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Meilleur candidat au poste de Directeur Général de la SNEL S.A, Lushima Djunga Wembadio : ‘’les Bilans énergétiques contredisent Fabrice Lusinde !

Par La Prospérité
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*Florent-Délice Lushima Djunga Wembadio est prêt à défendre sa thèse devant les Honorables Députés Nationaux, en présence des Experts en gestion des sociétés d’électricité. Le diagnostic de cette étude a été établi par LUSHIMA DJUNGA à partir de 9 bilans énergétiques de la SNEL S.A de 1990 à 1998.  « Le salut de la SNEL SA, ne proviendrait à court terme, ni de sa clientèle industrielle (MT et HT), ni du pauvre Etat Congolais, ni de l’exportation, ni de l’Occident ; mais de l’amélioration de la gestion de sa clientèle basse tension ou domestique. En réduisant son énergie non facturée, la SNEL est capable de multiplier au minimum par 5 ses ventes et ses recettes sur sa clientèle basse tension ou domestique sans modifier ou en diminuant le tarif le moins cher parmi les tarifs pratiqués par les sociétés privées d’électricité installées dans notre pays. Etranglé par le poids de sa dette odieuse, le pauvre Etat Congolais est incapable de payer sa facture d’électricité parce qu’il est victime de la surfacturation du fait que l’énergie lui facturée par la SNEL SA représente quasiment le triple de sa consommation effective», soutient-il, dans une pétition constitutionnelle adressée au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Pour lui, en effet, ‘’cette thèse est valable jusqu’aujourd’hui, sauf en ce qui concerne l’Etat qui a vu sa facturation passer de 1.135 GWH en 1997 à 352 GWH en 2015 et à 407 GWH en 2021’’.

‘’J’ai l’honneur d’user pour la énième fois du pouvoir que me confère l’article 27 de notre Constitution pour vous informer par la présente Pétition que Monsieur Fabrice LUSINDE, Ingénieur Civil et Directeur Général de la SNEL SA, meilleur Candidat au poste de Directeur Général de la SNEL SA qui a été sélectionné par COPIREP à l’issue du concours qu’il avait organisé en 2022, est contredit par les bilans énergétiques de la SNEL SA établis de 1990 à 2021’’, écrit-il.

Pour rappel, ‘’Monsieur Fabrice LUSINDE, a déclaré lors de son interpellation par l’Assemblée Nationale, le mercredi 12 avril 2023 ce qui suit :

« La grande faiblesse de la SNEL SA depuis sa création en 1970, c’est le fait que la majorité de ses clients ne dispose pas de compteurs. Sans compteurs, on ne sait pas mesurer la quantité d’énergie électrique qui circule dans la Ville de Kinshasa ». Cette déclaration a été publiée dans le journal Le Potentiel n°8.555 du 13 Avril 2023.

Or, à ses yeux, ‘’les bilans énergétiques de la SNEL S.A établis de 1990 à 2021 contredisent Monsieur le Directeur et montrent que l’énergie électrique produite par la SNEL SA augmente chaque année, elle est passée de 5.358 GWH en 1990 à 13.361 GWH en 2021. Quant à la consommation de la Ville de Kinshasa, elle augmente aussi chaque année et est passée de 1.768 GWH en 1990 à 4.273 GWH en 2021 comme l’indique le bilan énergétique synthétisé ci-joint. Avec sa production de 13.361 GWH en 2021, les ventes et les recettes de la SNEL SA devraient être supérieures à 1,700 milliard USD. Les tarifs domestiques très bas ne permettent pas à la SNEL SA d’atteindre cet objectif. Sans l’Africanisation ou la Nsisanisation des tarifs domestiques, la SNEL n’atteindra jamais cet objectif même pendant mille ans.  En dehors de la Nsisanisation des tarifs domestiques développée par LUSHIMA DJUNGA WEMBADIO dans son plan de redressement de la SNEL SA intitulé « Projet CVS et ASIC », l’Etat n’a pas d’autre alternative plus avantageuse pour redresser la SNEL SA’’, précise-t-il.

