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Moïse Katumbi-Félix Tshisekedi : le  duel confirmé !

Par La Prospérité
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Félix Tshisekedi-Moïse Katumbi aux beaux temps de l’Union sacrée de la nation (Photo d’archives)

*Hier, depuis son bastion de Lubumbashi, Chef-lieu de l’ex-Grand Katanga,  la candidature de Moïse Katumbi Chapwe a été adoubée  par  la Convention d’Ensemble pour la République, son propre parti. Ainsi, le moment venu, affrontera-t-il Félix Tshisekedi, Adolphe Muzito, Noël Tshiani, Martin Fayulu,  Antipas Mbusa Nyamwisi, Lisanga Bonganga, Joseph Kabila  ainsi que tant d’autres candidats déclarés dans la course à la Présidentielle du 20 décembre 2023.

Pari risqué ?

‘’Je n’ai aucun doute qu’à l’issue de cette Convention, nous irons tous de l’avant pour  rencontrer nos compatriotes et les convaincre de nous confier le mandat de bâtir le Congo de nos rêves.  Vous allez affronter des adversaires. Ils grondent déjà en cherchant comment faire obstacle à notre projet.  C’est de bonne guerre ! Souvenez-vous, il y a un temps pour tout. Il y a eu un temps pour pleurnicher, un temps pour analyser un bilan chaotique et un temps pour se rendre à la raison. Maintenant est venu le temps de l’action, de la responsabilité et des résultats concrets pour notre peuple.  Ne pleurons plus ! Agissons !! Agissons ENSEMBLE !!! Avec moi, Un autre Congo est possible !’’, a-t-il déclaré, haut et fort, devant des grappes humaines mobilisées à cette occasion, pour l’ovationner et l’accompagner, dans cette démarche aux allures d’un pari difficile, celui d’affronter Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, son allié de la première heure au sein de l’Union sacrée de la nation et qui, demain, sera son principal adversaire, lors de ces joutes aux mille surprises, après le 20 décembre 2023.

LPM

Discours du Président Moïse Katumbi à l’occasion de la clôture de la Première Convention de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE

Lubumbashi, le 22 décembre 2022

Mes chères sœurs,

Mes chers frères,

Distingués invités,

Chers compatriotes,

C’est pour moi un immense honneur et un grand plaisir de prendre la parole aujourd’hui à l’occasion de la clôture des assises de la convention nationale de notre cher parti, « Ensemble pour la République ».

Je voudrais en premier lieu, glorifier l’Eternel qui a bien voulu que la convention nationale de notre parti se tienne dans le calme, la convivialité et la fraternité. Il y a deux jours, je vous ai fait part de ma volonté d’être candidat à la magistrature suprême. J’avais sollicité votre soutien.

Vous avez dit OUI ! Je vous dis à toutes et à tous, MERCI ! Merci de la confiance que vous me témoignez ! J’en mesure toute la responsabilité.

Mes chers compatriotes,

Aujourd’hui, nous engageons un grand combat. Un combat démocratique, un combat pour arrêter le chaos ! Je ne ménagerai aucun effort pour réussir dans notre mission au bénéfice du peuple congolais et pour un développement durable de notre pays. C’est ensemble que nous le ferons ! C’est ensemble que nous allons gagner !

Mes chers compatriotes,

A l’heure où le doute gagne le pays et que certains misent sur un Congo divisé et fragmenté, je réaffirme mon engagement pour la paix, la dignité et l’unité nationale. Chers compatriotes, le Congo sera ce que nous en ferons ! Tous ENSEMBLE !

En patriotes, il y a deux ans, répondant à l’appel au secours du Président de la République, sans hésiter, nous avons accepté de lui prêter main forte pour sauver la Nation en danger.

Sur base d’un cahier des charges, nous avons pris toute notre part dans la mise en place de l’Union Sacrée pour la Nation. C’est ainsi que des personnalités issues de notre plate-forme ont été désignées pour participer au Gouvernement.

Deux ans après, force est de constater que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Le cahier des charges que nous avions déposé pour guider notre engagement mutuel n’a pas été respecté par nos partenaires. Que ce soit sur la gestion de l’insécurité dans l’Est, la lutte contre les inégalités, la moralisation de la vie publique y compris la lutte contre la corruption, l’instrumentalisation de la justice, nos partenaires politiques sont restés sourds à nos exigences pourtant salutaires.

