A quelques mois du lancement des 9èmes Jeux de la Francophonie, prévus au début du second semestre de l’année 2023, Marcel Ngoyi reste optimiste sur la réussite de cet événement sportif des pays francophones à Kinshasa. Le Patron du journal La Prospérité s’est exprimé à ce sujet au cours de son intervention à une émission sur la Radio Okapi. Pour lui, en effet, toutes les chances restent possibles à condition que la RDC appuie sur l’accélérateur dans l’organisation et l’aménagement des sites devant permettre le déroulement des rencontres. Il a encouragé le Directeur du comité national de ces jeux, en la personne de M. Isidore Kwandja, à qui il a envoyé un message de motivation en vue de la réussite de la mission lui confiée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Le sport est un facteur d’intégration et de rapprochement des peuples. Même quand on est divisé, on peut se retrouver avec des athlètes venant même des pays qui ne sont pas favorables à notre politique. Mais, ils peuvent nous rapprocher», a commenté l’Editeur Marcel Ngoyi. A l’en croire, il y a urgence pour vendre l’image du Congo. «Nous sommes aujourd’hui au mois d’octobre, les jeux vont se dérouler l’année prochaine vers juillet et août. Donc, on n’a plus beaucoup de temps et l’année prochaine, 2023, est aussi l’année électorale où le Congo a des dépenses immenses à effectuer pour faire face à la fin du mandat actuel et même à l’alternance au pouvoir en termes de l’organisation de nouvelles élections», a-t-il renchéri. Comme pour dire que ‘’la RDC est un pays qui va vers les exigences et des défis immenses. Je me demande si pour une année, on va tenir toutes les échéances à la fois, organiser ces jeux et faire face aux élections ?’’. Marcel Ngoyi n’a pas manqué de saluer l’implication du Chef de l’Etat pour la faisabilité de ces jeux. «J’apprécie l’implication du Président de la République, en parlant aux ambassadeurs des pays francophones à Kinshasa, et cette implication personnelle démontre qu’il y a la volonté politique qui a souvent fait défaut dans notre pays», a-t-il fait noter, invitant tout congolais à s’approprier ce rendez-vous qui, de toute évidence, marquera le réveil du géant longtemps pris pour mort lors de grands rendez-vous sportifs.
«Nous avons l’appui de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Ils ont promis de mettre la main à la pâte. Et le Canada qui a toujours été un pays de la francophonie, a aussi promis. Donc, les autres pays aussi se sont engagés. C’est-à-dire, qu’il y a quand-même une conjonction des énergies et des efforts sous laquelle nous avons misé pour être optimiste. Nous pensons qu’organiser ce jeux est un motif de fierté pour nous au Congo», a-t-il lancé.
Grâce Daro