LPM

Lushima Djunga Wembadio

Kinshasa, le 24 Avril 2023                                 

Rue Luasua n°13

Macampagne Saint Luc

KINSHASA/NGALIEMA

Tél.+243 999 913 960

Pétition Constitutionnelle

A sa très haute Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO

Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l’Etat

(Avec l’expression de mes hommages les plus déférents)

Concerne : DG DE LA SNEL S.A CONTREDIT PAR LES BILANS ENERGETIQUES

J’ai l’honneur d’user pour la énième fois du pouvoir que me confère l’article 27 de notre Constitution pour vous informer par la présente Pétition que Monsieur Fabrice LUSINDE, Ingénieur Civil et Directeur Général de la SNEL SA, meilleur Candidat au poste de Directeur Général de la SNEL SA qui a été sélectionné par COPIREP à l’issue du concours qu’il avait organisé en 2022, est contredit par les bilans énergétiques de la SNEL SA établis de 1990 à 2021. 

En effet, Monsieur Fabrice LUSINDE, a déclaré lors de son interpellation par l’Assemblée Nationale, le mercredi 12 Avril 2023 ce qui suit :

« La grande faiblesse de la SNEL SA depuis sa création en 1970, c’est le fait que la majorité de ses clients ne dispose pas de compteurs. Sans compteurs, on ne sait pas mesurer la quantité d’énergie électrique qui circule dans la Ville de Kinshasa ». Cette déclaration a été publiée dans le journal Le Potentiel n°8.555 du 13 Avril 2023.

Les bilans énergétiques de la SNEL SA  établis de 1990 à 2021 contredisent Monsieur le Directeur et montrent que l’énergie électrique produite par la SNEL SA augmente chaque année, elle est passée de 5.358 GWH en 1990 à 13.361 GWH en 2021. Quant à la consommation de la Ville de Kinshasa, elle augmente aussi chaque année et est passée de 1.768 GWH en 1990 à 4.273 GWH en 2021 comme l’indique le bilan énergétique synthétisé ci-joint.

Avec sa production de 13.361 GWH en 2021, les ventes et les recettes de la SNEL SA devraient être supérieures à 1,700 milliard USD. Les tarifs domestiques très bas ne permettent pas à la SNEL SA d’atteindre cet objectif. Sans l’Africanisation ou la Nsisanisation des tarifs domestiques, la SNEL n’atteindra jamais cet objectif même pendant mille ans.  En dehors de la Nsisanisation des tarifs domestiques développée par LUSHIMA DJUNGA WEMBADIO dans son plan de redressement de la SNEL SA intitulé « Projet CVS et ASIC», l’Etat n’a pas d’autre alternative plus avantageuse pour redresser la SNEL SA.  

  1. Energie électrique, produit hautement stratégique et ultra-sensible

L’énergie électrique est devenue aujourd’hui un facteur fondamental dans le développement d’une nation sans lequel aucun projet de développement ne peut être envisagé. Si l’eau, c’est la vie selon le slogan de la REGIDESO, on peut affirmer avec force et sans crainte d’être contredit que sans électricité il n’y a point de vie. Dieu est lumière, cela signifie que Dieu est électricité parce qu’il existe une corrélation étroite entre l’électricité et le développement d’une nation.

En effet, l’électricité et le carburant sont deux produits hautement stratégiques et ultra-sensibles qui se trouvent en amont de toutes les activités sociaux économiques et culturelles d’une nation et jouent le rôle de locomotive capable de propulser le pays de la pauvreté et de l’obscurité.

  • Activité fondamentale et raison d’être de l’entreprise.

Une lecture attentive et sereine de la parabole des talents tirée des Saintes écritures qui constitue le fondement de la gestion financière permettrait au lecteur de mieux comprendre qu’aux yeux de Dieu, meilleur et incomparable gestionnaire, l’augmentation sans cesse des recettes nouvelles, additionnelles ou supplémentaires, demeure et demeurera jusqu’à la fin du monde, l’activité fondamentale, la mission numéro Un, la vocation première, l’objectif ultime et la raison d’être de l’Etat et de l’entreprise physique ou morale quels que soient sa nature, sa taille, son statut, sa nationalité, sa localisation etc..

En effet, grâce aux recettes nouvelles récoltées, l’entreprise peut obtenir un crédit auprès des bailleurs de fonds pour construire les barrages hydro-électriques, les postes, les sous-stations, les bâtiments administratifs et acquérir les câbles et les matériels électriques. Sans le crédit, aucune entreprise ne peut ni voir le jour, ni fonctionner, ni se développer. Même l’enfant qui vient de naître a besoin de crédit de sa mère pour grandir.