Au contraire, l’insécurité qui s’est aggravé à l’Est s’étend à l’Ouest du pays ; et le sentiment d’abandon de notre peuple par l’État se confirme jour après jour. La mauvaise gouvernance avec son cortège tant décrié de détournements des deniers publics, de clientélisme, de népotisme, de tribalisme s’est enracinée sur fond d’une arrogante impunité et d’un chapelet de promesses non tenues.

C’est la raison pour laquelle nous quittons l’Union Sacrée pour la Nation ! C’est la seule décision raisonnable. La seule décision responsable.

Mes chers compatriotes,

Pour en finir avec l’insécurité et l’instabilité qui plombent notre pays, nous devons trouver des réponses. Elles sont à trois niveaux. Le premier est celui de notre armée. Il s’agit tout d’abord de doter la République Démocratique du Congo d’une armée forte, bien équipée, bien payée et bien encadrée. Nous ne devons plus être à la merci des groupes armés. Aujourd’hui nous devons éviter de sous-traiter la défense de l’intégrité territoriale aux armées étrangères. La solution aux problèmes du Congo viendra des Congolais. Et en premier lieu de nos forces armées qui se battent avec courage au front. Le deuxième niveau est celui de notre Vivre Ensemble. Nos divisions et nos querelles nous rendent faibles. Trop de conflits déchirent nos communautés entre elles. Les discours de haine sont de plus en plus banalisés, y compris par les partisans de l’actuel pouvoir. Nous devons nous dépasser et relancer partout le dialogue intercommunautaire. Un Royaume divisé contre lui-même ne peut subsister dit la Bible (Marc, chapitre 3 verset 24).

Enfin, le troisième niveau de réponse à la crise consiste à imprimer un nouveau cap à notre diplomatie. Forts de la confiance en une armée redynamisée et en l’unité retrouvée, nous sommes en mesure de relancer une véritable diplomatie qui vise à restaurer la confiance et nos rapports de bon voisinage. Les engagements que nous souscrivons doivent être respectés à la lettre. C’est ce qui va restaurer la crédibilité de notre pays. La République Démocratique du Congo doit être un pays respectable et respecté. Inutile de tenir sans cesse un discours victimaire et pleurnichard. Nous devons avancer et puiser dans le génie congolais la force d’agir et de restaurer la confiance dans le Congo !

Mes Chers compatriotes,

Après l’insécurité, ma deuxième grande préoccupation, c’est la pauvreté. Toutes nos forces, toutes nos intelligences, toutes nos ressources, nous devons les mobiliser pour chasser la pauvreté de notre pays. Je n’ai pas besoin de vous parler de pauvreté, nous la vivons chaque jour. – Elle est dans la maman bloquée dans une maternité faute d’avoir payé ses frais d’accouchement. – Elle est dans l’enfant chassé de l’école faute de moyens. – Elle est dans le désarroi de notre jeunesse qui malgré tous les sacrifices pour obtenir un diplôme se retrouve sans emploi.

– Elle est dans la confiscation de la toute petite épargne que RAM extorque même aux plus démunis d’entre nous.

– Elle est dans l’impuissance de ces papas impayés qui voient leurs enfants s’endormir sans manger.

– Elle est dans les pleurs des orphelins de ces mamans électrocutées en plein marché. – Elle est dans la détresse des familles victimes des inondations à répétition.

– Elle est dansl’immense détresse des veuves et des orphelins de nos militaires qui ne sont pas ramenés auprès de leur famille.

– Elle est dans l’impuissance des gens démunis pour enterrer leur mort. Ça suffit ! Tolembi ! Tunachoka ! Kwajiki ! Yo me lunga ! Il faut en finir avec cette tragédie ! La seule guerre qu’il faille livrer est celle contre la pauvreté et la misère. Ces deux maux constituent un terreau fertile sur lequel prospère le recrutement des jeunes au sein des milices ainsi que les kulunas. Mes chers compatriotes, Mon expérience en tant que gouverneur du Katanga m’a permis de doter la province d’infrastructures sociales.

