Accueil » En marge de la journée mondiale de l’écrivain en prison, L’ouvrage ‘’Vumilia : la passion dans l’église’’de Pat Le Gourou a été porté sur les fonts baptismaux

En marge de la journée mondiale de l’écrivain en prison, L’ouvrage ‘’Vumilia : la passion dans l’église’’de Pat Le Gourou a été porté sur les fonts baptismaux

Par La Prospérité
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La salle de lecture de la bibliothèque du Centre Wallonie Bruxelles a servi de   cadre, mercredi 15 novembre dernier à la présentation du livre ‘’Vumilia : La passion dans l’église’’, un ouvrage théâtrale de 134 pages signé Pat Le Gourou et paru aux éditions Sélène.

A en croire Monsieur Richard Ali, Directeur de la ‘’dite’’ bibliothèque, cet événement a eu lieu dans le cadre de la célébration de la journée mondiale  des écrivains en prison.

Foi sur la récension  de Jean-Paul Ilopi, un critique hors pair qui a réussi à en cerner les  péripéties essentielles, ‘’Vumilia :…’’est un ouvrage qui révoque en question la problématique d’un amour entre une paroissienne et son clergé au sein de l’église catholique, où le célibat persiste à être érigé en norme canonique.

Durant 134 pages, comme souligné ci-haut, réparties entre 5 actes et plusieurs scènes, l’auteur, Pat Le Gourou, met en vedette un prélat, le Père Matatizo et sa paroissienne, la sœur Vumilia. Cette dernière,  avec les courbes généreuses de son corps, tentede détourner l’homme de Dieu, en lui faisant la cour,  de son vœu de célibat et, par ricochet, de son prospectif chemin vers le ciel.

Ce qui constitue une insolite à trois dimensions : une femme, faire la cour à un homme ; la femme en question est de loin inférieure en âge, par rapport à l’homme à qui elle fait la cour et, enfin, cet homme à qui elle fait la cour est un prêtre concacré. 

L’histoire, qui a l’air d’être une poésie-comédie et qui finira plutôt par se révéler être une tragédie, a pour cadre, le confessional de la cathédrale Matembezi à Beni, ainsi que ses tenants et aboutissants où la jeune fille, comme atteinte d’une ‘’puberté d’expression’’, persiste avec une verve oratoire hors pair, à convaincre le cœur du prêtre, avec des mots forts du genre : ‘’Mon corps vous donne une cuite et devant lui vous prenez une fuite… ’’

Ce qui met ce dernier comme devant une équation cornelienne caractérisée, d’un côté, par les propositions amoureuses que lui avance la jeune fille et, de l’autre, les contraintes liées aux prescrits de son sacerdoce. Avec son bagout oratoire, la jeune fille a tenté de mettre à rude épreuve la serenité de l’homme de Dieu qui, fort de sa résistance, est démeuré imperturbable.

La resistance du prêtre face aux avances et prestances de la jeune paroissienne se passe devant les oreilles dissimulées du sacristain de la paroisse, Monsieur Kingangu, qui est plutôt, lui, émerveillé par les courbes et contours du corps ‘’du désir’’ de cette dernière.

Ce sera donc le tour pour lui, au rebours de l’attitude de Monsieur l’abbé, de faire la cour à la jeune fille. Mais, c’est  avec une déconvenue caractérisée par le fait que ses avances n’ont pas réussi à rencontrer l’assentiment de son interlocutrice. Dans sa désorientation de ce qu’elle poursuivait, allusion faite à l’amour du prêtre, elle va assener, avec une arme blanche,un coup fatal au sacristain qui se retrouva mort sur place. Eblouie par son forfait, elle finira par se tuer elle-même, sous les regards innocents du prélat. C’est par cette note tragique que va se clôturer cette triste histoire.

Les interventions de trois orateurs, à savoir Pat Le Gourou, Jean-Paul Ilopi et Richard Ali, ont subi un mixage avec la vague des questions et réponses avec le public.

C’est à l’issue de cette dernière que le livre a été porté sur les fonts baptismaux avec en son sein ces trois personnages qu’il contient et que l’on peut imaginer avoir été noyés dans les eaux de baptème au fond desquelles les deux autres, à savoir : la sœur Vumilia et le sacristain, l’auraient été comme à titre posthume.

Somme toute, ‘’Vumilia : la passion dans l’église’’ est une histoire un peu aux antipodes de ce qui se passe de nos jours dans les églises, surtout celles dites de réveil, où plutôt, c’est le pasteur qui jette, foi sur les propos du frère Pitshou Mwanza, des vagues de deuxièmes regards ’’aux jeunes soeurs, en particulier celles de la chorale et du protocole, dans la perspective de leur faire la cour, souvent sous le couvert de la nuit.

Saint-Germain Ebengo

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