Si Dieu règne au ciel, le crédit, déclarent les bailleurs de fonds, règne sur la terre, gouverne le monde, règle et dérègle les relations entre les individus, les ménages, les entreprises et les Etats. Si le crédit est le secret de développement de l’entreprise, les recettes nouvelles constituent le gage commun de tous les créanciers qui doit être utilisé pour respecter les engagements pris par l’entreprise vis-à-vis des bailleurs fonds.

Dans les entreprises performantes, la seule erreur de gestion que tout gestionnaire doit éviter de commettre est celle qui entraine la diminution des recettes parce qu’elle est capable d’asphyxier l’entreprise et de provoquer la cessation de ses activités. La diminution des recettes est la seule erreur de gestion qui suscite la colère de Dieu comme l’indique la parabole des talents. La diminution des recettes est le principal indicateur de la mauvaise gestion et la principale cause des difficultés financières que connaissent toutes les entreprises. Elle donne des insomnies au responsable financier et réduit la crédibilité et la solvabilité de l’entreprise.

Les recettes nouvelles contribuent efficacement à augmenter les capacités managériales du gestionnaire et les moyens dont il a besoin pour atteindre les objectifs de l’entreprise. La peur que suscite la diminution des recettes de l’entreprise chez le gestionnaire est un facteur puissant qui le stimule à maintenir son esprit de créativité en éveil afin que la courbe des recettes demeure chaque année ascendante en adéquation avec le niveau de production de ses biens et services. 

Gérer la SNEL SA, ne signifie pas construire les barrages, les routes, les bâtiments, les postes, les sous-stations, les cabines, éliminer les poches noires, réduire les pannes électriques aux réseaux MT et BT, etc. Sans la création des recettes additionnelles, la SNEL SA ne pourra rien faire. Gérer la SNEL SA, signifie donc augmenter sans cesse les recettes de l’entreprise en adéquation avec l’évolution de la production de son énergie électrique. Quand la production de l’énergie électrique augmente, les recettes doivent augmenter aussi. C’est la règle d’or d’une gestion orthodoxe qui caractérise toutes les entreprises performantes. 

  • Evaluation d’un gestionnaire selon le critère divin

Considérant la fonction importante que jouent les recettes dans la survie de l’entreprise, Dieu, meilleur et incomparable gestionnaire n’évalue ses gestionnaires qu’en ne se servant que du seul critère d’évaluation lié à la capacité managériale du gestionnaire à augmenter sans cesse les recettes nouvelles, additionnelles ou supplémentaires de l’entreprise. Tout autre critère d’évaluation relève de l’arbitraire, de la distraction, de la mystification et du militantisme.

Au ciel, comme l’indique la parable des talents, les chasseurs des recettes valent plus que les gisements d’or, de diamant, de cuivre, d’uranium, de pétrole, de cobalt etc. Quand une entreprise est dirigée par un gestionnaire chausseur des recettes, elle est performante, par contre quand elle est dirigée par un gestionnaire mangeur des recettes, l’entreprise devient contre performante.

Parmi toutes les tâches de l’entreprise, l’augmentation sans cesse des recettes est la tâche la plus difficile à réaliser, la plus exigeante et la plus exaltante parce que la suivie de l’entreprise en dépend. En effet, l’augmentation des recettes de l’entreprise est plus difficile que la construction d’un barrage, d’une université, la défense d’un doctorat ; c’est la raison pour laquelle les bailleurs de fonds déclarent que la survie de l’entreprise ou de l’Etat se définit dès que l’on désigne le responsable financier. Malheur à l’entreprise dont la gestion est confiée au mangeur des recettes dépourvu de l’esprit d’imagination et de créativité.

Grâce à la surperformance réalisée dans la mobilisation des recettes publiques, Monsieur Nicolas KAZADI, Ministre des Finances de notre Pays avait reçu le 20 Septembre 2022 le prestigieux prix « Best of Africa » décerné par le Magazine Forbes Afrique à New-York aux Etats-Unis d’Amérique selon le journal Géopolis Hebdo n°1.340 du 12 au 13 décembre 2022. Cette surperformance inédite et historique a été saluée par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, Président du Sénat.

