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Suspense ou blocage ? Judith Suminwa Tuluka : la mouture du Gouvernement plusieurs fois recalée !

Par La Prospérité
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Normalement, plusieurs facteurs déterminent la formation d’un gouvernement. D’abord, la taille en vue de sa configuration en termes du nombre des personnes à y aligner. Puis, le profil technique et les appartenances politiques, sans oublier, évidemment, l’épineuse question de la géopolitique pour la représentation nationale et provinciale   ainsi que la problématique devenue récurrente au sujet de l’équilibre au niveau du genre. Mais, aujourd’hui, depuis sa nomination, le 1er avril 2024, pourquoi le gouvernement Judith Suminwa Tuluka traîne-t-il dans les dépendances des tractations et derniers réglages politiques ? Qu’est-ce qui motive ce long suspense ou ce blocage, si apparent, soit-il.

Constat

Ce week-end, par deux fois, l’effet de l’annonce a eu raison de plonger l’opinion publique dans une nouvelle expectative mêlée aux conjectures et autres spéculations aussi bien oiseuses que contradictoires.

Tantôt, pour la première fois, lors du premier renvoi de la liste, ç’aurait été pour des raisons de repêchage de certaines figures de proue issues des partis et regroupements politiques ayant pignon sur rue.

Tantôt, ç’aurait été pour d’autres motivations liées, selon des sources croisées, à la répartition ou à l’attribution des postes à telle ou autre personnalité dont il n’est aisé de citer les noms ici, à ce stade de l’évolution des choses.

Urgence…

Mais, tout compte fait, quelles que soient les justifications, comme le Bureau définitif de l’Assemblée Nationale est déjà là, la mise sur pied de ce nouveau gouvernement devient une  urgence qui s’impose, pour remettre le pays sur les rails du travail,  de la fin du régime d’intérimaires et d’expédition des affaires courantes et, surtout, pour   éviter ainsi  d’obliger le Trésor Public, déjà très coincé, à effectuer de nouvelles dépenses biscornues face à la perspective d’une session extraordinaire, au-delà du 15 juin prochain.

D’où, la nécessité de publier ce nouveau gouvernement, au courant de cette semaine, au plus tard, pour lui donner, à la fois, le temps d’apprêter son programme d’action et de le présenter à l’Assemblée Nationale en vue de son investiture, avant la fin de l’actuelle session ordinaire prévue, le 15 juin 2024, conformément au Règlement Intérieur et aux lois de la République.

A l’opposé, c’est le glissement vers une session extraordinaire qui se profilera à l’horizon, avec toutes les conséquences que cela entraîne sur le plan financier, logistique et humain.

Sinon, il faudrait alors attendre l’ouverture de la prochaine session ordinaire, le 15 septembre 2024, pour en découdre avec toutes les formalités d’usage en matière de nomination, d’audition du discours-programme et d’investiture de ce gouvernement tant attendu.

Axiome à haut risque

Et, même  dans cette dernière acception, pour ne pas  parler simplement d’axiome à haut risque, si l’on compte les jours, depuis les élections du 20 décembre 2023 jusqu’au 15 septembre 2024, pour un mandat, un deuxième obtenu après plus d’une cinquantaine de meetings et autres trajets à travers les pays, lors de la campagne, pourquoi Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo alors que  l’Est reste confronté l’épreuve d’une  insécurité grandissante  gaspillerait-il  plus de dix mois à tarder à mettre la main à la pâte pour relancer les congolais au travail, espérer ainsi  assouvir, tant soit peu,  leurs  intérêts vitaux en vertu de ses  engagements qu’il avait, lui-même,  pris et annoncés solennellement, le 20 janvier 2024, au Stade de Martyrs de la Pentecôte,  devant des multiples témoins venus du monde ?

Prochaine saison ?

Et, plus tard, lors de la prochaine saison électorale, en 2028, qui serait prêt écouter encore des sons philharmoniques frisant le goût âcre d’un long règne aux nombreuses œuvres inachevées ? 

Marcel Ngoyi 

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