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RDC : Marcel Ngoyi fait l’autopsie de l’actualité

Par La Prospérité
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Marcel Ngoyi, Editeur et Directeur Général du quotidien La Prospérité, a été parmi les intervenants ayant pris part, vendredi 5 avril, par voix téléphonique, à l’émission ‘’Tribune de Presse’’ de la Radio Okapi ; une émission qu’anime avec vivacité et brio le chevalier du micro Donat Madimba.

Les questions ont gravité autour de la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse, du rapport de l’Inspecteur Général des Finances sur le désordre numéraire qui prévaut au sein de l’Administration publique congolaise, et  de tant d’autres choses.

Au sujet de ladite loi, Marcel Ngoyi dit l’apprécier à sa juste valeur dans la mesure où ça vient extirper les antivaleurs ainsi que les incompétences qui ont longtemps prévalu dans la corporation journalistique congolaise.  

Toutefois, il a décelé plusieurs problématiques dont celle relative à son applicabilité qu’il dit nécessiter, avant toutes choses, la mise en place des mesures d’application ainsi que celle d’un code devant porter statut des journalistes.

Pour ce qui est du verrouillage des dispositifs d’entrée dans la profession journalistique qu’apporte cette nouvelle loi, le patron de La Prospérité  souligne que cette dernière devrait être assortie du principe de la non-rétroactivité, allusion faite au fait qu’elle ne devrait pas agir sur les situations  qui ont existé avant sa promulgation.

Dans cette problématique de la remise en question de l’ancienne loi, à savoir celle de 86 qui vient d’être abrogée, le détenteur du rasoir propose l’idée que ne soient pas  rejetés en bloc les investissements qui ont été réalisés jusqu’ici par ceux qui seraient indexés par les prescrits de cette nouvelle  loi.

Au chapitre du dernier rapport de l’IGF, mention faite à celui sur le désordre qui prévaut au sein de l’Administration publique, l’éditeur de La Prospérité dit de celui-ci comme n’étant ni un réquisitoire de l’Officier du Ministère Publique, ni une sentence du Juge, mais plutôt un pacifique document de travail pour  aider à la traçabilité.

‘’Il ne faut pas faire de ce rapport de  l’IGF l’objet d’un drame, encore  moins d’un règlement de compte’’, parole  de l’Editeur.     

A en croire l’homme à la tête de La Prospérité,  on doit plutôt mettre en place une commission tripartite entre l’Inspection Générale  des Finances, la Fonction publique et l’intersyndicale congolaise, en vue d’un rapprochement en synergie, de sorte que soient examinés à fond les cas, entre autres, des  doublons, des cumuls des fonctions, des prête-noms, des fictifs et voire celui de nouvelles unités jusqu’ici non encore matriculés.

Foi sur ses propos, il est question dans cette affaire de faire un collationnement des documents de l’IGF et de la Fonction publique, allusion faite à leur comparaison les uns avec les autres afin de corriger les distorsions. ‘’Ça s’appelle la circularisation’’, a-t-il tout ramené en un seul mot.

Cette parole de l’éditeur nous  rappelle en passant celle de Jules Verne, dans  ses ‘’Aventures de trois Russes’’ :   ’’ Lorsque Nicolas Palander eut porté  les chiffres obtenus, ces chiffres furent immédiatement collationnés par tous’’.

En bon journaliste, le  patron du quotidien de Mont Fleury était, à  l’intention des auditeurs de  la radio Okapi, porteur d’une farde avec en son  sein  quelques  informations. Parmi ces dernières, celle liée à la fin des tiraillements qui prévalaient en termes  de responsabilité chez les  personnes placées à  la tête de  certaines entreprises étatiques congolaises,  cas de l’ARSP, de  la SNEL et de la SONAHYDROC.

A propos de celle relative à la fin de non-recevoir dont est jusqu’ici réservataire  la lettre de LAMUKA faisant état de leur marche programmée pour le 13  mai prochain, Marcel Ngoyi conseille au Gouverneur de la  ville qu’il faut éviter de tomber dans le piège de la politique  de deux  poids, deux mesures. C’est selon qu’il n’y a pas dix jours qu’il avait autorisé à l’Union Sacrée de remplir le stade de Martyrs. 

Parlant de l’insalubrité publique qui  prévaut à Kinshasa, l’homme de La Prospérité  constate celle-ci comme étant devenue désormais le propre des kinois ou, à défaut, de leurs autorités. Il a évoqué le cas des poubelles publiques qu’on trouve par-ci, par-là, sur toutes les rues de Kinshasa, avec des odeurs nauséabondes, dont celle qu’on sentait, il n’y a pas longtemps sur l’avenue Kasa-Vubu, au Camp Mobile à Kintambo. C’est dans ce même chapitre que l’éditorialiste de La Prospérité évoque le cas de la démolition des shops et autres constructions irrégulières qui jonchaient les rues de Kinshasa et il s’étonne du fait que jusqu’ici on n’a pas encore songé à évacuer les débris et décombres issus de ces démolitions. ‘’Ça empêche la ville de retrouver l’image qu’on a cherchée en démolissant’’, a-t-il sans ambages exprimé son constat.

 L’annonce de l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa récemment publiée et faisant mention de l’inhumation des corps des indigents dans une fosse commune prévue à Maluku, avait aussi fait l’objet de la préoccupation de cet homme à stylo très pointu.

‘’Il faut éviter de continuer à garder longtemps dans la morgue des corps non reconnus par des personnes qui devraient les acheminer au cimetière’’,  a-t-il conseillé aux responsables de ce service hospitalier.

Saint-Germain Ebengo           

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