre mondiale africaine » en 1998 à ce jour. Tout simplement parce que le nationaliste Mzee Laurent Désiré Kabila, à l’instar de Patrice Lumumba, voulait reposséder le Congo et ses richesses au profit du peuple Congolais car ces richesses sont de droit, le patrimoine ancestral du peuple Congolais.

En effet, le peuple Congolais demeure le propriétaire N°1  de son patrimoine !

Il faut pour cela utiliser les régimes mono-ethnique Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda avec la complicité de certains Congolais autochtones au sommet de l’Etat, pour piller, massacrer (nous comptons déjà plus de 10 millions de morts au Congo), occuper des terres, utiliser le viol comme arme de guerre pour affaiblir le Congo et finalement le balkaniser.

C’est un défi à relever pour le peuple Congolais qui émergera victorieux.

C’est ça l’enfer sans fin que nous vivons au Congo, signé par les Etats-Unis d’Amérique, pourtant engagés à répandre les valeurs démocratiques partout à travers le monde. Jugez-en vous-mêmes !

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