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Gouvernance, diplomatie, lutte contre l’agression, RDC : jusqu’où irait Félix Tshisekedi ?

Par La Prospérité
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*Le Gouvernement Central expédie les affaires courantes. L’Assemblée Nationale s’installe et élabore encore son Règlement Intérieur, en attendant la mise sur pied de son Bureau définitif. Au Sénat, les yeux sont tournés vers les nouvelles élections annoncées pour bientôt. Dans les Provinces, les Assemblées s’installent et prennent des dispositions pour l’élection, dans les jours qui viennent, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs.  Plus de deux mois après son élection, tout tourne en dents de scie. Et, pourtant, Félix Tshisekedi dit qu’il hâte de se mettre au travail, pour commencer à répondre aux attentes des congolais.

Randonnée diplomatique

Après Addis-Abeba, Félix Tshisekedi s’est rendu en Angola où il était attendu pour des discussions séparées avec Paul Kagame. Juste après, il s’est retrouvé en Belgique où il a dénoncé l’Accord conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda.

A son agenda, l’étape de Bruxelles, capitale de l’ancienne puissance métropolitaine et épicentre de beaucoup d’activités de l’Europe, était cruciale. Car, à cette même occasion, il en a profité pour en appeler à l’annulation de cet Accord ‘’mort-né’’ qui, à son avis, est vide de tout sens dans la mesure où aucun des minerais à la base de cette signature, ne saurait se retrouver    sous le sol rwandais.

Le périple présidentiel s’est poursuivi, par ailleurs, en Turquie et à Doha, au Qatar. Et, sans répit, ni repos, la machine de la diplomatie présidentielle s’est enchaînée jusqu’à l’approbation, par la Russie, d’un Accord de principe de coopération militaire avec la Rwanda qui, jusqu’aujourd’hui, fait jaser dans le microcosme politique ainsi que dans les officines des chancelleries sur la nature et l’objet réel de cette démarche.

RDC :  vers une Coalition Majoritaire

Il a été élu, le 20 décembre 2023. Puis, il a été investi, le 20 janvier 2024. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fort de son tout nouveau mandat de cinq ans, a réaffirmé, lors de son premier briefing spécial à la presse, le 22 février 2024, que la nomination du Formateur ou de la Formatrice du nouveau gouvernement post-électoral interviendrait, dès que M. Augustin Kabuya, désigné Informateur, lui présente le rapport de sa mission.

Or, ce dernier, après avoir mené des laborieuses consultations, lui a rendu compte et ce même jour-là, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, l’a reconduit dans sa mission, tout en lui demandant, cette fois-là, d’élargir les consultations à d’autres forces politiques et sociales qui, de manière claire, font partie de la Majorité Présidentielle, au-delà de la Majorité Parlementaire, déjà identifiée.  Ainsi, après cette étape-là, une fois la jonction réalisée, ce binôme ‘’Majorité Présidentielle-Majorité Parlementaire’’ déboucherait sur la constitution d’une Coalition Majorité appelée ainsi à participer, d’une manière ou d’une autre, à la gouvernance du pays et donc, à la gestion de la Res Publica.

Au fond, le Président de la République, prônant l’ouverture politique, dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024 au Stade de Martyrs de la Pentecôte,  cherche, visiblement,  à arrondir ses angles et, à la limite, à piocher au sein de cette Coalition Majoritaire  en gestation, ses nouveaux co-équipiers dont l’apport est fiévreusement attendu pour la réussite de ses six objectifs cardinaux qui constituent la trame essentielle de l’accomplissement  de son deuxième mandat dans son strapontin présidentiel, pour cette nouvelle séquence politique 2023 -2028.

Marcel Ngoyi

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