La seconde consécration internationale en trois mois après le Magazine Forbes Afrique a eu lieu le jeudi 08 décembre 2022 à Lomé, Capitale du Togo. Là, le journal panafricain Financial Afrik a reconnu la surperformance réalisée par Nicolas KAZADI dans la gestion des finances publiques et lui a décerné le prix de « Meilleur Ministre des Finances en Afrique pour l’année 2022 » selon le journal Africa News n°2.186 du 12 au 13 décembre 2022. Les recettes nouvelles renforcent la crédibilité et le prestige de l’entreprise et de son Chef. 

  • Bilan énergétique ou tableau de bord de la société d’électricité

La gestion d’une société d’électricité est très complexe et exige beaucoup de connaissance et d’expérience de la part de son gestionnaire parce que l’électricité produit d’importants flux énergétiques répartis à trois niveaux de tension à savoir HT, MT et BT. Chaque tension électrique obéit à des règles de gestion spécifiques. On ne gère pas les clients industriels (MT et HT) de la même manière que l’on gère les consommateurs domestiques ou basse tension.

Toute la vie de l’entreprise est caractérisée par des décisions rationnelles ou irrationnelles prises au sein de l’entreprise à long, moyen et court termes, qui se traduisent inexorablement soit par un encaissement, soit par un décaissement. Les fluctuations quotidiennes des encaissements et des décaissements constituent ce que les financiers appellent les flux de trésorerie enregistrés au niveau des comptes caisse et banque. Dans une société d’électricité, les fluctuations des flux de trésorerie sont provoquées par les fluctuations des flux énergétiques.

La gestion d’une société d’électricité s’effectue à travers les niveaux des pertes techniques et pertes non techniques parce que les pertes représentent les recettes qui échappent à la trésorerie de la société. Il existe une parfaite corrélation entre les flux énergétiques et les flux de trésorerie. L’augmentation des pertes signifie la diminution des recettes, par contre la diminution des pertes signifie l’augmentation des recettes. Gérer une société d’électricité signifie donc maintenir les pertes techniques et pertes non techniques à des niveaux normatifs.

Le bilan énergétique est le meilleur tableau de bord qui permet au gestionnaire d’une société d’électricité de s’assurer que toutes les pertes techniques et pertes non techniques respectent les normes. Il éclaire périodiquement le gestionnaire d’une société d’électricité sur l’évolution de tous les flux énergétiques de la production à la consommation finale et lui montre le chemin à suivre pour élaborer un plan de redressement de l’entreprise capable de réduire les pertes techniques et pertes non techniques  à des niveaux acceptables.

Sans le diagnostic clair, précis, chiffré, fiable et incontestable, issu des bilans énergétiques,  il est impossible d’établir un plan de redressement d’une société d’électricité cohérent et efficace. Monsieur Fabrice LUSINDE, DG de la SNEL SA n’a pas présenté le diagnostic de son plan de redressement de la SNEL SA, établi pour 5 ans, soit de 2023 à 2027, ni la politique tarifaire qui va soutenir son plan.

L’énergie électrique produite par la SNEL SA a atteint 13.361 GWH en 2021 et place la société dans le top 10 des plus grandes sociétés productrices de l’énergie électrique en Afrique ayant une production supérieure à 10.000 GWH. Malheureusement la SNEL SA se classe en termes des recettes derrière toutes les sociétés africaines d’électricité ayant une production de 5.000 GWH. C’est la principale cause des difficultés financières de la SNEL SA. Les recettes de la société ne progressent pas de la même manière que la production de son énergie électrique.

Pendant 4 plénières de l’Assemblée Générale, le Directeur Général de la SNEL SA a parlé devant les Députés Nationaux de tout sauf des bilans énergétiques de la SNEL SA, autrement dit, il a parlé de tout sauf de l’électricité. Il n’a pas parlé de l’énergie produite par la SNEL SA, ni de l’énergie importée et exportée, ni de l’énergie consommée ou vendue, ni de l’énergie facturée et non facturée, ni des pertes techniques et pertes non techniques, ni des tarifs pratiqués, ni des pannes enregistrées mensuellement aux réseaux de distribution selon la tension électrique.