Dans le domaine de l’éducation, j’ai remis plus de 800.000 enfants à l’école. Dans le domaine de la santé, de l’eau potable, des routes et de l’électricité ainsi que des infrastructures, le Katanga a progressé. Sur le plan du développement économique, les recettes de la province ont été multipliées par dix.

J’ai lutté efficacement contre la corruption et les détournements. En tant qu’homme d’affaires, j’ai créé des milliers d’emplois. J’ai toujours veillé à la responsabilité sociale de mes entreprises. Dans les activités agricoles, sociales, sportives et culturelles, je peux apporter la preuve qu’une réussite individuelle peut être mise au service de la Nation. Cette expérience doit être capitalisée. Président de la République, je saurai comment valoriser les partenariats gagnant-gagnant entre l’Etat et le secteur privé à l’avantage du peuple congolais.

Mes chers compatriotes,

Ma candidature comme Président de la République, c’est aussi pour le rétablissement de la légitimité, de la valeur du travail et du respect de la souveraineté du peuple par les urnes.

– Un peuple souverain produit des dirigeants légitimes. – Des dirigeants légitimes bâtissent un grand Etat.

– Un Grand État fait la fierté de ses citoyens et inspire le respect de ses voisins.

Ma candidature s’inscrit dans l’ambition tant contrariée de ce Congo gagnant, pas dans les incantations encore moins dans les slogans creux mais dans le travail, dans l’intégrité, dans la justice pour tous. Je mettrai fin à l’enrichissement illicite et sans cause d’une petite poignée de compatriotes indignes qui exploitent l’Etat au moment où la population vit elle dans la misère et le désespoir.

Mes chers compatriotes,

Nous avons déjà pris l’option de concourir aux élections en exigeant qu’elles soient libres, démocratiques, inclusives et transparentes. Nous avons rappelé l’exigence de respecter le délai fixé par la Constitution. Nous ne donnons pas un chèque en blanc à la CENI et à son Président.

Si certains veulent organiser la fraude, ils nous trouveront sur leur chemin. C’est pourquoi je demande à tous les Congolais de se mobiliser d’abord pour aller s’enrôler et ensuite de voter, faire le bon choix et, le jour des élections, rester maîtres de leurs bulletins de vote. Plus personne ne doit truquer impunément une élection en République Démocratique du Congo.

Je demande solennellement à tous ceux qui iront voter en décembre prochain de rester devant les bureaux de vote, d’assister au dépouillement des suffrages et à l’affichage des résultats devant ces bureaux.

S’il faut y passer toute la nuit, nous passerons toute la nuit. Ce sacrifice minime est le prix à payer si nous voulons sauver notre pays et notre démocratie. Quelques heures de sacrifice pour des années de bénéfice ! Nous devons tous y consentir. Pour nous, pour nos enfants, pour le Congo !

A toutes celles et ceux qui croient au vrai changement, je leur dis : «Unissons nos forces».

C’est ici l’occasion d’appeler toute l’Opposition ainsi que toutes les filles et fils du pays à se rassembler pour l’intérêt du peuple congolais.

Si nous nous battons tous pour un Congo meilleur, un Congo grand, un Congo prospère, un Congo solidaire, alors, nous gagnerons. Nous gagnerons Ensemble !

Mes chers compatriotes,

Je n’ai aucun doute qu’à l’issue de cette Convention, nous irons tous de l’avant pour  rencontrer nos compatriotes et les convaincre de nous confier le mandat de bâtir le Congo de nos rêves.

Vous allez affronter des adversaires. Ils grondent déjà en cherchant comment faire obstacle à notre projet.

C’est de bonne guerre ! Souvenez-vous, il y a un temps pour tout. Il y a eu un temps pour pleurnicher, un temps pour analyser un bilan chaotique et un temps pour se rendre à la raison. Maintenant est venu le temps de l’action, de la responsabilité et des résultats concrets pour notre peuple.

Mes Chers compatriotes,

Ne pleurons plus ! Agissons !! Agissons ENSEMBLE !!! Avec moi, Un autre Congo est possible !

Je vous remercie.

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