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Afrique : Non à l’homosexualité et oui à la polygamie ?

Par La Prospérité
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Oui, dans la culture africaine, l’homosexualité et le lesbianisme sont absolument considérés comme une déviance (la Bible condamne sans ambages l’homosexualité) !  On a vu récemment le cas d’un mort homosexuel à son enterrement dans la tradition des Ovimbudus du sud de l’Angola. S’agissant du cadavre d’un jeune Angolais était homosexuel en Afrique du Sud, à Cape Town, après sa mort, son corps a été rapatrié dans son ville natal, et quand les sages du village ont appris qu’il est mort étant gay, ils l’ont infligé ce traitement pour dissuader et décourager les vivants à ne pas suivre ce chemin de vergogne pour selon les traditions Bantu, au risque de subir le même châtiment ou traitement dégradant.

Cependant, la Bible, surtout le Nouveau Testament, interdit aussi la polygamie qui est considérée comme une valeur dans la culture africaine. Condamner l’homosexualité et valoriser la polygamie ne constitue-t-il pas une contradiction de la part des chrétiens Africains ?  Même le premier Cardinal Catholique du Kenya Maurice Otunga est né d’une famille polygame. L’Eglise d’Afrique réclame que l’interdiction de la polygamie soit levée mais s’opposent farouchement à l’homosexualité.

Et bien avant l’arrivée de l’homme blanc, avoir plusieurs enfants, c’était augmenter le nombre d’enfants (les mâles étaient préférés) donc des membres de sa tribu pour se défendre contre les attaques des autres tribus et bien sûr pour augmenter la main d’œuvre. Les rois Africains épousaient des femmes ressortissantes de chaque province du royaume voire même d’autres royaumes pour cimenter la stabilité et l’unité de leurs royaumes.

Après l’arrivée de l’homme blanc et surtout après la traite des esclaves, il restait peu d’hommes (le plus grand nombre ayant été emporté en dehors du continent africain) mais de nombreuses femmes qui avaient besoin de la protection sur tous les plans. La polygamie était donc incontournable.

La pratique de la polyandrie, par exemple parmi les Bakongo, était aussi courante.  Il fallait aussi repeupler le continent dévasté après la traite des esclaves. Après l’évangélisation et les conditions sociales actuelles difficiles, la monogamie (qui aussi fait partie intégrante de la culture occidentale) est devenue préférable à la polygamie ; difficilement préférable à juger par le développement de l’autre culture : celle du concubinage (Makango). Tous nos dirigeants et nantis ont des concubines ! 

Cependant, nombreux sont les Africains et Africaines qui ont renoncé aux relations sexuelles et au mariage pour le Royaume des Cieux même si la pédophilie, les relations amoureuses secrètes entre prêtres et religieuses, entre prêtres homosexuelles, les prêtes et religieuses ayant des enfants illégitimes dans le secret le plus total, etc. Mais, les hommes mariés intègres et les femmes mariées intègres sont déjà ordonnés au sein du clergé dans des églises protestantes.

A  l’Eglise Catholique, on parle de plus en plus de la possibilité de l’ordination des hommes mariés intègres comme prêtres. Pour conclure, il faut considérer la hiérarchie des valeurs.

Pour nous autres Africains, l’homosexualité est une déviance, et un acte homosexuel est considéré comme un péché mortel ou cardinal et la polygamie considérée comme un péché véniel (non contre la charité tant qu’on traite équitablement ses épouses) pour utiliser le langage théologique catholique. Mais, ça ne clôt pas le débat. 

La solution, c’est la rupture total avec l’homosexualité, avec la polygamie et avec le concubinage pour vivre selon l’Evangile.

Dr. Prof. Antoine Roger Lokongo

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