  • Echec des Consultants Occidentaux et Congolais

Pour aider la SNEL à améliorer la gestion calamiteuse de ses consommateurs domestiques ou basse tension afin de permettre à la société d’augmenter ses recettes sur cette clientèle, l’Etat Congolais a fait appel depuis 1990 à de nombreux Consultants occidentaux et congolais. Parmi les Consultants Occidentaux, on peut citer : EDF, TRACTABEL, LAHMEYER, MANITOBA HI, etc.…

Tous les Consultants occidentaux ont établi des diagnostics à l’issue desquels ils ont fait le même constat selon lequel les tarifs domestiques pratiqués par la SNEL sont très bas et ne permettent pas à la société de se développer. Pour augmenter les recettes sur la clientèle domestique, ils ont proposé à la SNEL d’appliquer les tarifs économiques ou rémunérateurs calculés selon les principes des coûts marginaux ou de la vérité des prix afin que le tarif de chaque catégorie de sa clientèle reflète les coûts réels d’alimentation.

Pour s’être opposé à cette politique tarifaire édictée par la loi du secteur de l’électricité n°14/011 du 17 Juin 2014 dénommée « La loi Bruno KAPANDJI KALALA », la tête de LUSHIMA DJUNGA a été mise à prix. Cette loi édicte l’obligation pour l’Etat de garantir le respect des règles de concurrence loyale dans le secteur de l’électricité, la fixation des règles tarifaires claires et de facturation selon les principes de la vérité des prix, d’égalité, d’équité et de non transferabilité des charges.

En application de cette loi, les Experts Canadiens de MANITOBA HI, avaient procédé à des augmentations exponentielles des tarifs domestiques de la manière suivante : Clientèle Sociale : 213% ; Vapeur : 123% ; Clientèle Building et Confessions religieuses : 92% ; Clientèle MT : 62% ; Clientèle Résidentielle 1 : 414% ; Clientèle Résidentielle 2 : 677% ; Clientèle Haute tension : 62%. Les résultats obtenus ont été catastrophiques. Les recettes sur la clientèle basse tension sont passées de 67,38 millions USD en 2013 à 64,14 millions USD en 2016. A cause de ces résultats catastrophiques, la loi n’est plus appliquée à Kinshasa.

Le 16 février 1999, lors de la présentation aux cadres de la SNEL S.A et aux Experts Européens du Groupement EEF-ICM-MEDIS, des résultats de son étude inédite, intitulée « Projet CVS et ASIC », sur les pertes techniques et pertes non techniques de la SNEL SA, Monsieur LUSHIMA DJUNGA WEMBADIO avait fait en termes de parabole la déclaration suivante :

« Le salut de la SNEL SA, ne proviendrait à court terme, ni de sa clientèle industrielle (MT et HT), ni du pauvre Etat Congolais, ni de l’exportation, ni de l’Occident ; mais de l’amélioration de la gestion de sa clientèle basse tension ou domestique. En réduisant son énergie non facturée, la SNEL est capable de multiplier au minimum par 5 ses ventes et ses recettes sur sa clientèle basse tension ou domestique sans modifier ou en diminuant le tarif le moins cher parmi les tarifs pratiqués par les sociétés privées d’électricité installées dans notre pays. Etranglé par le poids de sa dette odieuse, le pauvre Etat Congolais est incapable de payer sa facture d’électricité parce qu’il est victime de la surfacturation du fait que l’énergie lui facturée par la SNEL SA représente quasiment le triple de sa consommation effective ».   

Cette thèse est valable jusqu’aujourd’hui, sauf en ce qui concerne l’Etat qui a vu sa facturation passer  de 1.135 GWH en 1997 à 352 GWH en 2015 et à 407 GWH en 2021.

LUSHIMA DJUNGA est prêt à défendre sa thèse devant les Honorables Députés Nationaux en présence des Experts en gestion des sociétés d’électricité. Le diagnostic de cette étude a été établi par LUSHIMA DJUNGA à partir de 9 bilans énergétiques de la SNEL SA de 1990 à 1998.        

Veuillez agréer, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, mes hommages les plus déférents.

