Accueil » 67ème Lettre Sociale Congolaise/Analyse bibliologique de la lettre  de l’Inspecteur Général du Travail Honoraire Mukadi Bamwanya Vincent au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RDC/(Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo)

67ème Lettre Sociale Congolaise/Analyse bibliologique de la lettre  de l’Inspecteur Général du Travail Honoraire Mukadi Bamwanya Vincent au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU en RDC/(Par Jean Joseph Ngandu Nkongolo)

Par La Prospérité
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«C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information».  Benjamin Disraeli.

Chères Travailleuses, chers  Travailleurs;

  1. « La  nouvelle culture commence là où le travailleur et le travail sont  traités avec respect » telle est la citation de Maxime Gorki qui motive la production de cette 67ème lettre sociale congolaise. Cette lettre sociale congolaise analyse l’une des lettres de l’Inspecteur Général du Travail Honoraire Mukadi Bamwanya Vincent en tant qu’écriture ordinaire qui permet de prolonger  le questionnement des pratiques de l’Inspection du Travail en République Démocratique du Congo.

Car, la nouvelle lutte annoncée par Patrice Emery Lumumba, la lutte économique qui devrait mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur, passe impérativement par le travail en général et le travail salarié en particulier. Le travail salarié est une activité normée. De ce fait, l’inspection du travail joue un rôle déterminant  dans l’administration du travail dans le secteur où les salariés sont régis par le code du Travail.

  •  C’est à ce titre que Mukadi Bamwanya Vincent alors Inspecteur Général du Travail  a réunit son courage par devoir de ses fonctions, comme le fait l’inspecteur Général des Finances, Alingete Key Jules aujourd’hui pour la protection des finances publiques, pour  exiger le respect des dispositions pertinentes du code de travail pour le personnel congolais engagé localement par à la MONUC.par sa lettre n°22/MTPS/IGT/341/2006 du 29 juin 2006. Cette lettre a été adressée au Représentant spécial du Secrétaire général  de l’ONU en RDC.
  • En fait, s’il est une évidence selon laquelle les hommes passent mais les institutions restent, il en est une autre selon laquelle les hommes passent mais les traces de leur passage demeurent. C’est en vertu de cette dernière évidence que j’ai jeté un regard rétrospectif, me basant sur l’anthropologie des  écritures ordinaires de la vie quotidienne, sur les traces de Mukadi Bamwanya Vincent, Inspecteur Général du Travail Honoraire.
  • En analysant cette lettre de l’Inspecteur Général du Travail Honoraire sur la situation du personnel congolais engagé localement à la MONUC, j’ai accepté d’être témoin privilégié  d’un acte posé sur base du courage, de la détermination et de la volonté de se réaliser  dans ses fonctions dans la mesure où Mukadi Bamwanya Vincent fustigeait l’utilisation abusive des employés congolais comme journaliers par la MONUC et ce, pendant plusieurs années en violation des dispositions du Code de travail. Il enjoignait à la MONUC par la même occasion  de conclure des contrats d’engagement en faveur des ces congolais dont les droits ont été longtemps violés.
  • Par son courage et dévouement au travail des travailleurs congolais, Mukadi Bamwanya avait exigé  l’exercice des libertés et droit syndicaux pour les travailleurs qui œuvraient à la MONUC.
  •  La lettre n°22/MTPS/IGT/341/2006 du 29 juin 2006  est un événement  d’exception de Bamwanya  qui  la termine  par une exhortation à la Monuc et une invitation aux syndicats congolais. La Monuc est exhortée à se  conformer scrupuleusement aux dispositions de la Législation Nationale du Travail. Bamwanya invite les syndicats congolais à s’impliquer résolument dans la logique  du respect scrupuleux de la Législation Nationale du Travail pour la Sécurisation des Travailleurs congolais partout où ils prestent.
  • La sécurisation des travailleurs congolais partout où ils prestent est aussi corroborée aujourd’hui par  la résolution de la 110ème session  de la conférence Internationale du Travail qui définit, reconnait et promeut l’économie sociale et solidaire en tant que moteur du travail décent. Car, en promouvant les organisations de l’économie sociale et solidaire, l’Organisation Internationale du Travail se propose d’étendre et de renforcer encore les normes du travail dans le cadre de l’économie informel.

Ceci sous-entend que les normes du travail doivent être appliquées pour tout salarié, personnel de maison, chauffeur, gardien…. Ainsi donc, aucun travailleur congolais ne peut être sans protection des normes.

  •  Bamwanya estime que l’implication résolue des syndicats congolais est un atout majeur  pour faire respecter les normes du travail.
  • L’approche des coutumes sociales telle qu’annoncée par  Booth, 195 peut contribuer à l’implication résolue des syndicats  dans la mesure où les syndicats offrent à leurs membres une bonne réputation  de bonnes valeurs sociales. Il faut encore du temps aux syndicats pour être à la hauteur de cette tâche.
  • Cette lettre sociale congolaise rend hommage à l’Inspecteur Général du Travail honoraire Mukadi Bamwanya qui a légué  travailleurs congolais et aux inspecteurs du travail un écrit pour mettre fin au travail journalier, au contrat à durée déterminée  à vie. C’est donc un écrit dont l’importance n’est pas à démontrer. La sécurisation des travailleurs congolais qui se traduit par le travail décent est de nos le sujet de conversation dans les salons et offices où l’on traite et  parle des  problèmes  des travailleurs salariés.
  • Dans  son argumentaire déontique n°1 Bamwanya énonce un postulat qui mérite d’être rappelé en ces termes « La Monuc est dans notre pays pour accompagner vers la restauration d’un Etat de légalité avec toutes  les conséquences que cela comporte ». Dès lors quand on voit certaines structures venir s’implanter en RDC soit disant pour  l’accompagner  vers le progrès dans tel ou tel domaine de la vie nationale, mais qui violent les normes du travail, on se rend vite compte qu’elles sont venues retourner les congolais à la page déjà tournée.

Les travaillent congolais se doivent de refuser cette violation des normes du travail de leur pays, la RDC. Cette communication de Mukadi Bamwanya Vincent permet aussi de comprendre le rôle de l’inspection du travail dans l’écologie de l’administration du Travail en RDC.

J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro  +  243 994 994 872 et  à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 11 juillet  2022

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Expert en Anthropo –Bibliologie du Travail, Formateur Psycho Socio Professionnel et Secrétaire Général de l’Observatoire Congolais du Travail.

+ 243 994 994 872

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