                                                           LUSHIMA DJUNGA WEMBADIO

Expert en Gestion des Sociétés d’Electricité

                                                              Analyste financier de l’ISSEC de Paris

Annexe : Bilan énergétique synthétisé de la SNEL SA en 2021

BILAN ENERGETIQUE SYNTHETISE DE LA SNEL SA EN 2021

  1. VENTES EN GWH, VENTES ET RECETTES REALISEES EN MILLIONS USD
 SNEL SACIE (COTE D’IVOIRE)
AnnéeGWHVENTESRECETTESGWHVENTESRECETTES
20015.357175,9555,012.953246,34184,50
20076.768239,95115,174.229537,47483,25
201810.373630,02477,43+5.907945,12831,78
202113.052806,44659,90   
  1. CONSOMMATION DE LA VILLE DE KINSHASA EN GWH DE 1990 A 2021
ANNEE199020002005201520202021
GWH1.7682.3352.9183.1213.9544.273

Note : En dépit du taux élevé de délestage et des coupures intempestives, la consommation de la Ville de Kinshasa a atteint 4.273 GWH en 2021, soit 72,33% de toute la consommation de la Cote d’Ivoire qui s’élevait à 5.907 GWH en 2018. Les bilans énergétiques démontrent que la Ville de Kinshasa est une « véritable mine d’or » mieux exploitée par les sociétés des télécommunications, brassicoles, de transfert d’argent, d’assurances, de loterie, etc. La SNEL SA ressemble donc à une souris qui meurt de faim dans une cage pleine d’arachides. En 2021, la SNEL SA a géré 123.298 compteurs à prépaiement pour les ventes de 166 GWH et de 14,61 millions USD au tarif de 0,08 USD/KWH. 

La politique tarifaire est la principale cause qui empêche la SNEL SA d’augmenter ses recettes sur les consommateurs domestiques. L’Etat Congolais a fait appel à plusieurs consultants occidentaux (EDF, TRACTBEL, Lahmeyer, Manitoba etc…) pour mener des études capables de doter la SNEL SA d’une nouvelle politique tarifaire sur sa clientèle domestique ou base tension. Tous ont lamentablement échoué parce qu’ils proposèrent à la SNEL SA l’application des tarifs calculés selon le principe des coûts marginaux ou de la vérité des prix. On n’applique pas la vérité des prix aux consommateurs pauvres. En dehors du plan LUSHIMA pour redresser la SNEL SA, l’Etat n’a pas d’autre alternative plus avantageuse. Il défend son plan pendant 24 ans depuis le 16 Février 1999, sans être compris. Il propose l’Africanisation ou laNsisanisation des tarifs domestiques adaptés au pouvoir d’achat des consommateurs en prônant l’application sur l’énergie domestique ou base tension effectivement consommée du Tarif de solidarité «  TSO » et duPrix de solidarité « PSO ».    

a. SNEL SA                       : 0,028b. CIE (Côte d’Ivoire)        : 0,160c. SOCODE (Goma)           : 0,500d. PDC (Goma)                 : 0,400e. EDC (Tshikapa)             : 0,230f. Secteur Termique (Moyenne) : 0,300   

TARIFS REELS PRATIQUES EN RDC ET EN COTE D’IVOIRE EN USD/KWH

4. Taux d’accès à l’électricité ou taux de déserte en 2020 : 6,21%. Formule : Nombre d’abonnée BTx8 x100                      Nombre d’habitants  776.458 x 8                       100.000.000 Hab    x 100= 6,21%     Selon le Ministre de l’Energie en 2007 : 17,00%C’est le taux d’accès à l’électricité le plus bas en Afrique et dans le monde. Il signifie que 93,79% des Congolais vivent encore dans l’obscurité après plus de 60 ans d’indépandance de leur Pays. Les consommateurs domestiques ou basse tension représentent un véritable gissement d’or à exploiter.

Vodacom : Recettes réalisées sur ses 5 millions d’abonnés pour le seul mois de Février 2009 s’élèvent à 198,80 millions USD selon Le Phare n°3.799 du 02 Avril 2010 ;

SNEL SA : Recettes réalisées pour toute l’année 2007  s’élevaient à 115,17 millions USD. Les recettes réalisées sur les consommateurs domestiques pour toute l’année 2021 s’élèvent à 102,84 millions USD. Pourtant, les deux sociétés, Vodacom et SNEL S.A exploitent et gèrent la même clientèle évoluant dans le même environnement. La SNEL S.A est contre performante à cause de la gestion calamiteuse de sa clientèle domestique par les Ingénieurs Civils.  Cette affirmation est démontrable scientifiquement.

Fait à Kinshasa, le 24 Avril 2023

LUSHIMA DJUNGA WEMBADIO

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